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Fin de confinement low cost

« Les sacs sont maintenant à 1 euro ». Retour à la case départ. Comme si rien ne s’était passé. Prêt à tourner la page ? Pour un euro de plus, un euro seulement, easyJet offre à ses clients confinés la possibilité de partir avec un bagage de soute, un vélo, des clubs de golf, une planche de surf ou encore des skis. Inimaginable avant le Covid-19 : à l'époque, même le deuxième bagage de...

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40 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Automatisé sans virus c’est prouvé ; je vous fais remarquer que Lille et Toulouse et Paris tournent sans pilote à bord (je parle du TC) ces lois seront applicables bientôt à tout transport terrestre, maritime ou aérien ; le premier à en avoir bénéficié fut l’ascenseur (en envoyant chômer les liftiers de tout poil) Maître des cieux, maître des lieux ! ou mettre des cieux et des lieux à disposition : On en remplit des camions. Le Transport en Commun, pour qui, pour quoi ; aujourd’hui il en prend un « coup dans la tronche », on l’a voulu, on l’a grandi, toujours un peu plus chaque jour 1place, 10 places 100 places 1000places et palaces. Ne fait-on que gaspiller la ressource, même avec moins de 3litres au 100 par passager. Entre parenthèse une question de fric pas plus. On en déplace du monde, on s’enlace ou on s’en lasse, peu importe le fil qui menace. Le coup de pub pour remplir et repartir comme en 40. Mais quarante, c’est la quarantaine, on ne va tout de même pas remettre les œufs fragiles dans le même panier, quitte à les contaminer ensembles (cf. les navires de croisière), avant il faut les vacciner, car le masque à deux balles ne filtre qu’à 70%, tient encore une question de fric. Alors que la traversée de Paris est une menace, j’avais envie de tourner autour de la planète, voir comment elle est faite, rencontrer, échanger, admirer, sentir et ressentir, si c’est pour en perdre la tête ou en perdre la vie, peut-être serait-il préférable de visionner les webcams en humant les parfums édulcorés lointains par les générateurs olfactifs « Ophones » ? Pascal bientôt au chômage partiel pour manque de clients donc de revenus dans le Transport en Commun, bientôt à la retraite et statistiquement contaminable, tient comme le temps passe vite et que l’espace se resserre ; ça ne sent pas si bon que ça l’à venir. Soyez positifs, bon courage à tous, le bout du tunnel arrive et le coup de soleil avec, santé à tous!

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  • Je ne comprends pas cet article, ne parviens pas à saisir le message qu’il tente de faire passer. Et pourtant, j’ai relu plusieurs fois.
    Est-ce d’accabler une low cost qui tente de relancer son activité par une promotion ?
    Est-ce d’accabler le modèle low cost en général ?
    Est-ce de dire que la promotion démontre que son absence préalable s’apparenterait à un abus tarifaire qui aurait volé les passagers ?
    Est-ce de dire qu’on devrait orienter nos choix de transporteurs vers les plus chers, au motif qu’on les prétendrait « plus vertueux » que la vilaine low cost ?
    Est-ce de dire qu’une compagnie, parce qu’une épidémie l’a quasiment terrassée, devrait reprendre son activité en révolutionnant son modèle économique, et le cas échéant, au nom de quoi ?
    Est-ce de dire que les low cost devraient disparaître par suicide volontaire de leurs dirigeants ?
    Est-ce de dire qu’il faudrait bouder les low cost, pour aller payer plus cher pour un service identique, lorsqu’il existe en court courrier chez les concurrents ?
    Je relis une dernière fois, et vraiment, je ne comprends pas cette tribune.
    Si Aérobuzz peut me proposer une explication de texte en quelques lignes, je suis preneur, et impatient de la lire.
    En l’état, je ne vois pas l’intérêt de ce texte sibyllin, dont les interprétations possibles m’effraient un peu.
    En me cantonnant à lire, je me demande bien ce qu’elles ont fait de si mal, les low cost, pour justifier les réflexions assénées dans cet article.
    Je peux me tromper, je peux être devenu subitement très bête et avoir perdu tout discernement, mais j’ai l’impression de lire un procès d’intention qui tombe bien mal, alors que le secteur du transport aérien, au moment où j’écris, ce sont surtout des avions cloués au sol, des compagnies disparues et d’autres qui agonisent, et puis dans le cortège funèbre, des hommes, des femmes qui se retrouvent sur le carreau, avec peu d’espoir de retrouver, à court terme, un salaire, le job de leur rêve, le retour sur investissement de qualifications onéreuses.
    Vraiment, j’en reste comme deux ronds de flanc en lisant un truc pareil…

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    • Pourtant c’est simple à comprendre : le modèle économique des low cost, qui a réussi à doubler le trafic aérien en quelques années, qui s’est construit sans que nous ayons levé le petit doigt, et dont l’analyse fait apparaître une dérive consommatrice participant à augmenter un risque planétaire climatologique sans précédent, peut-il, à la faveur d’un événement fortuit, être remis en question ?
      Pour ceux qui craignent les récessions économiques, quoi que vous fassiez (balancer tout le CO2 possible, ou repartir sur de bonnes bases atmosphériques), vous y aurez droit, à quelques années près. Nous avons réussi à être pris dans un étau. Choisissez maintenant intelligemment la meilleure solution (court-termiste, ou pour vos enfants).

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      • Si c’est ce message que tente de véhiculer cette tribune : alors, à l’occasion de cette crise sanitaire mondiale, on devrait saisir cet événement pour prétexter de la fin des compagnies low cost ? C’est bien cela que vous dites ? Au nom de quoi ? Que les low cost ont fait doubler le traffic aérien ? Cela ne me semble pas légitimer leur fin, cet argument. Cette crise non plus. Par ailleurs, le CO2 n’est pas un polluant, et quelques jours plus tôt, on pouvait lire ici une tribune de Catherine Maunoury défendant, au sens large, l’aviation, dont les loisirs et la compétition. Etonnant, dès lors, de vouloir fusiller les low cost parce que le monde tousse. Les low cost ne sont coupables de rien. On pourrait souhaiter la mort de Dacia, la mort d’Amazon, la mort des hypermarchés, la mort des hôtels low cost, parce qu’il est venu le temps, et qu’on a des difficultés respiratoires. Le bon prétexte… Du raisonnement à la Greta, venant de professionnels de l’aérien… Consternant.

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    • Il ne s’agit pas de condamner easyJet mais d’ouvrir un débat que je souhaite constructif. Cette chronique est la onzième de la série Dépose-Minute, et je suis plutôt satisfait des échanges qu’ont suscité les précédentes. Et celle-ci aussi. La plupart des lecteurs argumentent et acceptent la contradiction.
      Ouvrir le débat ne signifie pas dans mon esprit jeter de l’huile sur le feu et ensuite compter les points.

      Dans ce onzième « Dépose-Minute » le sujet dépasse largement le cas d’easyJet qui est loin d’être la pire des compagnies low cost. J’y connais des pilotes qui s’y sentent très bien et en tant que client régulier j’y trouve mon compte.

      J’ai pris l’exemple de cette promotion à 1 €, comme j’avais réagi, il y a quelques mois, à une publicité 4x3m de Vueling dans le métro parisien, proposant le vol Paris-Saint Jacques de Compostelle à moins de 35 €.

      Je ne me suis pas fait une spécialité de dénoncer les promos des low cost. Si Aerobuzz était un site d’info automobile, j’aurais pu mettre en avant ces publicités à la radio pour des voitures « suréquipées« . En optant pour une voiture suréquipée, vous achetez (même si ils sont offerts, vous les payez d’une manière ou d’une autre) pour des équipements et des accessoires dont vous n’avez pas besoin et dont vous ne vous servirez pas. C’est là où je voulais en venir. Ne cherchez rien d’autre dans le Dépose-Minute N°11.

      Le low cost d’accord, mais pas à n’importe quel prix !

      Un autre exemple nous est donné avec la grande distribution qui cherche par tous les moyens à réduire les coûts et à fonctionner avec le minimum de personnels payés au raz des pâquerettes. D’où les caisses automatiques pour remplacer les caissières. Sauf qu’en ce moment, dans les supermarchés, ce sont les caissières qui sont en premières ligne, celles-là même dont les financiers aimeraient bien se débarrasser. Elles vont bosser la boule au ventre et ce n’est pas leur faire injure que de dire qu’elles n’y vont pas pour soutenir l’effort national, mais juste pour toucher à la fin du mois leur salaire de misère. Elles ont encore plus de mérite et il faudra s’en souvenir quand on en aura fini avec le Covid-19.

      Sauf que je crains que nous tournions trop vite la page et que nous retombions dans nos travers. Voilà où je voulais en venir avec ma promo à 1 €.

      Gil Roy

      Répondre
      • C’est la question de l’utilité du « transport aérien de masses » que vous soulevez Gil. On peut débattre de son utilité vs inutilité, de son aspect nécessaire vs aspect superflu. Cela dit, si les low cost existent, c’est bien qu’il y a une demande, des billets vendus, des passagers qui les achètent et remplissent les avions. Ce modèle crée de la richesse économique et de l’emploi. Dénoncer le côté superflu, la promotion qui tente de faire vendre des billets et accroître une trésorerie qui a du bien s’éroder, c’est dénoncer le fait qu’une compagnie tente de survivre, dans la logique de son modèle. Comment imaginer d’un coup, qu’Easyjet se mette à déclarer que ses tarifs et offres commerciales vont se calquer sur le modèle British Airways ou Air France ? C’est juste impossible. A n’importe quel prix, une compagnie doit tout tenter pour survivre. En respectant la sécurité, et rien d’autre. Si Easyjet ne fait pas cela, d’autres compagnies le feront. C’est évident. Et celles qui n’auront pas tenté de faire du volume, elles mourront.

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      • Je ne me suis pas fait comprendre. Désolé, mais vous me prêtez des intentions qui ne sont pas les miennes. Déconnectez mes propos d’easyJet et vous prendrez ainsi plus de recul.

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    • par Jean-Baptiste Berger

      @Macmanus
      Vous avez plus que raison.
      Il ne faut pas prendre prétexte de cette crise sanitaire pour TOUT remettre en question.
      C’est juste de la récupération d’associer cette épidémie à la relation supposée de la survie de la planète avec le transport aérien.
      Par contre, si elle est correctement analysée, cette crise (et surtout la crise économique qui en est la conséquence) devrait remettre en question la mondialisation voulue et imposée par les Choros, Picketty et autre Attali en mettant en perspective la fragilité et la dépendance de nos vieilles nations traditionnelles avec la Chine, d’une part, et les USA de l’autre.
      Cette course à l’armement des financiers a totalement dévoyé la notion d’Europe citoyenne voulue par ses fondateurs (et qui, comme par hasard, a toujours été entravée par les Américains) .
      Depuis Sarko, qui a superbement ignoré le vote des Français contre cette Europe du pognon spéculatif en signant le scélérat traité de Lisbonne à Micron qui semble en découvrir les conséquences à la lueur de cette épidémie, tout a été fait pour qu’un virus microscopique anéantisse notre pays !
      Les Allemands, en bons gestionnaires, avaient, semble t il, mis des garde foux nationaux à cette folie financiaire qu’ils ont largement imposée .
      Ils avaient au moins préservé leur indépendance hospitalière.
      Ils ont beau jeu, aujourd’hui, de faire semblant d’être généreux en ouvrant un peu les vannes de la BCE qui a, rappelons le, accumulé des milliers de milliards d’euros de réserve en nous les prélevant sous forme d’impôts; (Eh oui, les milliards de garantie qui sortent miraculeusement pour nous éviter le pire…c’est les nôtres ! et on peut quand même se demander si acheter quelques masques sanitaires « au cas ou » n’aurait pas été plus efficace que de laisser les banquiers nous payer (avec nos sous) ceux dont on n’aura déjà plus besoin quand ils arriveront dans les pharmacies !
      Les réels changements que notre société doit faire sont ceux-ci :
      -Relocaliser ce qui est vital pour notre pays (la production des réserves de matériel médical de crise en fait partie)
      -Mettre au point un système financier (pourquoi pas Européen) qui exclue les facilités spéculatives offertes aujourd’hui à des voyous, qui « jouent » avec les valeurs des entreprises grâce à des algorithmes et des outils informatiques incontrôlables par les autorités nationales, et qui font que, d’une simple perte de production matérielle de quelques mois, sans destruction de l’outil, contrairement à l’état de « guerre » qu’on nous explique, on aboutit à une catastrophe économique avec des dégâts humains hors de proportion avec les causes !
      Et je ne suis pas hostile aux « low cost », il suffit juste que les autorités nationales qui les acceptent sur leur territoire soient capables de leur faire appliquer les mêmes règles que les compagnies régulières;
      Ca semble être largement le cas pour Easy jet.
      On peut en douter pour Ryanair, qui a, souvent avec l’appui des collectivités locales Françaises, « viré » les compagnies autochtones et a encore bénéficié, en pleine crise, d’un soutien de notre prétendue justice qui refuse d’en condamner les pratiques anti-sociales douteuses .
      Avec des hommes politiques « collabos », on n’en sortira pas !

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      • La question des low cost n’est pas là ! C’est la question de l’avenir atmosphérique dont on parle, et qui est valable aussi pour le charbon, le transport dans son ensemble, l’industrie, le chauffage, la construction etc… Le maître mot est DECARBONER.
        Certes, l’aviation est un petit ruisseau, mais vous connaissez l’adage.
        Que fait-on dans le monde de l’aviation :
        – d’un côté on dit « on va réduire les émissions de CO2/passager/km » (très bien).
        – de l’autre, on met en place un système qui augmente le nombre de passagers, voire le nombre de km, ou encore le ratio passagers/km (low cost).

        C’est comme si un alcoolique vous disait pour s’en sortir « j’ai réduit la quantité d’alcool dans mes verres », mais qu’il en boit plus qu’avant.
        Vous comprendrez qu’il va avoir du mal à désalcooliser…..

        Répondre
    • Je ne ferai pas de procès d’intention à EasyJet je dirai simplement qu’ils ont monté un coup imparable pour les pauvres voyageurs impactes par le confinement. Vous pouvez demander un avoir valable un an pour passer nouvelle commande donc voyager jusqu’en 1922+ un bon de 5€ …..le pactol … oui MAIS ….. IMPOSSIBLE DE joindre cette cie soit par tel soit par mail!!!!! Qui sont les dindons puisqu’impossible de changer quoi que ce soit. Très honnête comme attitude MM. les dirigeants EasyJet.

      Répondre
  • Un choix cornelien entre celui de recommencer a vivre peu a peu comme nous en avions l habitude en replongeons davantage vers la catastrophe sanitaire, (il n y a pas de miracle) ou bien continuons de vivre en confinement pour un temps en acceptant l aneantissement partiel ou total et definitif de l economie.
    Aucun de ces choix ne serait sans consequences ni pour les pays riches ou pour le moment, seul le covid continue son oeuvre, ni pour les pays pauvres ou en plus de la menace du covid, la famine refait surface.
    Un ‘piege’ serait il tendu a l humanite dans lequel elle se serait enferree au point qu aucune solution ne lui appartiendrait?
    Scenario cataclysme ou la creature se venge de son createur. Le covid dictant naturellement ainsi sa propre loi et decidant du devenir de la planete.
    L histoire des pandemies raconte que certaines d entre elles sont apparues comme elles ont disparu, emportant au passage leurs lots de vies sans donner de reponse face a une humanite impuissante. Tant qu a etre un temps soit peu acteur de son destin, dans cette vie qui nous est si chere et pour qui sait mesurer combien ne serait ce qu une journee d hopital peut changer votre vie a jamais. Le comble ne serait il pas de se retrouver sous assistance respiratoire (avec les consequences et les sequelles que cela entraine dans l annee qui suit) au dernier jour du dernier confinement….Pour un euro.

    Répondre
  • Bonjour,
    Je suis triste de voir ce manque de bon sens (?) qui au mieux est régis par de bonnes intentions et croyances, mais souvent mû par un instinct grégaire (Greta, les permaculteurs,etc.).
    Oui il y a et il y aura des promotions pour relancer la machine à cash, autant dans le transport aérien que dans les bars et restaurants de bord de mer, cette même mer polluée par tout un chacun et les « vilains » plaisanciers.
    Je m’étonne surtout de lire un tel article sur le site d’aerobuzz où régulièrement il y a peu, je pouvais lire des articles sur les chiffres en hausses de tel ou tel aéroport, compagnie, constructeur.
    Est-ce que l’aviation doit rester l’apanage des riches ou partagées par tous?

    Répondre
    • L’aviation est et doit rester l’apanage des riches bien sur.
      Et surtout payées par le plus grand nombre.
      Comme c’est le cas pour l’automobile.
      Cordialement,
      Philippe

      Répondre
      • … comme c’est le cas pour tout ! La Chine est devenue l’usine du monde pour nous permettre de nous offrir ce que les coûts (sociaux) de production occidentaux réservaient auparavant aux « riches ». En un sens, tant mieux pour nous… Contemplons aujourd’hui le résultat. Encore une histoire de poutre et de paille 🙂

        Répondre
    • Toutes les personnes un peu censées que je croise ou que je lis, estiment toutes qu’aller prendre un verre à Prague pour 40 euros l’A/R, n’est pas respectueux de notre planète, et relève d’une inconscience parfois animée par l’ignorance.
      Ce n’est pas une question de riches ou de pauvres. C’est une question de responsabilité.
      Les bonnes intentions et croyances ne sont pas mues par un instinct grégaire, mais par la réflexion scientifique. En revanche, rester dans le déni vous amènera effectivement vers une société grégaire, car les lois de la physique auront tôt fait de balayer celles des hommes, et vous serez bien obligé d’être un mouton, faute de ne pouvoir faire autrement. Alors choisissez : sortir du déni et trouver des solutions intelligentes, ou risquer d’être le mouton dans quelques années…

      Répondre
      • Bonjour L’égoïsme humain est hélas dominateur et en opposition avec le bon sens écologique et économique. Les vieux démons ne meurent jamais. Au mieux ils se cachent pour mieux ressurgir.
        Cordialement
        Michel Bour

        Répondre
      • par Un autre philippe

        Surtout que 40 euros aller retour ce n est même pas le prix du fuel par pax. Mais bon ce n est qu un prix d appel pour une dizaine de billets en général.
        On se demande alors qui paie la différence entre le coût réel du vol et le prix payé par le pax

        Répondre
  • Et Aerobuzz va montrer l’exemple en arrêtant de publier systématiquement un lien vers Amazon pour ses conseils de lecture?

    Répondre
  • Bonjour Gil
    Une solution avec un grand mot ! Désintoxiquer par le refus du superflu et de la tentation ! Adam en croquant la pomme n’y avait pas résisté ! Alors que dire de l’évolution de l’humanité depuis de ce temps ? La société s’est construite sur une économie de la tentation !
    Difficile de repartir aux fondamentaux !
    Cordialement
    Michel BOUR

    Répondre
  • En fait, un euro c’est encore trop cher comparé aux « vraies » compagnies aériennes qui ne font pas payer les bagages en soute, et dont une grande partie se sont d’ailleurs empressées de copier les low costs lorsque ces dernières ont décidé de facturer ce type de bagages.

    Répondre
  • Ouf, le dernier paragraphe me rassure…
    La responsabilité d’un modèle correct pour l’avenir du genre humain doit (et non pas devrait) se retrouver dans toutes les couches. Du citadin trentenaire épris d’un violent désir d’évasion, aux instances internationales dont les prises de position devraient être courageuses, pour empêcher cette dérive mortelle (et pas seulement appliqué à l’aviation, qui a besoin avant tout de la rectification d’une dérive, et d’un assainissement de ses méthodes, au moins dans l’urgence).
    Alors, il va falloir assurer les dégâts, reconvertir tout cette population qui nécessairement viendra alimenter le monde du chômage, assurer la baisse de PIB, assurer la baisse de revenus de ceux qui vivent du tourisme. Cela ne peut passer que par des sacrifices, pécuniaires bien entendu, du reste du monde, au moins le temps de rediriger les laisser pour compte et de les reconvertir sur des pans de l’activité planétaire qui ne manqueront pas de se présenter dans le bouleversement souhaité. Il est bien là le mot solidarité. Il ne faut pas se mentir, il ne faut pas faire les vierges effarouchées, il faut assumer nos responsabilités, se retrousser les manches, pour offrir à nos descendants un monde épuré de nos conneries.

    Répondre
  • par Jean-Baptiste Berger

    On va forcément assister à d’autres « promos » du même genre, on peut juste, au lieu de s’indigner, souligner l’audace du patron d’easy jet.
    Gil a raison, ça pause le problème du demi tour rapide, mais dans un contexte de programmes de vol réduits, le temps d’escale n’est sûrement pas un souci majeur !
    Les patrons de compagnie aérienne ne cherchent rien d’autre qu’à faire survivre leur activité et donc le travail pour des milliers de salariés.
    Les nouveaux « bobos écolos » sont tous sur le pont pour blâmer les activités qui ne les intéressent pas (ou plus, après en avoir bien profité pendant des décennies..)
    Ils se moquent pas mal du sort de tous ceux qui vont être « sur la paille » après cet épidémie.
    Ils se trouvent, en fin de vie, une nouvelle cause à défendre, l’environnement, mais à condition que ça n’affecte pas leurs passe temps personnels….
    Se laisser embrigader par Gréta Thunberg (qui a pour elle l’excuse de l’innocence, de la naïveté et de l’inexpérience de la jeunesse) est, au mieux, une preuve d’idiotie, au pire celle d’une grande hypocrisie.
    Bien évidemment qu’il faut faire attention à notre environnement, mais de façon censée, pas dogmatique ou religieuse !
    On se tue à répéter que l’aviation ne représente que deux pour cent des émissions totales des gaz à effet de serre.
    L’agro alimentaire, le batiment et …la simple respiration des huit milliards d’êtres humains qui peuplent aujourd’hui la planète constituent les 98% qui restent !
    Le flygskam est une posture de lâche.
    Le véritable fléau pour l’humanité…c’est l’homme lui-même et la seule et unique façon de se prémunir de ce suicide collectif est le contrôle (et si possible la réduction pilotée) de la démographie.
    Seulement, dire ça n’est pas politiquement correct, et on s’oppose alors à une autre caste de « bien pensants » qui proposent comme solution le partage équitable des ressources avec les populations des continents où les hommes ne savent pas se servir d’une capote et les femmes sont fières de leur être soumises !
    ..Et jusqu’à quand ?
    Pour l’instant, avec la méthode du partage, on pourrait (ce n’est pas encore le cas) alimenter à peu près tout le monde avec deux bols de riz et un litre d’eau par jour…
    Dans vingt ans, ce sera la moitié de ces rations…. (et cela même si plus aucun avion ne décolle à partir de demain !)
    Et dans un siècle, comme les dinosaures et les mammouths qui ont bouffé toute l’herbe des territoires qu’ils occupaient en maitres…les hommes disparaitront !
    Alors comment faire pour se sortir de ce cycle infernal sans tomber dans l’écolo-démagogie des bien pensants ?
    Je n’ai pas la solution miracle.
    Je pense juste que les esprits les plus brillants de la planète (Cousteau en faisait partie, qui avait déjà alerté le monde sur ce problème il y a quarante ans) devraient se mettre à réfléchir « fissa fissa » sur la question, histoire de proposer des méthodes douces et acceptables par tous pour éviter que les trois quarts de la population ne soient éradiqués brutalement par le quart qui aura le moins de scrupule (guerre totale…pour bouffer !)
    Seule l’éducation (ça ne doit quand même pas être si difficile que ça de s’enfiler un bout de plastique sur la zigounette à chaque pulsion, un peu de désobéissance religieuse, dans ce cas, ne peut être que salutaire !) et un programme d’incitation à la diminution de la procréation (les chinois l’on fait brutalement, on pourrait déjà commencer, chez nous, par ne plus donner de primes aux couples qui veulent faire un troisième enfant !, ça n’interdit à personne d’avoir une famille nombreuse, mais ça éviterait à certains de se faire une rente avec : liberté protégée, démographie ralentie).
    L’homme dispose d’un (tout petit, apparemment) avantage sur le dinosaure : sa capacité à réfléchir.
    Au lieu de se gargariser en posture  » c’est moi qui suis l’écolo le plus radical, j’interdis à tout le monde de pratiquer des activités inintéressantes pour moi ! » chacun devrait mettre ses neurones à contribution pour proposer des solutions à LA SEULE MENACE REELLE SUR L’HOMME ET SON ENVIRONNEMENT : LA DEMOGRAPHIE INCONTROLEE.

    Est-ce que cet épisode traumatisant va permettre aux gens intelligents de recentrer le débat ?
    …..Je l’espère sincèrement.

    Jean Baptiste

    Répondre
    • bien dit ! Un seul problème : la croissance démographique incontrôlée . En germe dans tous les futurs conflits

      Répondre
    • Juste pour votre information : le niveau actuel de GES que nous avons atteint dans l’atmosphère va y rester pour plusieurs siècles, nous garantissant une montée en température au-delà des 2° d’ici la fin de notre siècle. Toute molécule de GES balancée à partir de maintenant ne fait qu’aggraver l’emballement du système (ce dont vos enfants vous remercierons…). Autrement dit, dans l’expression « Bien évidemment qu’il faut faire attention à notre environnement, mais de façon censée, pas dogmatique ou religieuse », vous avez là toute l’inconscience scientifique. La sonnette d’alarme a été tirée il y a plus de 30 ans. Le monde industriel n’en a eu que faire. Il a été dit que le mur serait d’autant plus dur qu’on y va vite, et tout ce que vous proposez là est de continuer à accélérer. Mettez bien la ceinture, sur le siège de votre descendance…
      Alors, bien sûr que le transport aérien ne représente pas une forte grandeur (plutôt 5% que 2 ou 3, depuis que le trafic a doublé), mais commençons par donner l’exemple aux pays qui font des gosses avant de leur faire la morale (vous avez toutefois raison sur les naissances bien entendu). Nous avons expliqué aux peuples du sud qu’on les amènerait à notre niveau de confort. Faites en sorte qu’il ne soit pas trop haut !
      Le tandem climat/énergie va vite les amener chez nous, quand ils comprendront que la promesse ne pourra être tenue et qu’ils ne pourront même plus vivre chez eux. A vous de voir.

      Répondre
      • par Jean-Baptiste Berger

        Bdd13,
        Je ne fais la morale à personne( et surtout pas aux populations qui explosent) sauf à ceux qui prétendent me la faire.
        Depuis 30 ans, effectivement, les experts scientifiques du GIEC nous alertent sur le réchauffement climatique et ses conséquences sur notre environnement.
        Les mêmes experts, au lieu de « mettre sur la table » toutes les données concernant les causes de ce réchauffement (naturel/cyclique et consommation excessive des énergies fossiles PAR TOUTE L’HUMANITE ) focalisent uniquement sur la consommation due aux déplacements (voiture, avion) dans le monde occidental et se permettent, par cette sélection arbitraire des données du problème, de culpabiliser et faire la morale à ceux qui, contrairement à eux , ne se satisfont pas d’une vie sédentaire, apparemment sans loisir à pétrole, et à regarder sans agir mourir de faim les trois quarts de la population .
        Un seul leitmotiv, culpabiliser l’utilisateur du moteur à essence et du sac en plastique.
        Sauf que…cette attitude, reprise par tous les bobos inconscients qui nous bassinent depuis trente ans avec la couleur des poubelles et la voiture électrique n’aura AUCUN EFFET sur la survie de l’humanité si on n’en régule pas la démographie.
        Un exemple : si un gentil dauphin meurt étouffé par un sac plastique, il y a une chance sur quelques milliards pour que celui-ci ait été jeté par dessus bord par un plaisancier indélicat (que je condamne, bien évidemment) et toutes les raisons du monde pour qu’il provienne des déchets rejetés massivement à la mer par des pays qui ne maitrisent pas leur démographie.
        C’est pareil pour le manque d’eau ou la fabrication d’aliments OGM ; les pays non surpeuplés ne manquent pas d’eau et peuvent largement se nourrir sans « booster » le blé, le maïs et le développement des vaches…
        Je suis d’accord avec vous sur un point, il y a dans le monde des « voyous » (occidentaux ou moyen orientaux), et qui, de toute façon, se déplaceront toujours en jet privés et en 4×4 turbo quand tout le reste de l’occident restera confiné chez soi, avec son quignon de pain et son verre d’eau, on voit aujourd’hui comme ça rend heureux !) qui ont un intérêt à ce que cette situation de croissance démographique perdure.
        Ils vendent les OGM (Monsanto), et plus il y aura de consommateurs, plus il y aura de mangeurs et de sacs plastique à vendre…
        Alors ne nous trompons pas sur le constat de la situation si on ne veut pas tuer nos enfants avec des solutions plaisantes pour les intellectuels pseudo humanistes mais complètement à côté de la plaque !
        Les moteurs électriques ça nécessite du cuivre, les éoliennes du carbone, les trains des centrales thermiques pour alimenter les caténaires, les panneaux solaires des métaux rares dont la présence est limitée sur terre, etc….
        Ni les religieux ni Gréta ne nous sortiront de l’impasse, même en voyageant sur des voiliers en plastique avec des voiles en nylon…
        Y en a marre de l’hypocrisie.
        Seuls le bon sens et l’expertise de véritables scientifiques acceptant de s’atteler à TOUTES LES DONNEES DU PROBLEME, sans bobo-politique, pourra nous sauver.
        Et les populations pauvres cesseront de l’être si elles sont éduquées et en quantité acceptable par les territoires qu’elles occupent.
        C’est tout vu.

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      • @Jean-Baptiste Berger : vous dites « Les mêmes experts, au lieu de « mettre sur la table » toutes les données concernant les causes de ce réchauffement (naturel/cyclique et consommation excessive des énergies fossiles PAR TOUTE L’HUMANITE ) focalisent uniquement sur la consommation due aux déplacements ».
        Pardonnez-moi, mais ce que vous dites est totalement erroné. Les 15 000 (oui, quinze mille) chercheurs (et je ne parle pas des commités de lectures) du GIEC mettent bien sur la table toutes les données…etc… (ce que vous semblez souhaiter).
        Je vous invite à écouter l’interview de Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe 1 du GIEC, réalisée le 25 avril par France Info, et absolument édifiante sur ce point. Je vous invite vraiment à l’écouter (ou lire), car vous y apprendrez certainement beaucoup de choses, et peut être aurez-vous même l’envie de lire les rapports !
        https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/grand-entretien-valerie-masson-delmotte-climatologue-dessine-l-apres-coronavirus-il-va-falloir-du-courage-politique-pour-eviter-les-vieilles-ficelles_3917315.html

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  • Faut-il culpabiliser ? Ou faut il provoquer une crise monumentale qui mettrait des millions de citoyens au chômage puis à la rue, même parmi ceux qui sont les mieux servis par le système aujourd’hui ? Toute cette misère en tablant sur une hypothèse*, celle que si la température moyenne augmente elle serait stabilisée à ce prix ? Il vaut mieux que les ingénieurs aient les moyens de travailler pour qu’un jour, pas si lointain, on arrive à se passer de l’énergie carbonée, y compris en voyageant.
    * Rappel : le gaz carbonique, qui ne constitue que 0,05% de l’atmosphère (moins de 0,01% dus à nos rejets), n’est pas un polluant.

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  • par François Henriot

    Oui, la question du redémarrage « comme si de rien n’était » se posera et Gil a bien raison de déjà l’aborder. Mais je souhaiterais seulement que l’on considère ce que les low cost ont pu apporter. L’idéal (…!) serait, comme au terme de tout débat, de parvenir à un certain équilibre. Dans ce cadre, j’aimerais que l’on n’oublie pas l’ouverture à notre Europe qu’ont permis ces vols. Je peux en témoigner. Et je ne suis jamais allé à Prague un week-end pour « me bourrer la gueule » (pas plus qu’à La Baule ou aux « Sables »…), ni à Ibiza pour en prendre plein la tête. Tentons simplement de nous mettre à la place de tous les intervenants, et réfléchissons. Sereinement. Bon dimanche à toutes et tous!

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  • On comprend bien, à vous lire, qu’il faudrait réserver le droit de voyager aux nantis, comme un privilège réservé à une élite. D’où tous ces regrets que semblent vous inspirer la perspective de la reprise des vols. Pourtant, les avions ont-ils été développés dans un autre but que celui de transporter toujours plus vite et plus loin le plus de passagers possible ? Si les plus habiles réussissent à proposer au plus grand nombre des billets moins chers que les places de parking, où est le mal ?

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    • Tout simplement parce que ce petit jeu brûle une denrée à la fois complètement sous-estimée, curieusement nocive pour notre survie, et indispensable à notre santé. J’ai nommé bien sûr le pétrole.
      Toute goutte consommée dans un moteur a la désagréable conséquence de balancer du CO2 (réaction d’oxydo-réduction) dont tous nos enfants vont pâtir dans un avenir proche (climatologiquement parlant). Aujourd’hui, l’impact (forçage radiatif en W/m²) sur le climat est compris entre 4 et 5% du forçage global (eh oui, le trafic a augmenté de 100% en quelques années, et d’aucuns en sont restés à 2,5%, chiffre antérieur à 2015).
      Par ailleurs, ce précieux or noir, au prix ridiculement bas, est pourtant la base essentielle du fonctionnement d’un hôpital (valves, prothèses, plastiques en tous genres, médicaments, ordinateurs etc…). Une denrée que nous aurions intérêt à sacrément réserver à nos descendants. Mais bon, chacun voit midi à sa porte….

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      • par Jean-Baptiste Berger

        @bdd13
        Décarboner, j’entends bien.
        Mais mon propos n’est pas de faire l’apologie de la consommation des énergies fossiles, et je souhaite comme tout le monde que la science nous permette de nous en passer au moins pour que cette consommation reste insignifiante pour l’environnement.
        Mais, puisque vous prenez l’exemple de l’ivrogne qui boit deux fois plus de verres d’alcool à moitié pleins, ça prouve que vous faites, sans vouloir l’admettre, le même raisonnement arithmétique que moi ;
        La consommation de pétrole, dans les années soixante/soixante dix, était bien moins restreinte, par habitant, que ce qu’elle est aujourd’hui.
        Son incidence sur l’environnement, à l’époque, était ridiculement faible (je n’ai pas dit nulle, je ne suis pas un « kmehr pas vert ») .
        C’est bien l’augmentation du nombre de consommateurs qui est la cause première de l’effet néfaste des émissions carbonées.
        Cessons de vouloir à tout prix nous multiplier et le problème sera résolu de lui même.
        Relisez mon exemple sur les dinosaures…
        Et ça n’interdit pas un peu de civisme, de responsabilité et de bon sens pour ne pas faire « exprès » du gaspillage inutile, et les loisirs (même carbonés) ne sont pas inutiles, tout le monde ne peut pas se satisfaire de musique (sans synthétiseurs !..) de lecture (mais pas électronique…et pas sur des livres en papier non plus, zut !) etc…
        Un monde sans moto, sans avion, sans jolie voiture, sans frigo, sans piscine etc….est un monde triste et inhumain (sauf pour ceux qui habitent en bord de plage…et qui aiment se baigner)
        Dans ce monde (que vous semblez préconiser) ce n’est pas une population mondiale limitée à quelques milliards d’individus qu’il faut, c’est cent ou deux cent mille humains, maximum !
        Gageons que si on devait en arriver là (mais sans carbone !) il y aurait quand même des conflits entre ceux qui ont une plage en galets et ceux qui ont du sable fin ….
        A la vôtre, mais un seul verre !

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  • Bonjour,
    Je crains hélas que tous ceux qui ont rêvé que « le monde d’après » soit différent en soient pour leurs frais. En admettant que Easy Jet ou RYANAIR disparaissent il se trouvera toujours un capitaliste sans scrupule pour investir des fonds (ne vous inquiétez pas ils n’en manquent pas) dans ce lamentable modèle économique. Allez amis, haut les cœurs, le plus dur reste à vivre, et ce ne sera pas le confinement.

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  • « Be carful what you wish for » qu’ils disaient…

    Pour moi le moins-disant est devenu le secteur aérien en entier, qui juste avant d’être cloué au sol, proposait encore des navettes sur des trajets qu’on peut faire en 2h30 par un mode bien plus vertueux. Que ce soit environnementalement parlant, ou socialement parlant.

    OUI! il est temps de repenser notre modèle et de ce demander si proposer des manchester-ibiza à moins de 10GBP par centaines de milliers peut être compatible avec la survie de l’espèce humaine surnotre petit caillou intersidéral.
    Mais alors ce sera difficile de justifier autant de capacité qu’en 2019 sur tous les citypairs de la planète, entre les trajets bizness qu’on peut éviter par la visio et la signature électronique, les déplacements qu’on peut faire en train et ceux qui sont tout bonnement inutiles (un week-end evjf pour se bourrer la gueule à Prague plutôt qu’à la baule? Seulement tant qu’on peut tordre les règles fiscales, sociales, environnementales et tout simplement celles de bon sens!)

    Signé : un pilote , adorateur de la chose aérienne, mais pris de remords et de flygskam 😉

    Répondre
    • Peut être faudrait-il envisager de réserver le transport aérien aux déplacements nécessaires. Et aussi de réduire la vitesse de vol maximale sur des trajets courts à M 0,5-0,6 pour réduire la puissance de vol nécessaire ? Cela ne semble pas trop préjudiciable de voler quelques heures de plus pour des vols courts-moyen courrier, non ?

      De la même manière, on va peut être devoir se poser la question de l’utilité véritable des « aéro-taxi urbains » et de leur coût énergétique/matériaux au regard du service rendu.

      Errare humanum est… perseverare diabolicum ?

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      • Pas touche aux « aéro-taxi-urbains ». 100% verts électriques, 100% sécurisés par l’IA, et 100% subventionnés : du velour 🙂

        Répondre
  • … Et oui, « on » est juste des humains… 🙂

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  • C’est Douloureux de prendre ce genre de décisions mais il le faut !
    Bravo

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