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L’Europe adresse un signe encourageant à l’aviation générale

La Commission européenne a publié, le 27 mars 2018, le règlement Air Ops Ballon (ou BOP pour Balloon Operations) accompagné des AMC (Acceptable Means of Compliance) et GM (Guide Material). © Patricia Lamy

La Commission européenne vient de publier le cadre réglementaire (OPS Balloon) relatif à l'aérostation qui tient compte des spécificités de l’activité. Une bonne nouvelle pour les autres disciplines qui vont pouvoir s’inspirer de la méthodologie mise en œuvre par l’EASA et l’EFB (European Bollooning Federation) pour aboutir à ce résultat jugé satisfaisant.

Au-delà des aérostiers, cette nouvelle réglementation européenne concerne indirectement tous les autres pratiquants des différentes disciplines aéronautiques. Si l’OPS Balloon Regulation (Regulation 2018/395) s’appliquera exclusivement aux pilotes de ballons, il est intéressant pour tous les autres gens de l’air de suivre cet exemple qui a conduit à un compromis acceptable. L’affaire était pourtant mal enclenchée.

Très schématiquement, le prédécesseur de Patrick Ky à la tête de l’EASA, avait décidé que tout ce qui volait en Europe devait être soumis à la...

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6 commentaires

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  • Bonjour Fildru et bonjour à tous

    Kourou , c’est une petite ville de 25000 habitants , dès que l’on en sort on est « à la campagne » , c’est à dire en savane et forêt amazonienne et …… dans la SOP3 bizarrement classée P .
    D’un coté à 30 km la sortie de la SOP3 est sous la CTR de Cayenne Félix Éboué ….. Pas top et pas d’autres terrains par là !

    De l’autre coté là aussi à 30 km de Kourou ( de l’ordre de 55 km par la route ) la fin de la SOP3 est à Sinnamary où les terrains avions et ULM ont été fermés il y a un bon moment . Reste Saint Laurent du Maroni 150 km plus loin ……

    Il y a bien sur le terrain de Maripasoula à l’intérieur du pays , accessible après deux jours de pirogue ou par avion au départ de Cayenne …….. Rire

    Venez voler en Guyane , c’est sympa , tout est fait pour nous faciliter la vie .
    D’un coté c’est Cayenne Félix Éboué à plus ou moins 70 km de route « bouchonnée » et de l’autre coté c’est Saint Laurent du Maroni qui est à de l’ordre de 200 km ……. mais on y est plus tranquille .
    Amicales salutations aéronautiques

    PS : Une chance , Félix Éboué qui est un aérodrome international n’est pas interdit à l’aviation générale ni aux ULM .

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  • par Bruno de Wouters

    La réglementation européenne en matière d’aviation générale et sportive, bien souvent initiée par les groupes de pression de l’industrie, a pratiquement porté le coup de grâce à l’aspect démocratique de cette activité qui, bien souvent, ouvre la porte vers une carrière aéronautique. Les dépenses engendrées par la nouvelle réglementation (d’une manière non exhaustive : examens médicaux, inspections dans les ateliers « agréés », délivrance des licences, renouvellement des CdN) font que la pratique du sport aérien est devenue financièrement très lourde.
    Si cette réglementation avait engendré une sécurité aérienne plus grande, il serait admissible, bien évidemment, de payer un peu plus. Mais aucune étude sérieuse ne le prouve.
    La technocratie de l’EASA a accouché d’un monstre en la matière. Constatant l’inutilité d’une telle complexité, cette institution essaie maintenant de faire marche arrière, mais elle ne fait que compliquer la situation car plus personne ne s’y retrouve et la sécurité risque d’en payer la note, avec la mentalité qui menace de tourner de plus en plus vers le « pas vu, pas pris » !

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  • Dommage , a cause du P de cette SOP3 ,vous risquez d etre relegues d aeroclub de province ou seuls 5 km sont necessaires pour s y rendre de la ville a un club de grande banlieue ou on doit faire 20 a 30 km pour aller piloter , les franciliens sont dans ce cas , la dgac aura du mal a trouver une solution souple comme des airac ou notam de zone R …
    Peut etre des tours de piste en avion electrique pour enseigner le b a ba vous resterait possibbe dans une mini ctr , bonne chance a vous et aux fusees quand meme !

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  • Bonjour Christophe et bonjour à tous
    Jusqu’à l’établissement de l’état d’urgence et de l’interdiction des vols qui a suivi , les machines , pilotes et passagers étaient dument référencés par les services de sécurité du CSG et sous le contrôle permanent du radar militaire Calypso installé sur la base spatiale .
    Transpondeur et radio obligatoires il va de soit !!
    Il est à préciser qu’une large part des pilotes (et passagers) travaillent sur la base spatiale ou pour elle et sont donc  »très bien connus » du CSG .
    Après la fin de l’état d’urgence la préfecture de la Guyane a levé l’interdiction des vols sur la SOP3 mais le CSG a maintenu l’interdiction de vol et déclenché la préparation de l’expulsion des deux clubs d’aviation pour raison de « Principe de précaution » , appelons ça comme cela……..
    Après des dizaines d’années d’activité avec des contrôles très légers , et des années sous contrôles renforcés sans le moindre problème de sécurité , les deux clubs ayant formé des dizaines de pilotes et participé à la diffusion de la connaissance de l’aéronautique : BIA , journée portes ouvertes , faire voler les handicapés , les jeunes …….
    Les deux clubs sont « jetés » sans ménagement .
    La sécurité à bon dos , les deux clubs n’ayant jamais « écorné » le contrat de la sécurité .
    Le dicton dit : Quand on veut tuer son chien on l’accuse d’avoir la rage .
    Meilleurs salutations

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  • Bonjour la Guyane ?
    On peut effectivement se poser la question de la nature de la zone qui entoure le CSG…
    Une zone P qui englobe un aérodrome avec activités aviation générale est pour le moins étrange…
    Une zone Réglementée autorisant la pénétration aux seuls aéronefs listés par le gestionnaire et fonction de l’activité du centre spatial serait tout à fait adaptée.
    Équipés de transporteur mode S (le radar du mont Vénus est j’espère mode S), ces aéronefs seraient aisément identifiable.
    Bon courage au Kouroucien
    CD

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  • Bonjour à tous

    Que l’Europe soutienne l’aviation générale ? Cela devrait se savoir !

    Installés sur l’aérodrome de Kourou en Guyane française (SOOK) depuis bientôt 50 ans pour le club avions ACK et 30 ans pour le club ULM 16/34 ceux ci sont informés de la volonté du Centre spatial Guyanais (CSG) et du Centre National Études Spatiales (CNES) de les faire partir très rapidement de cette plateforme .
    Le mot « chassés » serait plus approprié.

    Ceci sans aucune proposition alternative ni aucune possibilité viable d’installation ailleurs .

    Il faut préciser que l’ESA ( donc l’Europe ) est le principal acteur de la base spatiale .
    Notre dernier soutient était l’ESA qui avait payé une partie du hangar et sur qui on pouvait compter à l’occasion .
    L’ESA sous la pression du CNES/CSG et des « hautes autorités » nous a abandonné en raz campagne , tout comme la DGAC il y a un moment ……

    L’aérodrome de Kourou (SOOK) est une particularité remarquablement tordue de l’application des zones dangereuses interdites P : Toute la zone entourant le CSG , dénommée SOP3 , est classée P sur 60 km de long centré sur Kourou et 20 km de large.

    La mise en zone P est contraire aux règlements de la DGAC , seules les zones sensibles et/ou dangereuses devraient être des zones P
    Comme autour des des centrales nucléaires ou autour des usines chimiques dangereuses en métropole par exemple .
    Le reste de la SOP3 devrait normalement et réglementairement , être une zone R .

    Si le même schéma de zones P était appliqué en France métropolitaine il serait impossible d’y voler !!!

    Il faut préciser que l’éviction du terrain de Kourou a pour base une possible atteinte de la sécurité du Centre de lancement (CSG) par les deux clubs .
    Ces deux clubs d’aviation n’ont jamais enfreint les règles de sécurité du CSG depuis leurs créations …….

    Salutations aéronautiques

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