Accueil » Transport Aérien – brèves » Le BEA fait parler les boîtes noires du Boeing 737 abattu par l’Iran

Le BEA fait parler les boîtes noires du Boeing 737 abattu par l’Iran

Le FDR (Flight Data Recorder), l'un des deux enregistreurs de vol du Boeing 737-800 ukrainien abattu par l'armée iranienne le 8 janvier 2020. © BEA

Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile annonce avoir réussi à décharger les informations contenues dans l’enregistreur des sons du cockpit (CVR) du Boeing 737-800 d’Ukraine International Airlines (vol PS752) abattu par erreur par la défense iranienne, le 8 janvier 2020.

La direction de l’aviation civile iranienne a confié au BEA français l’ouverture des deux enregistreurs de vol du Boeing 737-800 ukrainien. Sur son compte twitter, le BEA a annoncé en milieu d’après-midi, le 20 juillet 2020, que les données du CVR (Cockpit Voice Recorder) avaient été correctement déchargées et qu’elles allaient être transférées aux autorités iraniennes de l’aviation civile. Dans la foulée, les opérations de déchargement des données de vol (FDR, Flight Data Recorder) ont débuté.

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

8 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Donc on ne paye plus les transports en commun car de toutes façons ils roulent, on ne paye plus les péages autoroutiers car on n’use rien, on ne paye plus les fruits et légumes car de toutes façons ils seront jetés … Cela me fait penser à un système politique très en vogue à l’Est dans les années 50-60-70, tellement génial que même ses promoteurs l’ont abandonné. Par contre le système du « utilisé = payé », lui fonctionne toujours; un hasard sans doute.

    Répondre
    • Pour ceux qui sont passés par ces pays, le paiement était toujours en vogue. Il ne faut pas avancer des choses qui sont inexactes (pour rester poli) par idéologie qui veut que l’on aie toujours le porte monnaie à la main et remplir les poches d’ « actionnaires ».
      Certains parlent quelques minutes avant d’avoir pensé …
      Une affirmation sans réflexion, que dit-on de l’économie des coûts externalisés induite par la gratuité — simple effet, développé en économie primaire (même capitaliste).

      Répondre
  • @ Garfield,
    il y a une autre façon de voir les choses: on s’occupe de ce qui nous regarde et on réduit les effectifs mais c’est peut-être un peu simpliste.
    Il vaut mieux en effet qu’ils maintiennent leurs compétences, qui sont extrêmement variées, qu’on leur conserve leur budget pour le matériel mais qu’ils arrêtent de bosser gratuitement pour des états/compagnies/constructeurs qui ont les moyens financiers, voire par les responsables de l’accident, en l’occurrence l’Iran.
    D’ailleurs, pourquoi l’Iran n’a pas demandé au NTSB de faire l’analyse puisque c’est un Boeing?

    Répondre
  • Un Boeing ukrainien abattu par des missiles russes tirés par des Iraniens…
    et le CVR finit au Bourget où le BEA bosse gratuitement pour eux mais payé par nos impôts!
    Sommes-nous donc si riches?

    Répondre
    • Etes-vous sûr de ce que vous affirmez ?

      Répondre
      • Oui, Gil, j’en suis sûr.
        C’est une ingénieure du BEA que nous avons rencontré dans notre labo d’électronique pour qu’on analyse ensemble le contenu d’une mémoire non-volatile extraite d’un équipement embarqué qui nous l’a expliqué.
        Non seulement le BEA est compétent mais en plus ils ne facturent pas, alors ça attire du monde.
        C’est comme les Italiens et Suisses qui viennent faire du hors piste chez nous : ils savent bien que le PGHM ne leur présentera pas la facture.

        Répondre
      • D’un autre coté, comme leurs salaires leurs sont versés de toute façon à la fin du mois, ils ne nous coûtent pas plus quand ils sont occupés que quand ils « ne font rien ».
        Comme en ce moment ils ne doivent pas avoir une intense activité, autant qu’ils maintiennent leurs compétences ou en acquièrent de nouvelles.

        Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.