Accueil » Aviation Générale » Projet avancé de relance de la production industrielle du CAP10C

Projet avancé de relance de la production industrielle du CAP10C

Casimir Pellissier (Robin Aircraft) et Thierry Amar (Adrenalin Flights), en s'appuyant sur les conseils experts d'Air Menuiserie, ont décidé de redonner une chance au Cap10C, un avion-école de voltige jamais égalé. © Robin Aircraft

CEAPR (Robin Aircraft) étudie actuellement le redémarrage de la production du biplace de voltige CAP10C. Un premier CAP10C "NG" doit sortir de l’usine Robin de Darois, en janvier 2019. Il intègrera une série d'innovation. Une bonne nouvelle pour les aéro-clubs et les écoles de voltige qui vont non seulement avoir la possibilité d'acquérir des biplaces côte-à-côte de voltige neufs, mais aussi sans doute bénéficier d'une baisse du prix des pièces de rechange pour leurs vieux CAP10.

Même si l’Extra 330SC a transformé les championnats internationaux de voltige en quasi compétition monotype, les voltigeurs, au plus haut niveau, ont le choix entre plusieurs monoplaces de compétition. En revanche, pour apprendre à tourner les premières boucles, côte-à-côte, les débutants et leurs instructeurs doivent se contenter de biplaces vieillissants.

La production des CAP suspendue depuis 10 ans

Cela fait pas mal d’années maintenant qu’aucun CAP10 n’est sorti d’usine. Le dernier a été livré au printemps 2008. Il y a donc 10...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

11 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Ca fait vraiment plaisir, cet avion oui est une reussite. tant de souvenir et emotions avec.
    Dans l Armee de L Air, meme les pilotes de Mirages revenus dessus comme instructeurs prenaient leur pied avec!!

    Répondre
  • C’est une très bonne nouvelle ! Le CAP 10 est un avion magique et fabuleusement bien réussi ! D’ailleurs, personne n’a jamais réussi à faire mieux, ni même aussi bien ! Très content que la production soit relancée, il n’y a rien de mieux à faire !
    Concernant les modifications, elles paraissent superflue, mais pourquoi pas… Certes, ça parait bling-bling (et ça l’est) le G1000 et le pas variable, mais c’est pas idiot dans le sens ou ces avions font aussi un peu de navigations et de voyages entre les séances de voltige. Ce pas variable va aider dans tous les domaines, y compris la voltige. Il faudra penser à travailler le bruit aussi avec des échappements modernes et les voisins des zone à voltige seront heureux. Dommage pour la masse.
    Pour les instruments, c’est vrai que ça vaut pas une pendule à aiguille quand il faut jeter un œil au badin en plein renversement avec 1/4 de tonneaux ou à l’accéléro en plein huit cubain… Mais pourquoi pas un viseur tête haute ??? Les pilotes de Rafale en sont très heureux, et ça permet de garder les yeux dehors sur ses repères et son cadre !
    Vive le CAP-10 !

    Répondre
  • Meuhhh non, C pas de la com 🙂 En fait il s’agit d’un sondage d’opinions. CEAPR lance des fake news sur la customisation du futur-ex Cap 10, et suit le retour sur les posts d’Aérobuzz. En fonction, il définiront l’équipement attendu. Pas bête !

    Répondre
  • Après le DR401, le CAP101 !!

    Pourquoi ré-inventer l’eau chaude avec des « accessoires » aussi coûteux qu’inutiles.
    L’activité « voltige » est déjà très chère et de plus en plus inaccessible pour les jeunes et moins jeunes.

    Le CAP10 dans sa définition originelle et améliorée est très bien, pas besoin de tripale ou de baguettes chromées!

    Ou, c’est encore un coup de « com. » ?…

    Répondre
  • Contrairement à ce que l’on peut lire sur un des commentaires, il n’existe pas de projet d’équivalent moderne nulle par en Europe ni dans le monde, du cap 10. Sinon, les clubs de voltige seraient au courant et ne chercheraient pas désespérément un avion pour renouveler le parc d’avions école. Ce dernier doit être économique, accessible aux élèves débutants (donc pas trop déroutant dans son ergonomie) et adapté à l’instruction. D’autre part, dans la fabrication de la structure, le bois est un composite très performant. Il est économique, facile à travailler et non-toxique pour les gens qui le manipulent. Le seul inconvénient, c’est que l’avion nécessite d’être abrité dans un hangar, lorsqu’il ne vole pas. On peut aussi aussi avoir le choix du treillis soudé pour le fuselage, avec une aile bois et longeron carbone.
    Concernant le projet dont il est question, on peut enlever les EFIS, le pas variable et la tripale (forme du capot inadapté pour les hélices de petit diamètre). La peinture métallisé ne vieillit pas bien, non-plus.
    Happy landings!

    Répondre
  • Il est tout en métal non ?
    C’est le progrès…:)

    Répondre
  • Tous les pilotes de chasse ont pose leur fesse dans cet avion rustique qui pardonne (presque) tout au debutant. Tout a fait d’accord avec Gautier, la motorisation est un peu limite, alors porquoi ajouter du poids et des gadgets inutiles ?

    Répondre
  • Eh bien haut les cœurs apparemment.
    CEAPR n’a jamais su produire de façon industrielle un avion, on se cantonne à de l’artisanat: ne parlons pas du service pièce détachées.
    Maintenant se réjouir de ressortir des produits beaux, mais technologiquement totalement dépassés, équivaut à se féliciter de la réédition du minitel. Ni plus, ni moins.
    Cote nouveauté: on a l’impression que le responsable marketing n’a jamais mis les pieds dans un club de voltige.
    Les écrans? Qu’est ce qu’on en à f…
    L’hélice tripale? Hâte de voir le devis de masses et centrage.
    un deuxième triangle? ok bien.
    et sinon?
    L’aile toujours en bois? En 2018?
    Haut delà même du non sens technique, le cote production interpelle grandement.
    Tournez vos regards vers l’est de l’Europe, il y a des projets bien plus réalistes en approche. Ils doivent sacrement rire de voir un pays aéronautique comme la France se contenter de refaire un avion en bois… Sérieusement.
    Après si cela fonctionne économiquement pour CEAPR, tant mieux.

    Répondre
  • Roland
    Oui , c’est cela , des EFIS pour la voltige ! Et faudra bien soigner la « connectivité  » , le WiFi , le SATCOM , on veut tout , on en rêvait depuis longtemps , voler à l’envers en téléphonant ! Non , je rigole , les éventuels acheteurs seront intéressés ,d’abord par cet avion mythique , un CAP , ceux de ma génération penseront à Auguste MUDRY , ils ne veulent pas de ces accessoires innovants et inutiles , chers et certainement pas adaptés pour la voltige . On veut bien se retourner la crêpe dans les règles de l’art , selon St . Yan et son évangile , le reste est superflu et inutile .

    Répondre
  • par Dominique BRESSON

    « Les clients du CAP10C NG disposeront, en fonction de l’utilisation qu’ils souhaitent faire de leur futur avion » : disposeront de quoi ?

    Répondre
  • Très bien de relancer la fabrication du CAP10. Par contre:
    – la tripale pas variable ajoutera 20kg à la masse à vide de l’avion, qui est déjà « limite » à ce niveau-là. L’hypothétique apport en performances ne justifie pas ça, et encore moins le surcoût conséquent…
    – le glass cockpit: on croit rêver… c’est lourd, relativement fragile et 100% inutile sur un avion de voltige. Ergonomiquement , c’est totalement inadapté car les vitesses et altitudes sont marquées sur un bandeau et non un cadran rond, ce qui en rend la lecture plus lente (obligation de lire la valeur, au lieu de la position d’une aiguille sur un cadran rond). En plus, je doute que Garmin ait testé la résistance du G1000 (puisque c’est ce qu’on voit sur la vidéo) sous 6G…
    – le prix: 250 k€…
    le projet est super, mais laissant la bipale à pas fixe et une instrumentation classique, vous pourrez vendre cet avion à un prix plus abordable, et les clubs sont demandeurs!
    Au fait, est-ce que vous proposez l’aile seule? Histoire de remplacer les ailes C quand elles seront au bout de leur potentiel? Là aussi il y a un marché!
    Bon courage pour ce projet!

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.