La culture aéronautique du bois… © Gil Roy / Aerobuzz.fr
Vous êtes peut-être resté sur cet éternel schéma de la structure macrographique du bois que l’on retrouve partout, dans les normes et les bouquins techniques sur le bois. Il faut se précipiter sur ce MOOC, nouvelle (déjà ancienne !) forme de communication, de cours approfondis devrais-je dire.
Si vous aimez le bois (ce matériau d’avenir pour la construction des avions légers (les Robin, Fournier, Mudry sont éternels, 100% en bois)), vous saurez tout...
8 commentaires
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« matériau d’avenir pour la construction des avions légers »
Vraiment ? C’est une blague ?
Lorsque l’on voit un Dynamic WT9 ou un VL3, je dirais que l’avenir et plutôt (et cela depuis longtemps) dans le composite et le carbone non ?
Non ce n’est pas une blague, peut-être une utopie car notre société voit disparaître à la vitesse V les ingénieurs, les menuisiers etc. capables de ou ayant la volonté de traiter de manière plus rationnelle, en design, en production, cette techno si prometteuse.
Pourquoi si prometteuse ? Il suffit de regarder dans le rétroviseur, nos plus vieux « Jodel » volent depuis 60/50 ans, reste-il d’anciens planeurs « Cirrus », « Phoebus », en fibre de verre, planeurs très bien conçus, en état de vol ?
Dans quel état de vieillissement seront les WT9, VL3 etc. que vous vénérez. Quel en est le coût par rapport à ce que serait un avion bois bien conçu et bien produit: là je vous rejoins car on entre dans le domaine de l’utopie !
Et si vous croisez un véritable expert en composites, objectif (c’est rare), il vous confirmera que ce n’est pas une blague.
Bonjour
je ne vénère rien, je regarde de façon réaliste les aspects attractivité du produit, performance, et coût.
Je ne pense pas qu’aujourd’hui un avion en bois fasse rêver l’acheteur potentiel ou le futur acheteur. Je suis curieux de voir quel type de machine et a quel coût (achat et entretien) peut renaître un avion autour de ses technos.
Le Pheobus était la première génération de planeur composite (pas entièrement composite d’ailleurs), donc forcement pas abouti. Si l’on regarde la 2e génération, on voit par exemple qu’il y a encore énormément de LS1 (1968, cela fait donc 49 ans) en très bon état de vol. Leur cote sur le marche de l’occasion est anormalement haute (pour une raison de coefficient en compétition).
Je vous souhaite bonne chance dans votre entreprise, en souhaitant que vos constructions trouvent leur marché et leur clients.
Dans les faits, vous avez raison (votre conclusion) car les constructeurs d’avions français (d’avions bois) ont disparu, pour diverses raisons, après des décennies de bons et loyaux services, en terme d’attractivité et de coût. Reste Issoire, dont les avions, pourtant bien conçus, ont du mal à percer.
Ces 3 constructeurs n’ont donc pas eu le temps de proposer, dans les trois aspects que vous proposez, une suite à leurs conceptions préférées (en terme de matériaux). Ils se seraient d’ailleurs peut-être laissés « attirer » par les sirènes du tout composite.
Le succès des avions tels que WT9 etc.. est sans doute, et d’abord, à mon avis, dû à la classif ULM.
On est donc loin de la discussion « Composite/Bois » et je suis le premier à regretter qu’aucune « relève » ne puisse, sur vos 3 aspects, proposer de solution bois. C’eut été intéressant, mais relève de l’utopie.
Le bois, l’avenir de la construction d’avions légers:
Qui pourra s’offrir un avion bi-place (exemple Sonaca) à 175.000 € (sans doute HT) en prix de base, qui va monter à 250.000 € en TTC tout équipé. Où va-t-on ?
Je ne sais pas si le bois est « la » solution, mais à égalité de main d’oeuvre, le prix matière (entre carbone/alu/bois) risque de faire toute la différence, avec en plus une certaine simplification de la certification.
M’enfin, je n’ai pas la science infuse !
il y a un problème dans les dates.
Quel problème ? Vérifier avec le site internet.6
Mauvaise frappe: je voulais dire « voir le lien internet » pour les dates » !