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Bras de fer entre la section RSA d’Aix-les-Milles et EDEIS

Depuis le 1er janvier 2018, EDEIS est le gestionnaire d'Aix-les-Milles. © EDEIS

La Fédération RSA, qui regroupe les constructeurs et collectionneurs d'aéronefs, a alerté la communauté aéronautique sur les vives tensions qui règnent sur le terrain d'Aix-les-Milles. EDEIS, gestionnaire de la plateforme, a décidé d'expulser la section locale du RSA, AéroAixPérimental. Le directeur des opérations d'EDEIS explique.

Hormis si la demande de sursis faite auprès du juge aboutit, les membres de la section locale du RSA à Aix-les-Milles, AéroAixPérimental, devront quitter le hangar EH n°1 ce mardi 18 août 2020. Le 20 juillet 2020, un arrêté d’expulsion a été signifié au club RSA dont les membres ont, d’après Dominique Simon, président de la Fédération RSA,  « refusé l’augmentation de presque 1.000 % de leur loyer. »

Selon le Président du RSA, « EDEIS affirme vouloir récupérer ce hangar pour y loger...

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5 commentaires

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  • Ah les anciennes chambres de commerce et d’ outillage public, il semblerait que les multinationales européennes les aient dévorées, peut être un travail de revillagisation sur communes du périmètre, ou bien demander des guitounes réformées de la grande muette ?

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  • Ça me rappelle ce qu’ont connu les membres du RSA ainsi que d’autres clubs, à Etampes (Essonne) lorsque l’ETAT (encore lui) a obligé Aéroport de Paris à prendre en charge la gestion de cet aérodrome, bien qu’il était en dehors du périmètre de sa compétence. Les constructeurs amateurs avaient financé la construction de leur hangar et ADP leur demandait un loyer exorbitant sachant en plus qu’ un jour le hangar serait propriété de ADP. Les amis du RSA ont commencé les négociations en plaçant les montants des loyers sur un compte bloqué. A la suite d’une des premières réunions il en était sorti que les représentants d’ADP venaient de découvrir que les avions légers existaient AUSSI.

    Répondre
  • Monsieur Pannetier,

    Contrairement à vos affirmations AeroAixperimental n’est sous aucune forme liée au Codaam et n’a jamais été sous-locataire du Codaam ; AeroAixperimental regroupe des constructeurs amateurs dont les besoins sont spécifiques en terme d’hébergement de leurs avions qu’ils construisent et dont ils doivent assurer personnellement l’entretien, ce qui nécessite l’entreposage de materiel.

    C’est pourquoi notre association vous a sollicité pour l’obtention d’une COT et ce dès novembre 2018, la demande ayant été reitérée et faisant l’objet d’une proposition concrète qui n’a recu à ce jour aucune reponse, sinon la fin de non recevoir opposée verbalement par Mme Anouck HELBOIS a notre association.

    Edeis est délégataire de service public et à ce titre EDEIS se doit de garantir l’équité de traitement des usagers. Comment expliquez vous que tous les aéro-clubs d’Aix les Milles qui sont elles aussi des associations Loi 1901 bénéficient d’une COT et que notre association, elle, en soit privée, et ce malgré ses besoins spécifiques. AeroAixperimental demande a être traitée d’une manière au moins équivalente à celle des aeroclubs basés.

    Votre représentation locale nous a confirmé qu’il est interdit, dans le cadre d’une COT individuelle, de réaliser l’entretien mécanique des avions. Or c’est pourtant l’objet même d’une association RSA que de construire et entretenir des aeronefs ! Seule l’octroi d’une surface de hangar peut résoudre la difficulté notamment par la souscription des assurances nécessaires.

    Enfin, comment une association comme la notre pourrait faire une gestion correcte de ses membres dans la mesure ou elle ne peut garantir de place à ses adhérents. Si pour des raisons qui sont les vôtres, vous décidez de déplacer des membres dans différents hangars de la plate-forme il ne sera plus possible d’assurer les relations sociales inhérentes à la vie d’une association. Je vous rappelle qu’un club RSA est une structure de partage de connaissances, de savoir faire et d’entre aide qui a permis à de nombreux avions de voir le jour et de plus la sauvegarde du patrimoine aeronautique français au travers de la restauration et de l’entretien d’aeronefs de collection.

    Je vous invite en conséquence a reconsidérer votre position a l’égard de notre association, car elle seule peut permettre d’apporter une solution globale pour pérenniser l’activité de construction amateur, à l’exclusion de tout traitement individuel qui condamne l’activité RSA.

    Gilles Mosse pour AeroAixperimental

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    • Bonjour
      Ah ces français ! Dès qu’ils sont bousculés dans leur petit train-train cela ne va plus. C’est un peu comme les sens interdits modifiés. Il y en a toujours un que cela dérange. Le développement exponentiel des machines RSA développe un trafic accru (imprévu à la création du terrain). Les riverains arrivés après la création de la piste râlent. Le phénomène est récurrent comme le Parisien qui se plaint du coq ou des cloches du village. Mais à un moment donné, il faut décider et trancher, ce qui me parait être le cas ici. Il est nécessaire d’accepter les évolutions de la vie en bonne intelligence pour un intérêt commun ! Celui de voler presque libre la haut.
      Cordialement
      Michel BOUR

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    • par Pilotaillon, peace'nd love warrior

      @BOUR Michel : Le train-train des constructeurs et de l’aéro de loisirs en général …
      Voler, la récompense du bien-heureux qui a en quelque sorte réussi sa vie.
      -« Si à 50 ans, tu n’as pas de zinc, c’est que tu as loupé ta vie ! ».
      A ces quelques messieurs trop tranquilles, j’ai envie de dire que s’ils ne s’occupent pas de leur images de « pépères », leur image s’occupera d’eux : Aix les Milles, Sallanches, où sera le prochain débat ?
      Chez Edeis, ils défendent leur investissement : faire fonctionner la machine endormie.
      N’est-ce pas d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les élus se débarrassent de cette encombrante question ?
      Car en plus d’être « pépères » certains pilotes disposent de vrais pouvoirs de nuisance électoraux, alors la mandature externalise la gestion des infrastructures pour déplacer le débat et faire du bien aux comptes locaux.
      Qui sait au fond ?

      Répondre

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