Les liaisons des porte-avions américains avec la terre se font essentiellement avec les COD, des avions cargo capables d’apponter et d’être catapultés. Un sport un peu extrême qui mérite bien un détournement de devise nationale. Bienvenu à bord. Reportage.
Quand l’aéronavale française travaille les qualifications à l’appontage, le Charles de Gaulle évolue en Méditerranée, à quelques dizaines de kilomètres des côtes. Il arrive qu’en fin de journée, le bateau se rapproche de la rade de Toulon pour embarquer du personnel. Les transferts se font alors en barcasse, une grosse chaloupe à moteur dont les émanations de diesel embaument les passagers installés sur des bancs, au fond du bolide.
Le C-2 Greyhound, la « barcasse » de l’US Navy
Une bâche les protège des...
5 commentaires
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Beau vol, cher monsieur Lert ! et bien raconté de surcroît. Continuez…
En avoir pour l’Aéronavale ? vieux serpent de mer, depuis plus de 40 ans. En attendant on utilise les hélicos, voire les Hawkeyes…
Merci pour ce beau récit, vous avez vraiment un don littéraire, on s’y croirait.
Quel ministre des armées finira par obtenir 100 M€ de rallonge budgétaire afin que la Marine nationale dispose de 2 C-2 pour le Charles de Gaulle ?
On vit ces moments forts. Veinard!
Génial. Et fort bien raconté. Moi catapulté/apponté en Zéphyr, c’était je pense plus confortable … Même si …..
MP