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L’avion-géant Stratolaunch fait sa première sortie

Le Stratolaunch est sorti pour la première fois de son hangar pour mener des tests d'avitaillement © Stratolaunch

Le Stratolaunch, qui servira de plateforme de lancement de satellites, a effectué sa première sortie sur la base de Mojave, en Californie, fin mai. L'équipe de Paul Allen (ex-Microsoft) vise un premier vol de démonstration de l'avion géant construit par Scaled Composites, dans deux ans.

Qu’est-ce qui a 28 roues, qui possède 6 réacteurs équipant le Boeing 747-400 et qui mesure pas moins de 117 mètres d’envergure? C’est le (gros) bébé de Paul Allen, co-fondateur de Microsoft : le Stratolaunch. Ce colosse, construit par l’entreprise de Burt Rutan, Scaled Composites, a effectué son premier roulage hors de son non moins colossal hangar, le 30 mai dernier.

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16 commentaires

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  • Ahah! les bêtes féroces des Nazgûl! C’est Tolkien qui a fait les croquis de l’avion?

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  • Un ou deux pilotes dans chaque cockpit ? !

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  • S’il vous plaît messieurs les concepteurs de salon, un peu de retenue….
    La société Scale composites à bientôt plus d’expérience que ce que vous semblez laisser entendre..
    Leurs formules aérodynamiques et structurales sous toujours empreintes d’originalité.
    Attendons les vols qui démontreront , j’en suis sûr que la caravane continuera de passer…..
    Il en va de même de Burt Rutan que de Lucien Servante, évoqué récemment.
    D’extraordinaires ingénieurs, au vrai sens du terme

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  • par Frédéric Lert

    Le plus beau dans tout ça n’est pas dans l’envergure ou dans le nombre de moteurs, mais dans le fait que le projet ait été conduit par une société d’un peu plus de 200 employés à peine… Si l’US Air Force avait eu la responsabilité de l’affaire, elle aurait confié le bébé à Lockheed Martin qui aurait mis 2000 ingénieurs sur le coup, pour dix fois plus cher et trois fois plus de temps… à la louche…

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  • Partisan de Pegasus-Stargazer d’apprendre, il y a quelques jours, que Stratolaunch sortait enfin de son cocon m’a donné un grand coup au coeur !
    Je dois cependant admettre que le projet tout entier, depuis son annonce par Orbital, il y a des années me paraissait irréalisable et serait une fois de plus abandonné sur kes planches a dessins.

    Reste maintenant a voir si le lancement aéroporté a véritablement sa place pour les charge moyenne a lourde, les contradicteurs étant toujours aussi nombreux.

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  • par Piéton à vie

    Les milliardaires Américains ont toujours eu un goût immodéré pour les avions gigantesques, moches et qui volent mal. Ou pas du tout. Quand on a de l’argent on a rarement du goût, c’est connu.

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  • Kolossal!

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  • Une ascendendance à droite (plutôt sur l’empennage horizontal) et une descendance, pardon degeulante, à gauche toujours au niveau des empennages ( non, non pas impossible il y a à la louche 20 à 30 m entre les deux) le longeron ou plutôt, espérons, les longerons centraux , ils disent quoi, attaqués ainsi en torsion ? Quoique, à la ré »flexion », même en flexion, deux bonnes ascendances en bout de chacune des demi ailes, avec le poid de la charge et des reacteurs et des cellules au milieu, ils tiennent? Je m’interroge, mais j’ai eu mon diplôme il y a plus de cinquante ans, je suis peut-être maintenant à coté de la .. coque.

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    • La charge répartie le long de l’envergure, c plûtot favorable

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    • Il est vrai que si l’empennage horizontal avait été conçu d’un seul tenant d’une poutre à l’autre, ce problème de flexion / torsion combinée eu été partiellement résolu. Cela dit B.R doit surement avoir une bonne raison de l’avoir conçu tel quel.
      Burt Rutan a souvent opté pour des architectures exotiques ou des matériaux originaux, conduisant à des renforcements structuraux qui influent sur la masse à vide de ses prototypes.
      En même temps que la matrice s’obtient lors de la polymérisation du composite, le module d’Young reste a déterminer. Les coefficients de sécurité sont obtenus à coup de renforts de colle et de tissus, la spirale négative masse / performances commence…
      L’intérêt du composite sur une forme positive support ou perdue, c’est que les coûts d’outillages sont réduits pour un prototype.
      Mais composite ne signifie pas forcement « léger », et architecture exotique ne rime pas systématiquement avec « performances » dans le cas d’un Rutan ( ex Beech STARSHIP).
      Cela dit force est de reconnaître que sa réflexion et ses prises de risques depuis 40 ans ont influencés et fait évoluer notre perception de la conception aéronautique.
      Pierre

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    • Par principe j’aurais joint les plans horizontaux à l’arrière pour augmenter la rigidité totale en torsion effectivement, mais ils ont du tester tout ça (je présume)…

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    • Les Ricains avaient réussi le jour le plus long , pourquoi pas l avion le plus large ?!

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