Les projets RCO et eMCO visent à réduire le nombre de pilotes dans le cokpit des avions de ligne. Une aberration pour la sécurité des vols d'après le SNPL. © Fernando Peralta Rodriguez / Airbus
Le Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) manifeste, ce vendredi 26 avril 2024, devant le Terminal 2E de l'Aéroport Paris-Charles de Gaulle pour faire savoir son désaccord sur les projets qui visent à réduire le nombre de pilotes dans le cockpit des avions de ligne.
Le SNPL a choisi la journée internationale des pilotes, vendredi 26 avril, pour manifester contre les projets de RCO (Reduced Crew Operations) et eMCO (Extended Minimum Crew Operations). Le syndicat des pilotes de lignes appelle à manifester devant le Terminal 2E de CDG pour sensibiliser les compagnies aériennes et les autorités sur le nécessaire maintient de deux pilotes dans le cockpit.
« Le SNPL est profondément préoccupé par le projet des avionneurs qui vise à réduire le nombre de pilotes aux commandes des avions, car ce projet menace considérablement la sécurité des vols. En effet, le maintien de deux pilotes aux commandes est essentiel pour assurer la sécurité des passagers et de l’équipage, notamment pour assurer une prise de décision efficace, et encore plus spécifiquement en cas d’incident ou d’urgence. »
2 commentaires
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Je note beaucoup de 3 gallons sur la photo. C’est bien normal, les copilotes seront les premières victimes de ces vols en mono-pilote.
Cependant on arrête pas le progrès et je crains que ce ne soit un combat perdu. Ainsi va le progrès, boulimique de nouveauté.
Déjà, aujourd’hui, en cas d’indisponibilité des pilotes, un passager pourrait faire atterrir à destination un avion gros porteur. Que faudrait-il ?
Sécuriser (ficeler) les pilotes pour qu’ils ne touchent pas par mégarde les commandes puis prendre le micro et appeler au secours.
Dès que le contact serait établi, un pilote qualifié sur l’avion lui dirait quoi faire … des consignes simples seraient fournies au « pilote de fortune » qui consisteraient à presser quelques boutons.
L’avion suivrait fidèlement la route programmée jusqu’à l’approche finale sur la piste du terrain de destination.
Le pilote de fortune devrait sortir le Train et les volets en séquence selon les ordres, puis armer le freinage automatique et les speedbrakes.
L’avion se poserait pour s’arrêter au milieu de la piste.
Resterait à couper les moteurs et ouvrir la porte.
Il ne reste plus qu’à automatiser toutes les tâches et le vol sans pilote clôturera un chapitre de l’Histoire de l’Aviation. Les constructeurs s’y attellent …
Non seulement c’est une manifestation astucieuse dont j’approuve totalement et le fondement et le « processus » mais je voudrai ici rappeler qu’il existe un précédent du même ordre qui a abouti de façon positive. Mais c’est une vieille histoire…
Bon courage les amis, ces manifestations « statiques », ce n’est pas très agréable à réaliser.