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L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte

La commission « Réglementation » de l’Aéro-Club de France entend mobiliser l’ensemble de la filière Aviation générale française contre le diktat de l’EASA de la DGAC. L’enthousiasme des initiateurs de ce mouvement de révolte baptisé PLANE a pris de court les instances représentatives, récréatives comme professionnelles…

Sans commentaire…
Ce sont les nuages réglementaires qui s’amoncellent à l’horizon qui ont poussé les animateurs de la commission « Réglementation » de l’Aéro-club de France à passer à l’action en créant un « collectif » baptisé PLANE pour « Plan de Libération Aéronautique Nationale et...

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49 commentaires

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    J’ai suivi mon stage RSFI en fin d’année 2012 et notre maître de stage nous a parlé du futur monde joyeux de l’ATO ainsi que de toute la féerie européenne.
    A la fin du stage, il y a eu un tour de table pour que les instructeurs présents donnent leur avis…
    La majorité a pronostiqué la mort a court terme de l’aviation comme nous la connaissons, et beaucoup ont analysé l’arrivée de ces nouveaux règlements comme un nouveau moyen de se faire tondre la laine sur le dos (pour rester poli).

    Je me souviens de la féerie qu’entourait l’arrivée des règlements européens à l’orée de l’an 2000. Tout le monde se plongeait avec passion dans son JAR-OPS1, et applaudissait la venue de ces nouvelles façons de régler la vie des pilotes. Nous allions passer de ce vieil arrêté de 1981 au sacro-saint FCL1…
    Moi aussi, candidement j’étais enthousiaste, je croyais que l’Europe allait régler les problèmes connus par tous de la gestion technocratique et bureaucratiques de la vie des pilotes par des non pilotes, ou en tout cas pas de vrais pilotes (les pilotes corps techniques de la DGAC ou de la DGA sont certainement de bons pilotes de loisirs mais ce ne sont pas de vrais pilotes professionnels même si certains d’entre eux sont CPL-IR…)

    Un petit peu d’histoire rapide, pour résumer la situation.

    Les Européens se sont mis ensemble pour construire des avions et AIRBUS est né… MAIS, pour certifier leurs avions, c’est a dire les vendre en répondant à un cahier des charges techniques, ils suivaient les règles américaines FAR25…
    Or les américains ne sont pas comme certains le croient dans notre belle aviation
    française seulement de grands enfant immatures… Ils ont commencé a faire des misères à AIRBUS, sur le plan de la certification…!
    Ainsi, ce ne sont pas les administrations de l’aviation civiles des états, ou les pilotes des états concernés qui ont eu la volonté de se mettre ensemble pour éventuellement “mieux voler”… NON, ce sont les vendeurs d’avion qui ont décidés de contrer les américains en fabricant les règles européennes de certification (cette fois ci JAR25) et leur ôter ainsi ces moyens de pression.

    Les JAA ne sont pas à proprement parler une administration européenne.
    Pour comprendre ce qui nous arrive il faut connaître quelles sont les motivations de chacun! La motivation première des JAA a plus a voire avec le commerce qu’avec le bien être de l’aéronautique en général.
    Le but de tout cela, c’est faire de l’argent, pas de voler mieux ou plus intelligemment!

    Après le JAR25, les JAA se sont lancer dans le JAR-OPS1 pour soit disant garantir une concurrence loyale des différents utilisateurs de l’espace aérien européen.
    Quels sont les experts de l’aéronautique, je veux dire les pilotes qui ont été consultés dans la mise en place de ces règles qui ordonnent aujourd’hui leur vie? Qui a traduit SHOULD (qui signifie pour un pilote anglo-saxon, devrait…) par DOIT (qui a un tout autre sens pour un juge!) dans les règlements Français?
    Ainsi, de nouveaux règlements, plus ou moins compliqués, plus ou moins adaptés, plus ou moins justes sont venus s’imposer aux pilotes Français!

    Parlons maintenant du messie tant attendu par tous les pilotes français, le FCL1, qui pointât son nez en 1999…
    Jusqu’alors les qualifications machines étaient acquises à vie… Depuis la dernière guerre, ça se passait très bien ainsi, et un pilote sait très bien qu’un règlement n’a jamais remplacé le bon sens. Ce n’est pas parce-qu’aujourd’hui j’ai la qualification, qu’aujourd’hui je peux voler sur cet avion… Tout le monde sait qu’il n’existe pas de bons pilotes, mais seulement de vieux pilotes…
    Donc aujourd’hui, ai-je besoin de me ré-entrainer, vais-je rentrer en vie, vais-je casser l’avion?…
    Mais il faut faire de l’argent, et l’obligation de renouveler ses qualifications a donné son pain blanc a tout le lobby des écoles d’aviations (qui fabriquent depuis 15 ans des chômeurs endettés).

    Jusqu’alors on ne perdait jamais ses qualifications, il fallait juste les remettre a jour en cas d’interruption d’activité… Mais maintenant, si vous ne voler plus sur un type plus de 7 ans, il faut repasser la qualification entière. Si vous n’utilisez plus votre qualification IFR plus de 7 ans, même chose?!…

    Qui a décidé cela, si vous ne faites plus d’IFR pendant 7 ans, ou plus d’un certaine type de machine, vous n’êtes plus compétents du tout, et il faut refaire toute la formation…
    Est-ce un pilote qui a écrit cela?… Est-ce que les avions sont devenus a ce point difficiles à piloter, ou faut-il faire encore et encore un peu plus d’argent?

    En 1999, on nous affirmait que le nouveau FI pourrait enseigner dans toutes les qualifications qu’il possédait puisque la qualification FI sanctionne la capacité a enseigner. Ainsi, dans tout ce qu’il possède il pouvait enseigner… Je me souviens avoir proroger mon FI-IRI-CRI sur différentes machines au cour d’un seul vol, sur la machine de MON CHOIX (celle qui était disponible le jour du test)!

    Quand j’ai du récemment renouveler mon FI, je n’ai pas eu le reste des extensions parce-que l’avion sur lequel je renouvelais n’était pas IFR bien que je possède
    cette qualification…

    Pour rire, parlons de l’IFR a renouveler tous les ans, avec des différences entre l’IR
    professionnel, privé, multipilote, assisté, mono, Bi, …
    On en perds son latin.
    L’IFR a l’heure du BRNAV du GPS, glass cockpit, des pilotes automatiques, et j’en passe n’est plus celui de grand-père. D’ailleurs grand-père de prorogeait pas son IFR tous les ans, et il n’aurait pas accepter que quiconque lui retire sa qualification après 7 ans d’inactivité.
    L’IFR aujourd’hui c’est facile, mais c’est aussi la poule aux oeufs d’or!…

    Il faudrait arrêter de prendre les pilotes pour des gogos, et des tiroirs caisses et mettre en place des règlements inspirés par le bon sens aéronautique et non pas le porte-monnaie!

    Il ne doit y avoir qu’une seule qualification IR, indépendante de tous type d’appareil ou de type de licence. Les aiguilles et les nuages ne savent pas si le pilote est privé ou professionnel assisté ou non, pas plus quel est le type d’appareil. Tout le monde sait que les spécificités machines sont vues au cours des qualifications de classes ou de type!

    Enfin, avec l’arrivée du FCL1, s’est imposée la notion de FTO puis TRTO.
    Or les FTO et TRTO décrivent les Formations professionnelles faites par du personnel
    professionnel, qui donne des résultats professionnels en terme de délais de moyens mais aussi de coûts!

    Je suis très inquiet de voire que ni la FFA, ni l’ANPI, ne s’insurge avec véhémence contre la disparition du BB, contre les agréments ATO pour les aéroclub.

    Cela fait 40 ans que les avions sont les mêmes, que les méthodes d’instruction sont par conséquent les mêmes, et on vient nous expliquer qu’on ne sait pas faire!!!

    On essaie de nous faire culpabiliser pour nous faire passer la pilule. La pilule, c’est constater qu’on ne peut répondre au critères exigés à moins de devenir une école professionnelles avec les couts qui en découlent!

    On espère que tout ce que ne feront pas les aéroclubs, les écoles professionnelles le feront!?
    C’est une grave faute d’analyse qui sera lourde de conséquences!
    Seulement un faible pourcentage des actuels candidats aux licences de pilotes iront en école professionnelles ! La raison est simple, c’est la différence de prix entre une formation en école professionnelle et celle d’un aéroclub!

    L’avion privée française est pour l’instant la plus florissante d’Europe (il faudrait que la FFA fasse l’analyse des chiffres…) la disparition du BB, l’arrivée de l’ATO va la TUER!

    Quant au LAPL… Ce n’est pas une licence OACI ! C’est une vaste plaisanterie pour ne pas dire une fumisterie!

    IL FAUT GARDER LE BB, renégocier l’ATO, quitte a instituer de nouveau un PPL français pouvant être changer en PPL européen en réfléchissant a la façon de le faire.

    Il faut que les pilotes reprennent le pouvoir qu’ils ont laissés à des administrations qui n’ont pas l’expertise des pilotes et ne les consulte jamais!

    PLANE permettra peut etre de sauver les meubles…

    NB: Les JAA ont engendrés plus de problèmes qu’ils n’en ont résolus (mises a part les JAR25 pour le commerce). Discutez avec des pilotes ou SFI qui volent ou instruisent en JAA et FAA, et vous les entendrez dire que l’Europe se tire une balle de gros calibre dans le pied!

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Bonjour, je suis brevet de base depuis 2005 et totalise environ 500 hdv essentiellement en remorquage planeur (c’est d’ailleurs pour cela que je l’ai passé). J’ai toujours vu et lu qu’un brevet de pilote était acquis définitivement ! Comment pourra t on, légalement, me supprimer mon brevet de base en avril 2014 et m’empêcher de voler et donc de remorquer les planeurs de mon club ? Pourquoi ne supprime -t-on pas les permis de conduire français dans le cadre du permis européen ? Etc… Vous l’aurez compris, je cherche à cerner l’aspect légal ou non de ce projet. Si vous avez des info à apporter à tous ceux qui comme moi sont dans cette situation merci de nous les communiquer.
    cordialement.

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    l’article dans le figaro d’aujourdhui 7 mars 2013 ne va pas arranger vos affaires

    suite au rapport officiel concernant certaines livraisons ,,,,,en plein vols

    du fait du non contrôle des petits avions voir note de INHESJ

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    • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
      Voici le lien vers l’article du Figaro à propos d’un rapport de l' »Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice » qui affirme que les avions légers et les hélicoptères sont de plus en plus utilisés par les trafiquants en tout genre pour passer à travers les mailles des forces de l’ordre…

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  • Le Parachutisme associatif
    Globalement nous sommes tout à fait d’accord avec votre analyse concernant les réglementations qui poussent en permanence de notre bel administration.
    Nous attendons avec impatience un regroupement de tout les acteurs du milieu aéronautique pour revendiquer à juste titre l’immence malaise ressenti au sein de notre activité.

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Bonjour,

    Il est certain que l’administratif autour de la pratique du vol de loisir est devenu en France au fil des décennies un MAMMOUTH ! Tant en administration diverse et variée à foison qu’en contraintes de navigabilité paralysantes ce qui est à n’en point douter un facteur supplémentaire aggravant de la chute libre de la moyenne des heures de vol en France (et peut être ailleurs…).
    Mais les lobby responsables de tout cela ? Ou sont ils ? Qui sont ils ? Au service de qui sont ils ? Quels avantages défendent ils ? Quelles compétences ont ils ?
    _Volent ils ? Grosses grosses cures d’amaigrissement en perspective dans un pays qui prétend être le plus cartésien d’Europe…Reste à savoir qui va s’y attaquer et avec quel poids ?
    Nynjazen

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Après avoir lu tous ces beaux commentaires je vois que la passion est vive et que certains sont prêts à en découdre! N’attendons plus, ne perdons plus un instant! Brisons nos carcans et AGISSONS! Je vois proposé de créer le FFAL, fédération française de l’aviation de LOISIR. Libre, autonaume, affranchie de l’Europe. Soyons un mouvement précurseur et montrons le chemin aux autres fédérations européennes qui doivent subir elles aussi les affres de cette réglementation par trop absconse! Gentleman, à vos machines!
    Rejoingnez moi autour de la FFAL!

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  • l’aviation légère ça n’est pas du vol !
    @pilote17, il ne s’agit pas d’empêcher une association de faire découvrir l’activité à un éventuel futur élève mais dans ce cas avec un avion biplace, au tarif habituel horaire, ds le cadre exclusif de la découverte de ce que peut être le pilotage, et non du transport aérien déguisé.
    Trouveriez vous normal que des auto ecoles associatives s’installent en face de compagnies de taxi, d’auto ecoles et de sociétés de location de voitures ?!
    Si vous voulez faire un peu de sous, n’oubliez pas que toute association a le droit à six manifestations par an avec actes de commerces ouverts aux extérieurs.
    @tous, gardez bien en tête que le fonctionnaire de base nous voit comme des privilégiés (ce que nous sommes d’ailleurs !) et, sous couvert d’un objectif sécuritaire bidon, il ne peut s’empecher d’inventer et d’empiler les textes les plus variés avec une attitude de « justicier social »,, pratiquant une interprétation souvent abusivement contraignante de la prose règlementaire, et là ou il serait possible de de faciliter les choses, ce qui est à l’origine la mission de l’administration, il n’y a que du negatif.
    Ne nous laissons pas faire, mais comportons nous en responsables.

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Pierre Duval, très respectable par ailleurs a dit ce que tous les dirigeants de clubs ou de fédérations diront : il y a ceux qui font et ceux qui critiquent…! Certes, mais heureusement que ceux qui font ne font pas tout ce qu’ils veulent ! La critique est aussi une forme de participation, ne serait-ce que démocratique…
    Mais pourquoi mal percevoir la critique, on partage le même ciel, les mêmes aéroclub et les mêmes hangars ? Certes…et ça nous obligerait à partager ce même destin : voir l’aviation générale se mourir sous l’égide de ceux qui en proclamant qu’ils agissent et ne réussissent pas se réfugient derrière l’Europe ou ses technocrates, la faute à l’autre ? Qui disent qu’ils ont sauvé ceci et cela et que c’est déjà pas mal ? Faut-il à leur côté être toujours derrière ? Accepter de petites victoires que les technocrates de l’Europe auront peut-être concédées par stratégie ?
    Pourquoi ne pas dire et s’opposer ? Parce que dominé ?
    Nous petits pilotes qui espérons être représentés au regard de notre principale motivation, voler, et nous les pilotes qui faisons que les instances et les club et les fédérations existent, sans nous rien de ceci et de ceux là ! Et nous devrions ne pas critiquer et être montrés du doigt parce que nous ne participons pas quotidiennement à l’action collective des fédérations attelées à l’Europe et à ses conséquences ? Parce que nous sommes les pilotes du dimanche ou aux 15 heures annuelles ?
    Non il faut aussi penser à nous qui vous faisons exister et parler et nous représenter… A quel que niveau que ce soit, à Bruxelles ou ailleurs, pensez à nous qui vous avons élus et qui en avons ras le bol de vous entendre nous dire que vous avez déjà beaucoup fait en sauvant le BB français ou même l’IFR franco français, qui en avons ras le bol de vous entendre critiquer les technocrates de l’Europe que vous côtoyez à chaque réunion…
    Et oui, nous en avons ras le bol d’entendre dans chaque éditorial que  »c’est les autres, ceux qui nous gouvernent, l’Europe et ses technocrates, la faute à l »Europe et maintenant à ceux qui critiquent et ne participent pas à ce manège qui fait tourner en rond tous ceux qui n’en peuvent plus, malgré eux »…
    Nous on ne peut pas grand chose, on vous a élus pour aller sauver l’aviation générale et on est prêt à vous aider, mais si vous entendez… qu’on en a ras le bol d’entendre depuis des années que c’est la faute à l’Europe !!!
    Si c’est le cas et que notre aviation va à terre, alors ayez le courage de nous dire que vous ne pouvez pas, et que nous allons subir…
    Mais pas en nous prenant à parti, nous pilotes de loisir, nous vous avons élus, alors prenez vos responsabilités et assumez vos échecs, et ne vous consacrez pas à vous dissiper à travers la participation ou pas de ceux qui vous ont fait confiance !
    Nous à deux heures du matin on dort parce qu’à cinq on se lève, on a des responsabilités et on assume, on ne reproche rien à ceux qui nous ont dit  »c’est vous qui nous représentez » et si quelques turbulences venaient à nous contrarier, on aurait le choix de piloter encore et encore ou de passer la main, en laissant l’avenir de l’aviation générale à ceux qui en aspirent…
    De grâce que nos dirigeants ne viennent pas nous reprocher à nous pilotes qui les avons élus…de critiquer… La critique est positive quand elle fait prendre conscience à celui qui la reçoit qu’il y a autre chose que ce qu’il pensait et acceptait…
    Chacun doit faire l’effort de penser que dire que ça ne va pas c’est prévoir de ne pas se faire enfermer, ne serait-ce qu’en critiquant ceux qui critiquent…!
    Il n’y a pas de vérité qui ne soit pas contre dite, de quelque orateur talentueux au nom éminent dusse-t-elle émaner…
    Si enfin on pouvait imaginer que diriger c’est aussi se remettre en question mais avant les autres…
    Et si l’aviation générale que nous pilotons le dimanche devait s’éteindre au profit d’un système inadapté à la majorité de ces pilotes, aurions-nous le droit de nous en émouvoir et de refuser ?
    Ne créons pas de faux débat, même à deux heures du matin, faîtes ce que nous vous avons demandé et espéré en vous donnant les responsabilités.
    Vous agissez et nous sommes vos actionnaires, notre entreprise c’est l’aviation générale, alors ne la laissez pas crever !!!

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    • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
      Bonjour,
      Merci de votre commentaire avec de nombreuses remarques intéressantes. je voudrai quand souligner que pour la plupart d’entre nous, nous avons AUSSI un boulot à faire à 8h00 du matin en plus des réunions, commissions, études pour faire avancer les différents sujets de notre aviation générale, une famille à faire vivre et une entreprise à faire survivre (en ce qui me concerne). Nous ne sommes donc pas des salariés élus par des actionnaires mais des bénévoles dépensant leur temps et leur argent pour la communauté.
      C’est là qu’est toute la différence. Je n’ai pas de problème pour écarter un salarié insuffisant dans son job, j’ai plus de difficulté à remplacer un bénévole qui ne semble pas remplir toute sa tâche car…j’ai aussi du mal à le remplacer.
      C’est le modèle français du bénévolat qui est en question car les actions à mener se font dans un professionnalisme de plus en plus prenant et les français n’ont pas de représentants rémunérés…sauf à la DGAC.
      Quand je dis qu’il y a ceux qui font et ceux qui parlent, soulignons que les deux sont payés pareillement, c’est à dire: zéro.
      La principale chance que nous avons est d’utiliser au mieux « l’outil » DGAC car il y a là non seulement des compétences mais aussi du temps à consacrer à nos sujets pour autant que ces domaines constituent une préoccupation majeure des personnels et qu’ils soient qualifiés pour ce faire. Remarquons que la Mission Aviation Légère Générale et Hélicoptère de la DGAC (Maxime Coffin) est la seule de son type en Europe.
      L’Europe justement n’est pas en cause, ce sont les rapports de forces entre les différents utilisateurs de l’espace aériens qui posent problème, ainsi, surtout, que notre position minoritaire politiquement (que pesons nous?) alors que les relations avec notre environnement se sont tendues pour cause de nuisances perçues. Chacun, élu ou pas, a une mission de gestion des relations avec l’environnement: de recrutement, de communication, de respect du voisinage.
      c’est là que chacun peut agir pour préserver notre activité.
      A bientôt sur les pistes et dans les airs,

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Commission Européene, Parlement Européen, Ministre présent ou absent, DGAC, EASA, Bruxelles, Cologne, Paris…on ne sait plus qui fait quoi ou qui ne fait pas quoi…tout ce que l’on peut constater malheureusement c’est que voler en France en VFR sur des avions CDN est plus compliqué et plus cher d’année en année, or, notre feuille de paie, ou en tout cas ma feuille de paie, elle, n’a pas bougé depuis des lustres. Le boulot aurait-il été mal accompli ? Il est donc tout à fait légitime de le penser et donc de réclamer un changement radical de stratégie vers quelque chose de beaucoup plus offensif. Je suis à fond avec PLANE et bravo à M.Roy d’avoir osé lancer un tel sujet qui à la lecture des nombreux messages suscite un réel et vif intérêt et c’est tant mieux.

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    On parlera plus de rassemblement régionaux dans la presse que de la pétition.

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Je ne trouve pas de pétition.
    Un non aviateur d’accord avec Plane.

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    PILOTE 17
    Je réponds a trozoporible sur les baptemes il ne faut pas généraralisé , je connais un petit club en région avec un avion qui fait 300 h et un deuxième preté qui fait 150 h vous dites que les pilotes habilités a effectuer ces vols de baptemes volent des heures aux professionnels, les vols dans ce club sont strictement effectués dans le cadre de l’arrété du 28 septembre 1998 par deux CPL instructeurs vrais bénévoles avec un grand V et un pilote seulement PPL avec, des tarifs très près du tarifs payés par les membres .Prenez l’exemple d’une personne qui veut découvrir notre activité et vient au club dans l’espoir d’effectuer un baptème , vous allez lui dire  » ce n’est pas possible car nous ne sommes pas une structure professionnelle  » et  » si vous voulez effectuer ce vol il faut aller sur un des quatre aérodromes ou existe ces structures  » … ».mais malheureusement elles sont a plus de 100 km « !! Et vous croyez que c’est comme cela que vous allez attirer les gens pour pratiquer notre aviation ???

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  • par Jacques Escaffre Président de la Fédération Française de Giraviation

    L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Jacques Escaffre, président FFG
    On ne m’entend pas souvent , mais là je trouve que l’AeC de France ne vise pas la bonne cible. ce n’est pas sur l’EASA qu’il faut tirer mais bien au contraire sur ces technocrate de m… de Bruxelle qui veulent tuer la filière loisir de l’aéronautique; Ces gens là sont intouchables et j’y rajouterai également le Parlement de Stasbourg.
    Ne tirez pas à boulet rouge sur la FFA.
    Nousnous sommes réunis dernièrement avec le délégué DGAC à l’EASA pour défendre les baptêmes . le CNFAS se bat sur tous les fronts pour défendre nos causes mais, à ce jour je n’ai pas vu l’AeC de France se manifester dans nos instances pour nous venir en aide (Baptêmes, défense des terrains ect…)
    Jacques Escaffre

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    • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
      Bonjour Jacques,
      je suis entièrement d’accord et c’est pour cela que je ne veux pas que l’aéCF soit en pointe sur ce « combat » en termes d’image: nous n’avons pas les forces pour nous prévaloir d’une quelconque antériorité sur la plupart des dossiers et nous ne pouvons agir que hors commission la plupart du temps (discrètement mais efficacement). Ce n’est pas l’AéCF qui agit dans ce mouvement, mais une coordination à laquelle l’AéCF est prêt à se joindre.
      C’est pour cela notamment que je défends la FFA: je ne vois pas beaucoup ceux qui la critique se proposer pour venir bénévolement faire le travail effectué à Paris, Cologne ou ailleurs.

      Ma seule demande de fond par rapport à la DGAC est d’avoir une véritable défense du modèle français auprès de l’EASA au lieu de continuer à empiler des règlements d’adaptation des règles européennes. Nous demandons à ce que les ressources employées à cette tâches soient consacrées à définir de nouvelles directions pour l’EASA dans la définition des règles pour l’aviation générale (et pas seulement sportive)

      J’espérai que mon message précédent était suffisamment clair: ce n’est pas l’AéCF qui brandit l’étendard de la révolte, nous voulons supporter un mouvement avec l’ensemble des autres acteurs, s’il est suffisamment constructif.

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Bonsoir à tous,
    Au risque d’en décevoir certains, et comme je le précisai à Gil ce matin, la Commission Réglementation, Sécurité et Environnement de l’Aéroclub de France, que je préside, n’est pas « à la tête » de ce mouvement.

    Il s’agit d’une « coordination » des différentes associations du monde de l’Aviation Générale, qui a vocation à rassembler aux cotés de l’AéCF et d’autres (et non pas derrière!) tous ceux qui travaillent à l’avenir de nos activités, qu’ils soient professionnels ou bénévoles. Le GIPAG, l’AOPA, l’EBAA et d’autres suivent. Les fédérations en discutent encore car la communication sur cette action a quelque peu échappé à ses auteurs alors qu’il était prévu d’abord de mettre au point la participation de chacun.
    Nous partageons le même ciel…et la plupart du temps les mêmes terrains, voire les mêmes hangars.

    D’autre part, malgré les critiques parfaitement imméritées que je lis ici ou là, j’apprécie trop la DGAC et ses employés, et j’y ai trop d’amis et de contacts, pour faire un procès d’intention à quiconque. La très grande majorité, qui fait convenablement son travail, paye en image de marque les âneries du faible pourcentage (sans doute identique dans toutes les grandes structures) qui n’a pas compris que le monde avait changé.
    Le problème est qu’un petit ou moyen idiot dans une grande administration fait plus de mal à la collectivité qu’un petit idiot dans une grande société (qui d’habitude fait seulement perdre du revenu…).

    Ceux qui se plaignent de la complexité des vols en France n’ont visiblement jamais possédé ou opéré des avions immatriculés ailleurs en Europe, ni volé VFR plus à l’Est de nos frontières. J’ai des licences US et Européennes, je gère et j’ai géré des avions en N, en OO, en F et en D. J’ai volé VFR en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud et aux USA. La France ne vient pas très loin derrière les USA quant à la liberté et la souplesse…et au taux €/$ prés, n’est pas tellement plus chère dans l’exploitation d’un avion (hors carburant). Et quand c’est plus cher, la partie inhérente à notre type de société, lire « les taxes », n’est pas vraiment du à la DGAC.
    Nous avons toutefois quelques situations ubuesques qui sont à gérer avec doigté…ou davantage de punch. Notre administration a parfois beaucoup à se reprocher, son manque de productivité et ses délais sont proverbiaux. Sa tendance, bien française, à l’empilement réglementaire plutôt qu’au nettoyage, est bien connue. Mais est-ce toujours propre à la DGAC ?

    Ceux qui lisent mes chroniques dans Info Pilote savent ce que j’en pense.

    J’ai lu plus haut dans ces commentaires combien il est compliqué de travailler sur les vraies situations. Je confirme. Il ne s’agit pas seulement de critiquer ceux qui travaillent (avec plus ou moins de réussite), encore faut-il proposer quelque chose et se retrousser les manches.

    J’entends beaucoup de critiques sur l’action des fédérations et des associations, sur la DGAC et l’EASA, mais quand nous sommes autour d’une table à passer plusieurs heures à décortiquer des textes, je ne vois pas les mêmes beaux parleurs donner leur avis éclairé.
    Quand je relis ces textes à 2 heures du matin, je ne vois pas beaucoup de mails arriver pour me proposer des alternatives.

    Oui, notre aviation risque de mourir, mas pas à cause de ceux qui s’en occupent, seulement à cause de ceux qui ne s’en occupent pas.

    Pierre Duval

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    L’Europe est une lobbicratie tombée entre les mains d’ anglosaxons qui ne pensent qu’à transformer en fric tout ce qui peut être transformé en fric, c’est à dire tout, Ils sont monomaniaques mais trés inventifs! Toutes les réglementations mises en place depuis qu’on leur a abandonné le pouvoir tendent à réduire nos libertés et à faire payer cher ce qui antérieurement coutait peu, voire rien. Et ce en tous les domaines, pas seulement dans le notre. Alors c’est vrai, BASTA, sauvons nos aéroclub et leur convivialité, continuons à faire nos petits voyages ou nos petits tours en l’air, librement, dans un espace aérien publique et gratuit.

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Faisant partie du comité régional aéronautique Midi-Pyrénées, je tiens à soutenir les propos de Patricia Lamy , qui comme toutes les personnes engagée au sein d’une fédération font ce qu’ils peuvent .
    Il y à plusieurs solutions ,ou on s’engage pour essayer de ce faire entendre, ou on méprise.
    Dans le premier cas et ce depuis 5 ans je me rend compte que la tâche est immense et plus complexe qu’il n’y parait. Malgré tout ce que l’on peut dire ou penser, le seul moyens que nous ayons pour l’instant pour nous faire entendre et celui de s’engager au travers d’une fédération.
    Même si cela ne parait pas efficace les CRA et la FFA font un gros travail pour faire valoir le maintiens de nos droit à voler plus librement.( Même si nous ne sommes pas toujours d’accord . de la discussion naît souvent une ou plusieurs solutions)

    Etant aussi constructeur amateur et modeste restaurateur d’aéronefs , j’ai pu, vraiment constater l infernal et abyssal gouffre administratif « EASIEN ».
    j’ajoute que la DGAC assiste quasi impuissante à l’amoncellement de règles absurdes et incompréhensibles édictée par des Ministres Européens ( législateur) trop souvent absents et très loin de nos préoccupations « avionistique » (et de loisir qui plus est !!!) .
    Pour faire valoir une modification mineure sur mon aéronefs EX CDNR, il à fallu une poignée de volontaires « Y compris les ingénieurs de la DGAC » audacieux volontaires qui pendant six mois, ont valeureusement combattus et détricotés les règles européennes UBUESQUES dont les applications improbables n’apportent que dégoûts et incompréhensions, dont nous somme sortis vainqueur. Petite victoire, certes, mais victoire.
    il est un problème qui me perturbe; ce sont les coûts prohibitif qui sont à engagés pour faire valoir ce que de droit . EX: mon cas ;pour trois heures d’Ingénieur EASA il vous en coûtera 739€15 alors que le travail fut réaliser par la DGAC ,la poignée de volontaires bénévoles, et votre serviteur.
    j’ai refuser de payer un service public Non rendu ce qui à provoqué un émoi Chez les Comptables EASIEN.
    L’administratif est très lourde de plus cela deviens fort dispendieux .
    Heureusement il y a aussi au sein de L’Easa, des ingénieurs qui aiment les avions qui m’ont très sérieusement épaulés conseillés et bien aidés.
    las de me relancer par courrier, l’easa a finis par m’appeler pour avoir des explications . il m’ont expliquer que l’administration européenne devant le nombre croissant d’impayés à mis en place des commissions EASIENES pour statuer sur les divers cas d’impayés ( y compris et surtout chez les pros) pour moi la dette sera effacée; mais je serait interdit de présentation de dossier « modifs » ou autre en mon nom propre.
    Aujourd’hui Une unité d’entretiens par mois ferme ou déclare des impayés devant l’accroissement des taxes prohibitives diverses et ça c’est factuel et inconcevable.
    Pour revenir aux écris de Mr Lelaie je pense que notre vigilance doit être accru pour maintenir nos espaces aériens ( rappelons nous le projet de Zone interdite sur la région de villégiature Chiraquiénne en 1995) si elle avait aboutie deux département aurais du être contournés.
    Nous somme au début d’une prise de conscience collective. seulement nous manquons de cohérence entre fédérations, ce qui affaibli la portés de nos actions individuelles et ça l’Europe l’à bien compris. Restons groupés et unis pour maintenir nos privilèges. ( regardons les coups portes par le législateur Européens à nos loi 1901) et ce n’est que le début .

    Bien à vous tous .
    Laurent

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  • Lobbycratie
    L’Europe a en apparence un fonctionnement démocratique. En réalité, ce sont les lobbies qui règnent. Il suffit de fréquenter un peu Bruxelles pour s’en rendre compte. Les décisions, le plus souvent, ne se font pas dans les groupes de travail, les réunions officielles, mais dans les couloirs, dans des réunions parallèles, au restaurant, au bar en soirée….Les Britanniques et leurs alliés sont très efficaces à la manoeuvre! Je vous en parle avec une petite expérience!

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Soyons désobéissants. Boycottons les règles castratrices de l’EASA et de la DGAC. Revenons à l’essentiel. Le plaisir du vol, la sécurité et la passion de l’aéronautique. Fini les certifications superflues. Fini les maintenances trop onéreuses et souvent inutiles. Volons plaisir. Volons avec des règles simples qui ont fait le succès de notre aviation d’antan. Nos aéroclubs se meurent. L’hémorragie n’a que trop durée et tant que nous ne sommes pas exangues il est encore temps de reprendre le manche et de redresser l’assiette. Passons nous de tous ces bureaucrates et de leur réglementation inutile. Formons une frange révolutionnaire. Refusons tout cela en bloc et continuons à voler. Créons une vraie fédération libre et indépendante de tous lobbys et de toute subordination qu’elle soit nationale ou internationale. Créons une compagnie d’assurance sous forme associative dans un but non lucratif et sortons enfin de ce système occlus.
    Ppur une fois,soyons courageux! Ne nous laissons pas endormir et ne baissons pas les bras! Fédérons nous! L’union fait la force! Ils ne pourrons jamais nous interdire de voler car pour nous c’est vital!

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Comme Jean Moulin en un temps pas si ancien, il nous faut aujourd’hui fédérer cette résistance naissante. L’ennemi invisible qui ici prend vie sous la forme de la couardise des instances dirigeantes de notre sacro sainte fédération française d’aviation et de la prise tentaculaire de cette pieuvre appelée easa. Tout ceux là qui ne voient et ne connaissent pas ou plus notre activité mais qui dans les coulisses tirent des ficelles qui cassent une à une pour une tombée de rideau inéluctable, tout ceux là ne doivent plus être décideur de notre avenir aéronautique. Trop longtemps, nous avons subit ces lavages de cerveaux qui nous disaient que ce mal était un bien pour nous (TSU et bien d’autres…).
    Tous, nous pouvons dire que le résultat est un désastre qui prônera bientôt comme un monument au milieu d’un désert entouré de nos seuls merveilleux souvenirs de pilote heureux de voler.
    Soyons fier de notre activité, montrons à tous ces rabougris, ces aigris que nous avons du soleil dans les yeux et des ailes aux bouts des bras. Tous ces cloportes qui jalousent notre liberté d’aller ainsi dans le ciel immaculé doivent savoir que nous ne les laisserons pas baisser le rideau sur cette activité qui nous comble de bonheur.
    Allons y citoyens pourvoyeur de l’état, de la fédération française d’aviation, allons y menons cette bataille contre notre ennemi qui n’a pour objectif que de remiser nos aéronefs dans les hangars. Tous ensemble ulm, planneurs avions faisons un coup d’éclat.
    Décidons de journées coup de points, avec le survole simultané des ZIT partout en France, constituons une patrouilles représentative pour survoler les Champs Elysées
    Survolons le parlement européen un jour de débat sur notre activité
    Invitons les journalistes à venir connaitre nos aéroclubs, à voler dans nos belles régions françaises, à découvrir notre patrimoine d’avions anciens.
    Latécoère, Morane Saulnier, Caudron etc… voilà nos vaillants aïeules qui ont porté la fierté de notre pays sur la planète aéronautique, qui se retournent dans leur tombe. Notre devoir est envers ces pionniers dont nous sommes tous et toutes, les héritiers.

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Bonjour Gil,
    Un lien pour s’informer directement après de l’AéCF du statut de PLANE ?
    Merci !

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    • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
      @Safefly

      PLANE n’en est qu’au stade des déclarations d’intention. Trop tôt encore pour vous orienter vers une quelconque source d’information.

      G.R.

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    L’ aéroclub de France a totalement raison.
    En 2000 il y avait 11000 fonctionnaires a la DGAC et 6000 avions CDN
    En 2012 il y en a 12000! et probablement de l’ordre de 5000 avions CDN.
    De plus entre ces deux dates, EASA s’est enveloppé.
    Cherchez l’erreur?

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    • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
      Vu le nombre de DGACiens, je comprends mieux la rapidité avec laquelle ils répondent aux diverses sollicitations, téléphoniques ou internet. Encore 1000 de plus, et ce sont eux qui vont m’appeler, voir si j’ai des questions!!.

      Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    L’europe ,qu’elle merde.Quand les Anglais vont-ils rouler à droite?.On est en Europe,alors tout le monde dans le même panier.Si on fait des differences,pourquoi ne pas garder notre spécificité nationale.

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Il y a des sujets qui doivent tous nous rassembler. Par exemple, la grande ZRT à l’ouest de Clermont-Ferrand: 100 NM de long sur 70 NM de large, du sol jusqu’à FL195. En mars elle est activée pendant 9 jours pour des durées qui varient de 1 h 30 à 5 h. Ussel et Egletons sont enclavés. Il faut contourner cette gigantesque zone.
    Imaginons une minute qu’il ne s’agisse pas d’avions, mais de voitures et que la même surface au sol soit bouclée au profit de l’armée de terre. Ussel coupée du reste du monde. Les citoyens l’accepteraient-ils? Bien sur que non. Alors pourquoi l’accepter dans les airs.
    La vérité est que nous avons une responsabilité collective dans la situation actuelle parce que nous n’avons pas su nous réunir efficacement sur les sujets importants. Il faut que cela change.
    Ce dossier des ZRT devrait être prêt d’ici peu. Il faut absolument que toutes les fédés s’unissent pour éviter la mainmise actuelle des militaires sur le ciel.
    D’autres dossiers sont en préparation.

    Claude Lelaie

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  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Défense des baptêmes en aéro-club pour faire découvrir l’aviation légère ???

    Un peu d’honnêteté, c’est juste histoire de faire de l’argent, et les plus ardents défenseurs de cette escroquerie sont les pilotes baptêmes, casques à la main et la bave aux lèvres prés à mordre le premier qui s’approche du planning, dés fois qu’un autre prédateur leur pique leur vol gratuit…

    Comment voulez vous que des structures d’un autre temps (à une époque elles répondaient à une réalité) aient une quelconque légitimité, et donc une place défendable, alors qu’elles n’existent pas ou peu localement, d’un point de vue socio-économique, et rassemblent un éventail complet de comportements dignes de républiques bananières ?!
    Très souvent absence de paiement de loyers de locaux à la municipalité, pas de taxes d’atterrissage, subventions locales ou régionales pour permettre à des enfants de « cadres défavorisés » de payer moins cher un brevet de base ou un PPL, bénéfices des baptêmes déguisés en heure de vol moins chères, indemnisation bidon des instructeurs « bénévoles », travail aérien dissimulé (photos), transport aérien illégal (l’arrêté « baptêmes » ne dispense pas du CTA mais autorise seulement les non membres à profiter de vols de découverte et les non pros à piloter dans ce cadre !), location d’avion pure et simple à des membres qui n’ont rien d’actif (concurrence déloyale envers les sociétés), pas de TVA ni d’impôts, et si possible un jeune instructeur déclaré comme agent administratif ou animateur à mi temps (pas de CRPN à payer).
    Constat excessif et caricatural c’est vrai, mais à la mesure de la situation.
    En 50 ans la FNA-FFA n’a rien fait pour accompagner la mutation de la société et faire coller l’objet de notre passion à notre temps.
    A l’image de la France en fait…

    Répondre
    • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
      @ Trozorible
      Il y a du vrai dans ton analyse : les structures associatives telles que nous connaissons les aéro-clubs sont vraisemblablement totalement dépassées et d’une autre époque.
      Cependant, tant qu’à les maintenir en survie et ne rien proposer de plus efficace, il est primordial d’en défendre les interêts. Ce que la FFA ne fait pas.
      Elle ne propose pas non plus de nouveaux schémas ou de nouveaux modèles pour que l’aviation générale française prenne le virage qu’elle devrait.

      Ton analyse caricaturale est vraisemblablement applicable et constatée dans certains grosses structures. Cependant, je persiste à penser que l’aéro-club moyen n’est pas le concurrent déloyal de la SARL de travail aérien. C’est juste, et heureusement, encore un moyen franco-français de voler dans des conditions abordables. Conditions souvent détournées, malheureusement, comme tu le soulignes.

      Bref, on pourrait se battre pour appliquer en France le schéma du Royaume-Uni ou des USA. Personne ne le fait, et certainement pas la FFA.
      On pourrait se battre pour appliquer en France une défense systématique de nos spécificités françaises, nos aéro-clubs, en les adaptant aux dispositions actuelles. Personne ne le fait, et certainement pas la FFA.

      On se contente de dire qu’on a pris connaissance d’un dossier, et qu’on va tout faire pour éviter le drame. Mais il n’y a jamais aucun travail en amont. C’est quand la menace frappe à nos portes que la FFA sort de sa tour d’ivoire.
      Et c’est toujours trop tard. Dès lors, son utilité réelle mériterait d’être examinée vraiment et objectivement.

      Répondre
    • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
      Quelle vision! Commentaire tout simplement excellent!!!!! . Standing ovation à toi!

      Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Comment ne pas rappeller que les décisions européennes ne sont pas prise par le parlement mais par la commission, composée des ministres (ou de leurs représentants) des états membres et que ce sont bien les exécutifs qui prennent (et à l’unanimité) les décisions si controversées. Donc si vous n’êtes pas contents, parlez en à votre ministre, ou mieux virez le.
    Et réclamez l’europe dont vous avez envie, cela ira un peu plus loin que les râleries stériles dont les français se satisfont si souvent.
    A vous (à nous) de voter pour un autre monde.

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    La mort programmée de l’aviation légère est déjà bien avancée . Il n’est jamais trop tard pour réagir … Faisons le vite par pétition ou rassemblement, mais bougeons !

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Il y a une Europe où l’on a toujours volé sans souci et une Europe où tout est compliqué…Depuis longtemps déjà la France a choisi son camp.
    Devinez lequel…

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Je cite les propos que vous prêtez à la FFA : « De son côté, la FFA (Fédération française aéronautique) a souligné qu’elle ne restait pas les deux pieds dans le même sabot et qu’elle avait obtenu des avancées significatives, notamment, sur les dossiers brûlants du brevet de base et des baptêmes de l’air. »

    Il convient de préciser que la FNA/FFA n’a jamais défendu les baptêmes de l’air effectués par des pilotes privés en aéro-clubs.
    Lorsque les baptêmes de l’air ont été interdits par une réglementation absurde à la fin des années 90, la FNA/FFA n’a pas daigné bouger le petit doigt. C’est une équipe de navigants professionnels, de journalistes et d’experts qui ont mené une pétition, recueilli des dizaines de milliers de signatures et sont allés faire un travail efficace de lobbying auprès des instances concernées (ministères de tutelle, et DGAC) afin de sauver les baptêmes de l’air.
    La FNA/FFA contactée dès le lancement de l’opération, n’avait alors pas souhaité participer ni soutenir le mouvement de contestation.
    Probablement pour ne pas entacher les bonnes relations qu’elle persiste à entretenir avec tout le monde, au mépris des intérêts de l’aviation légère.
    Bien sûr, comme à son habitude, la FNA/FFA n’a pas hésité, une fois le combat mené et la victoire acquise, à tirer la couverture à elle, en récupérant de manière éhontée ce succès capital pour l’aviation légère.
    Si certains n’avaient pas décidé de se bouger, aujourd’hui, nous ne pourrions plus faire découvrir le vol moteur aux futurs pilotes privés.
    Et la FFA s’en lamenterait par devant, s’en accomoderait par derrière. Ses intérêts ne sont pas l’intérêt général, et ne sont pas les intérêts de l’aviation légère.
    Il est probable que la commission de l’AéCF l’ait compris, et ait décidé d’agir pour cette raison précise : la FFA n’existe plus.

    Répondre
    • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
      @ FB

      La situation a considérablement évolué depuis les années 90. Par ailleurs, concernant le problème des baptêmes de l’air, je ne suis pas remonté à la fin des années 90, mais à… début 2013. C’est actuellement que la FFA se bat pour préserver aux aéro-clubs la possibilité de continuer à effectuer des baptêmes de l’air. Une prérogative que voudrait lui retirer l’EASA. A suivre…

      G.R.

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      • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
        @ G.R.
        Je n’aurais pas du dire « jamais ». Admettons que la FFA ait indiqué agir en ce moment pour la préservation des baptêmes de l’air. Admettons que ce ne soit pas qu’une annonce diffusée sur son site web bricolé.
        Espérons qu’elle obtienne sur ce dossier une issue favorable. Permettez-moi d’en douter.

        Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Il y a des millions qui descendent dans les rues pour leur retraite leur droit au mariage pour l’emplois et j’en passe, au lieu de causer et négocier déscendons tous dans la rue, pour essayer de donner de la force à ceux qui veulent nous aider et sauver ce qu’il en reste.

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Essayons une grande pétition nationale de tous les gens qui volent….pétition adressée à nos dirigeants, nos « négociateurs », nos fonctionnaires de la DSAC…

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Et CALIPSO dans tout ça, qu’est ce que vous en faites ?
    Il ne va pas arranger les choses avec sa classification.

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Commentaire qui n’engage que moi : j’ai fait partie du Bureau de l’AéCF il y a quelques années, je contribue aujourd’hui au travail du CNFAS (Comité National des Fédérations Aéronautiques et Sportives), et depuis deux ans, je peux attester que nous assistons à toutes les réunions, proposons des modifications importantes voire refusons certains textes, avec des dizaines de volontaires représentant tous les sports aériens, et s’impliquant très souvent bien au-delà de la pratique sportive. Nous travaillons ensemble en concertation, chacun défendant non seulement sa fédération mais aussi l’ensemble des usagers de l’aéronautique.
    Passant de ‘AéCF au CNFAS, j’ai découvert une forme de travail beaucoup plus concrète, réaliste et démocratique.
    Je dois dire aussi que nos interlocuteurs à la DGAC sont très éloignés de la caricature administrative, et que les échanges sont très positifs. L’ennemi n’est pas rue Henry Farman.
    Très attachée à l’AéCF par mon historique familial, je suis ravie qu’il se réveille sur ce sujet, c’est très positif, Joignons nos forces, notre passion et nos compétences !

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Les instances européennes sont en train de tuer l’Europe et les libertés !
    Ras le bol des technocrates pourris par le pognon !
    Dehors les incompétents !
    Il ne faut pas baisser le froc face à ces tueurs de liberté.
    Je ne vis plus en Europe et je ne suis pas près de revenir y vivre de manière durable…

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    On voit là la France dans tout son état, accepter, même quelques bricoles qui serviront à garder une clientèle… C’est ça négocier ? Ca c’est la disparition d’un patrimoine national, et de la passion de beaucoup de pilotes, pas de négociateurs…

    Avec ces négociateurs, on finit par…voler au ras des paquerêtes !

    Bravo à ceux qui en ont ras le bol de ces négociations qui nous mènent à ne jamais s’élever… et d’accord pour ne plus subir, même l’Europe, le plaisir de voler est au-dessus de l’Europe…

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Il est navrant de constater l’echec de la défense de l’aviation légére en Europe depuis que nos technocrates se sentent investis de notre sécurité et notre bien être !!
    L’aviation légére, les aérodromes régionaux et toutes les activitées concernées sont condamnés.
    Le bilan est bien triste. Il n’y a plus de constructeur de véritable avion, de moins en moins d’inscription pour le PPL. Trop de réglementations « tuent » l’activité.
    Nos fédérations se laissent entrainer dans des négociations déja bouclées. elles n’ont aucun poids face au projet européen, la DGAC filtrant au maximum les revendications légitimes de nos usagés. Le ciel appartient aujourd’hui aux « affaires » et à la commercialisation.

    Que reste t’il de notre aviation légére ? En moins de 15 ans l’europe aura condamné plus de cent ans de notre histoire.

    Cordialement

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Merci de rapporter les faits.

    Pour les conclusions, je crois que je suis encore une fois d’un avis diamétralement opposé au votre. Ne pas faire de vagues ?. C’est ce que l’aviation légére fait depuis 40 ans, et elle est sur le point d’en crever. Irez-vous jusqu’a dire qu’il faut en accepter plus encore sans rien dire pour régler les problèmes ?

    C’est une stratégie qui a failli. On voit ou la collusion de la FFA avec le pouvoir nous a menés. Pour les dirigeants de la FFA, certes, ils ont pu s’offrir un bel immeuble hausmannien avec les subsides qu’ils ont obtenu….mais au prix de nombre de trahisons à commencer par le dossier de Toussus !. Et c’est pas l’attitude qui consiste « a ne pas faire de vagues » qui a été déterminante dans ce dossier. Au contraire, c’est la stratégie qui a consisté a en faire beaucoup, notamment avec l’historique distribution de tracts au salon du bourget.

    Donc, bravo à l’aéroclub de France, et sans réserves.

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    pauvre Aviation Générale , y’a des années que vous picorez dans la main avec le verre de Champ.. dans l’autre avec un d.Méreuze qui lui va au charbon il ne découvrirai pas le problème , Bons vols tout de même.

    Répondre
  • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Les débats ne mènent à rien…ils ont raisons

    Répondre
  • par Pilote Pro et Privé

    L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
    Il est grand temps que nos entités ‘représentatives’ représentent nos intérêts et cessent de se mettre à genoux devant les diktas des technocrates européens et nationaux.

    Répondre
    • L’Aéro-club de France brandit l’étendard de la révolte
      Il est surtout temps que nous parlions d’une seule voix toutes pratiques confondues
      « Il y même des pilotes de ligne qui pratiquent l’ULM » alors pourquoi assiste t’on encore à des guerres de territoire entre pratiquants; vol à voile contre ULM, vol moteur contre paramotoristes, ……
      Résultats des courses, les élus des collectivités territorialles propriétaires des aérodromes, n’ont qu’une envie faire des zones commerciales, industrielles ou vendre à un promoteur
      Le CNFAS fait du bon travail

      Répondre

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