Accueil » Transport Aérien » Un Boeing 737 MAX d’Alaska Airlines perd une porte en vol

Un Boeing 737 MAX d’Alaska Airlines perd une porte en vol

Alaska Airlines a le projet d'exploiter une flotte de plus de 250 Boeing 737MAX à l'horizon 2030. © Alaska Airlines

L’incident s’est produit le 5 janvier 2024, en fin d'après-midi, dans la région de Portland (Oregon, USA). Il implique un Boeing 737-9 d'Alaska Airlines. Il n’a pas entrainé de décès. Les 171 avions de ce type ont été cloués au sol par l'administration américaine de l'aviation civile (FAA).

Sur le plan de la sécurité aérienne, l’année aéronautique 2024 commence fort. Après l’accident de l’Airbus A350-900 de Japan Airlines à Haneda (2 janvier 2024), c’est un Boeing 737-9 (série MAX) qui a été impliqué, le 5 janvier 2024, dans ce qui, à ce stade, est encore classé dans la catégorie des incidents. Dans les deux cas, il n’y a aucun décès à déplorer, ce qui est remarquable.

L’incident impliquant le 737-9 d’Alaska...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

7 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Je pensait (à tort semble t’il)que ces portes étaient de type « bouchon »,donc ne pouvaient s’arracher.

    Répondre
    • Bonjour, vous ne pensiez pas à tort. Il y a bien 12 points d’appui (stop fitings, 6 de chaque côté de la porte) qui enferment la « plug door » avec la pression intérieure supérieure à la pression extérieure (effet bouchon). Mais, une translation d’un certain nombre de centimètres vers le haut libère la porte de ces 12 point d’appui…. Cette translation s’opère dans la partie haute de la porte via 2 rails (un de chaque côté fixé sur la porte) guidés par 2 pions, un de chaque côté sur l’encadrement. Le NTSB vient de déclarer que ces rails avaient été retrouvés sur la porte fracturés. 4 points de verrouillage de la porte (pour l’empêcher de translater) tiennent la porte dans la position où elle fait « bouchon ». Les compagnies aériennes s’activent actuellement pour vérifier la présence de boulon, d’écrous et de goupille aux 4 points de verrouillage sur les Max 9 qu’elles exploitent. D’après Dominic Gates du Seattle times, United Airlines aurait constaté l’absence d’écrous sûr certains appareils…. Voilà où on en est.

      Répondre
  • S’il fallait donner un titre à toute cette histoire, cela pourrait être : « Boeing, une histoire de fous ». Cette lente (et inexorable ?) descente aux enfers vient de loin, et a abouti à une déliquescence des processus de production qui n’en finit pas de produire ses effets: quand ce ne sont pas les trous d’assemblage des cloisons de pressurisation qui sont mal ajustés, c’est la dérive qui ne s’ajuste pas au fuselage, et quand ce n’est pas la porte qui s’envole c’est l’écrou de la dérive qui est mal serré, et je ne parle même pas du Mcas, logiciel ayant causé la mort de 346 personnes. Ce n’est pas cela qui va accélérer les cadences de livraison des avions aux compagnies, et encore moins activer la rentrée du chiffre d’affaires : la FAA ne va probablement pas relâcher ses contrôles pour chaque avion avant sa livraison, lesquelles livraisons en seront d’autant plus retardées avec les effets que l’on sait. Ce n’est pas non plus le genre de chose qui va renforcer la confiance des compagnies aériennes dans Boeing : Air France n’exploite plus de 737, et elle n’est peut-être pas la dernière sur le chemin. On continue encore un peu sur cette voie, et bientôt la messe sera dite. Boeing a 6000 avions en commande, mais si leur livraison devient problématique, en quoi cela sauvera-t-il ce constructeur légendaire ?

    Répondre
  • par Catherine Bouroullec

    Bonjour, en effet l’année 2024 commence très mal pour le transport aérien. Mais il me semble hélas qu’au moins 5 victimes sont à déplorer au Japon, sans compter le pilote du Dash qui est « grièvement blessé », sans que l’on sache jusqu’à quel point.
    Ce serait beaucoup plus respectueux pour ces 6 victimes de modifier le début de votre article, par ailleurs fort édifiant….. 😱

    Répondre
    • Il me semble que votre commentaire n’est pas sur le bon sujet.

      Répondre
      • par Catherine Bouroullec

        Citation : » Après l’accident de l’Airbus A350-900 de Japan Airlines à Haneda (2 janvier 2024), c’est un Boeing 737-9 (série MAX) qui a été impliqué, le 5 janvier 2024, dans ce qui, à ce stade, est encore classé dans la catégorie des incidents. Dans les deux cas, il n’y a aucun décès à déplorer, ce qui est remarquable. »
        Cette citation étant directement extraite de l’article ci-dessus, il me semble que je suis au bon endroit pour RÉPÉTER qu’il y a eu 5 morts et 1 blessé grave. Et non pas « aucun décès ».
        Ou alors, j’ai besoin de cours de français…. voire de nouvelles lunettes ?

        Répondre
  • A une certaine époque, les Dauphin des US Coast Guards avaient la fâcheuse habitude de perdre leurs portes en vol… Si bien que les USCG avaient placé des notices à l’intérieur des fameuses portes : « si vous trouvez cet équipement, merci d’appeler le xxxxxx ». Une idée à creuser pour les exploitants de 737 MAX ?

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.