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Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10

Un an et demi après son démarrage, l'EPAG ng, basée à Merville, offre à ses stagiaires un nouvel outil. Pour coller au plus près des exigences et des programmes issus des compagnies et des forces aériennes, l'EPAG ng a décidé de délivrer sa formation initiale de pilote de ligne sur Cap10 et toujours en anglais, jusqu'au premier lâcher. Sébastien Hugault, Chef pilote de l'EPAG ng avance: “Certes le savoir être du pilote est la chose la plus délicate à enseigner, mais...

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14 commentaires

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  • Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    Sébastien Hugault et DC ont parfaitement justifié la décision de formation initiale sur Cap 10.
    Je ne suis pas pilote de ligne. Néanmoins, j’ai pu constater l’apport de la formation initiale sur un avion exigeant, permettant l’exploration de situations inusuelles, ou sur planeur.
    Le vol à voile permet de former des pilotes manœuvriers. Le Cap 10 idem.
    Ce n’est pas pour rien qu’on forme les pilotes militaires en formation initiale sur avion ayant la capacité à voltiger, et que ce tronc commun vaut pour les futurs PN du transport militaire.
    Les anglais utilisent le planeur.
    Je pense que l’EPAG fait un choix judicieux. Etre un bon manœuvrier, acquérir le sens de l’air, c’est indispensable avant d’apprendre à surveiller des automatismes et traiter des pannes complexes.

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  • Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    Le CAP 10 ne remplace rien,
    pas besoin d’un CAP pour reconnaître une situation inusuelle et tenter d’en sortir,
    les réponses que je lis sont Franco Françaises 🙂
    Pierre
    Aussi conducteur d’engin, bcp d’heures sur avions à roulettes, avec une vision depuis l’Asie ou ça recrute tous les jours (pas le cas en France…:)

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  • Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    Dans les compagnies aériennes il y a deux types de stratégies de sécurité des vols:
    Ceux qui considèrent que les automatismes et leur utilisation sont la plus sûre protection, le pilote automatique est utilisé au maximum au détriment du maintien de compétence des pilotes en pilotage de base. C’est la stratégie adoptée par les compagnies les plus recentes type low cost ou compagnies du golf ou asiatiques.
    Ceux qui considèrent au contraire que les pilotes doivent cultiver leur savoir faire en pilotage de base au détriment d’un risque un peu plus élevé d’erreurs au quotidien.
    On a donc le choix entre l’acceptation d’un risque faible au quotidien (Level bust, passage sous vitesse d’évolution par exemple) ou celui d’un risque important mais rare, (ne pas savoir faire face par exemple à une perte de contrôle).
    Ma préférence en tant que pilote va évidemment vers la politique qui valorise le métier. Notons quand même que les constructeurs, après certains errements d’Airbus, sont maintenant d’accord pour affirmer que les compétences en pilotage de base sont essentielles à la conduite de leurs avions.
    Ce n’est sûrement pas un hasard si après certains accidents récents dans le monde, Air France, à travers le programme d’instruction et de maintien de compétence de cette année, valorise plus que jamais le pilotage de base. On s’aperçoit que savoir piloter, après un long moment où cette compétence était ringardisée, c’est finalement pas si mal.

    Speedjojo, propriétaire d’un DR1050, pilote de ligne, ayant également fait une formation initiale sur Cap10 à l’EPAG 😉

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  • par RAVEL Christian

    Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    Tout à fait d’accord avec le message de DC. Ayant quelques milliers d’heures comme pilote de ligne, j’ai vu la progressive dégradation du niveau de pilotage des OPL, incapables de sortir de la Check-list et des mùanuels lorsque des circonstances imprévues l’exigent.

    Et ce n’est pas avec un Cessna 150, (au demeurant un très bon avion d’aéro-club) que l’on pourra préparer nos futurs pilotes. La mania de base (et un peu d’avancée) est une nécessité.

    Amitiés.

    C. RAVEL

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  • par Christophe Milian

    Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    Pour rebondir sur les propos pertinents de DC et des précisions de Sébastien Hugault, souvenons nous du vol 1549 de l’US Airways du 15 janvier 2009.
    Ce jour-là, le commandant de bord Chelsey Sullenberger réussit à poser un A320 sur l’Hudson River malgré ses deux moteurs éteints.
    Une prouesse ? Certainement !
    Mais ce fut aussi grâce à ses talents de vélivoles; ce jour là, il a réellement piloté son avion.
    Alors, oui : revenons aux fondamentaux du pilotage. Et le Cap 10 s’y prête tout à fait !

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  • Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    Fin 80, l’EPAG était venu s’installer à Tarbes dans les locaux de Héli Union pour former des ATPL(A) et la formation De base se faisait sur CP 1O J’ai eu le plaisir de faire un vol sur cet appareil avec le chef instructeur! On ne fait que revenir aux sources! il est vrai que le CAP 10 est plus cher mais qui peut le plus peut le moins si j’ose dire!

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  • Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    A Pierre, message du 25 avril 2015 à 07h03.

    Totalement en opposition avec ce que vous affirmez. Dans le monde du transport aérien il y a eu ces dernières années un certain nombre d’accidents montrant une perte de savoir-faire en matière de pilotage « stick and rudder ». Le plus emblématique a été le crash du 777 d’Asiana à SFO en 2013, où un avion flambant neuf et parfaitement « airworthy » a percuté la planète (n’occasionnant « que » 3 morts mais le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd). Cet accident a montré d’ évidentes lacunes en matière de pilotage de base. Egalement l’ATR42 de je ne sais plus quelle compagnie asiatique, qui s’est écrasé au début de l’année, après que l’équipage ait arrêté le moteur restant vif suite à une panne moteur au décollage. Outre cette erreur grossière, j’avais été frappé de voir l’avion à 90° d’inclinaison juste avant de s’écraser. En fait il était en perte de contrôle après avoir décroché. Si l’équipage avait su en garder le contrôle même après la perte totale de puissance, et se poser sur le ventre, peut-être le bilan aurait-il été moins lourd.

    Bref, la tendance a été trop lourde depuis 15 ans dans la formation de pilotes « presse-boutons » au détriment de l’enseignement au « vrai » pilotage. Certes, l’automatisation croissante à bord des avions modernes et les statistiques chaque année plus implacables en matière de sécurité montrent que c’est une évolution logique.

    Mais il n’en demeure pas moins qu’à partir du moment où des accidents pourraient être évités ou minimisés avec plus de savoir-faire en matière de pilotage pur, incluant les positions inusuelles, pourquoi regretter l’utilisation d’un avion de voltige comme le Cap10 pour la formation initiale? Pour ma part je ne boude pas mon plaisir…

    DC, propriétaire d’un D18, pilote de ligne, ancien pilote de transport militaire ayant reçu une formation initiale sur… Cap10. 😉

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  • Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    Quand on connait le nombre de pertes de contrôle fatales sur avions de ligne, on sait à quel point, l’enseignement de la manœuvrabilité est fondamentale et souvent bien insuffisante.

    Alors quand je lis des commentaires fustigeant cet enseignement, je suis consterné. Et je le suis plus encore par les arguments avancés.

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  • par Sébastien Hugault

    Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    Pierre,
    Quelques précisions.
    Le Cap 10 est en liste de flotte EPAG-NG avec Manex et procédures associées. Nous n’avons pas de D18 au sein de l’ATO.
    Il n’y a pas de manœuvres acrobatiques au programme de la phase 1 (les 15 premières heures jusqu’au lâcher). Les élèves pilotes poursuivent ensuite la phase VFR sur DA40 puis TB20.
    Dans une formation intégrée il n’y a pas de PPL à passer.
    Pour plus de précisions vous pouvez me contacter via le site EPAG-NG
    Cordialement,
    Sébastien Hugault CFI EPAG-NG

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  • Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    Voila au moins des PL qui sauront ce que c’est qu’un décrochage, ce qui peut en résulter et comment s’en sortir!

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  • Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    Un module train classique et voltige amélioré, oui bien sur, de là à faire la formation initiale jusqu’au lâché sur cap10, why not, mais bon à plus de 200€/h sans l’instru, et puis ils vont en c…e les gus, bon ça ca leur fera le plus grand bien et puis ils sauront ce qu’est un palonnier ! Ah il va être manié le 320 après, ça va être sportif pour les pax !

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  • Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    très utile…?
    Vision Franco Française là ou l’essentiel des recrutements a lieu en dehors de la Gaulle et ou le C150 est amplement suffisant pour la formation initiale jusqu’au PPL.
    Pour la roulette de queue pas besoin du CAP10, un bon D18 suffit amplement.
    Pour le passage dos : c’est pas ce que l’on demande à un cocher de liner…
    Faut arrêter de se frictionner le jarret et avoir le sens des réalités 🙂
    M’enfin le CAP c’est sympa pour se retourner la crêpe en France le dimanche quand on en a le temps et les moyens…encore faut’il vivre et travailler en France.
    Bonne chance qd mm 🙂

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  • Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    Ça ne va pas être terrible les tâches de vomit sur la cravate !

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  • Les élèves de l’EPAG ng passent sur Cap10
    Quelque part, ça fait plaisir. Puisse Auguste te lire !

    JMK

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