Accueil » Aviation Générale » Jacques Bothelin : l’après Breitling Jet Team à l’heure du Covid-19

Jacques Bothelin : l’après Breitling Jet Team à l’heure du Covid-19

Breitling Jet Team, UPRT, Epsilon, meetings aériens, sécurité… Jacques Bolthelin, du haut de ses 38 années de leader de patrouille acrobatique fait le point. © Aerobuzz.fr

La crise déclenchée par la pandémie et la montée de la pression écologiste rendent très compliquée la recherche d'un nouveau partenaire pour la patrouille acrobatique dont Jacques Bothelin est le fondateur et a été le leader pendant 18 ans. Mais Apache Aviation, la société dont il est le PDG, c'est aussi une flotte d'Epsilon destinée aux stages UPRT, une activité touchée de plein fouet par l'effondrement du transport aérien mondial.

Plus le temps passe, et plus les chances de voir voler la patrouille acrobatique d’Apache Aviation sous les couleurs d’un nouveau partenaire s’amenuisent. Jacques Bothelin qui a été à la tête de la Breitling Jet Team pendant 18 ans veut encore y croire, même si le contexte économique et la pression écologistes ont fermé la plupart des portes.

Sans sponsor, pas de patrouille. Pas question de réduire le nombre de L-39 pour passer....

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

19 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par Jean-Marie Klinka

    A l’époque, lointaine, où j’étais vice président d’un aéro-club et Jacques, vendeur de Pierre Robin, il avait réussi à me vendre un DR400. Je suis bien content de l’écouter ainsi et de constater qu’il a réussi ses « patrouilles ». Bonne chance, Jacques, et surtout, ne lâche rien, la retraite est pour plus tard, tu es un des rares pilotes à avoir la volonté de s’entrainer …
    JMK

    Répondre
    • S’entrainer est bien évidemment plus qu’une volonté mais une grande envie,
      encore faut il avoir les moyens financiers pour pouvoir le faire tous les jours, ou presque !
      Une comparaison est, ici, inappropriée.

      Répondre
  • Bravo Jacques et merci Gil pour ce point en video. Nous espérons tous revoir la patrouille en vol aux couleurs d’un sponsor qui aura compris, lui, ce qu’un tel outil de communication peut lui apporter de capital sympathie et de force de marque, tout en soutenant le patrimoine aéronautique. L’équipe Ozelys est très fière d’accompagner Apache Aviation et compte bien vous soutenir encore longtemps ! United By Wings !

    Répondre
  • par Claudine Clostermann

    Superbe interview de Jacques BOTHELIN, très enrichissante, très instructive,très réaliste et de ce fait aussi très triste. Pour moi qui t’ai connu, Jacques, en 1970, jeune commercial représentant de l’usine ROBIN, (tu venais vendre des DR à l’A/C de Saint Florentin), je ne puis que m’extasier au regard de ton parcours aéronautique d’excellence. Avec les patrouilles MARTINI, ADECCO….le film SKY DANCE et puis toute la suite de tes présentations, tu as su te positionner parmi les meilleurs dans la perfection et l’excellence des formations acrobatiques. Puisse le contexte actuel te permettre de poursuivre ce somptueux chemin. Courage, Jacques.

    Répondre
  • Je pense que vous avez raison Woodplane. On voudrait tuer les meetings que l’on ne s’y prendrait pas mieux.
    Tout ce qui brûle du pétrole est maudit aujourd’hui. J’ai bien peur que les meetings et autres fêtes aériennes deviennent une espèce en voie de dispation. Plus d’alpha Jet solo display, plus de couteaux Delta et j’en oublie sûrement d’autres.
    Même avant le Covid, on sentait bien que les meetings aériens n’étaient plus en odeur de sainteté pour de multiples raisons.

    Répondre
  • @Robert
    Rappelons nous des enseignements de Tchouang-tseu (un cousin de Lao ? 🙂 ) sur l’utilité de l’inutile… Évidemment, chacun voit l’heure à Son horloge 🙂

    Répondre
  • Dans l’apres covid qui se dessine, La question est plutot : à quoi ça sert un pilote de (démonstration) meeting aérien ?
    Vous en connaissez beaucoup de pays qui organisent des meeting aériens qui coutent un bras ??
    La France est-elle si riche que ça ?
    Les pieds sur terre svp et arretons de rever et de fumer un joint !

    Répondre
    • La France peut se payer des meeting parce qu’il y a des partenaires qui veulent bien aider et (parfois) des entrées payantes. C’est comme n’importe quel autre spectacle. Il n’y a pas que les meeting aériens qui coûtent un bras, du moment que le budget est équilibré.
      Vous êtes de famille avec Greta ?

      Répondre
    • par Raoul Volfoni

      A quoi servent le tour de France, les 24H du mans, Roland Garros et la coupe du monde de football ?

      Répondre
    • Monsieur Robert,
      Qu’est-ce qui vous fait rêver ? A priori RIEN!….
      Alors gardez vos pieds sous terre !!!!
      Cordialement.

      Répondre
    • Ainsi donc il est établi que les pilotes de démonstration et de meeting aérien ne servent à rien.

      Très bien.

      Mais alors à quoi servent les clubs hippiques ? Ca ne sert à rien, de faire du cheval. A quoi servent les clubs de voile ? Ca ne sert à rien, de faire du dériveur. A quoi servent les clubs de VTT ? Ca ne sert à rien, de faire du VTT. A quoi servent les festivals de musique ? Ca ne sert à rien, la musique. A quoi servent les clubs de modélisme ? Ca ne sert à rien, le modélisme. A quoi servent les vétérinaires ? Ca ne sert à rien, les animaux de compagnie. A quoi servent les horticulteurs ? Ca ne sert à rien, un jardin floral.

      Bref… Je pourrais encore continuer longtemps. Que serait un monde où seules les choses nécessaires à la survie auraient libre cours ? Une Corée du nord sans crise alimentaire ???

      Dominique

      Répondre
      • par Philippe Gardien

        ….et pour conclure, cela ne sert a rien, mais il faut bien que quelqu’un le fasse !! Alors vive les passions inutiles..!!

        Répondre
    • Si nous connaissons beaucoup de pays qui organisent des meetings aériens ? Et bien, oui beaucoup, vraiment beaucoup ! Il suffit de regarder les calendriers des airshows sur les 5 continents… Quant au coût, un meeting est un lourd budget, mais ils n’ont pas tous le même modèle économique (partenariats, subventions, entrées gratuites ou payantes…). Personne ne peut miser sur ce que sera la prochaine saison, mais une chose est sûre : les lecteurs d’Aerobuzz seront au rdv du 1er meeting 2021 🙂

      Répondre
    • Un pilote de meeting aérien ça sert à faire briller les yeux des enfants, mais pas qu’eux.
      Aérobuzz est un site pour les passionnés d’aéronautique et vous ne faites pas partie de ce monde à l’évidence.
      Signé ; un ancien pilote de meeting.

      Répondre
      • par Philippe Gardien

        pour afterburner, si le message s’adresse a moi, je me suis mal exprimé !
        Désolé, c’était de l’humour ! signé un pilote qui aime les meetings.

        Répondre
  • par François Henriot

    A nouveau un bel entretien, mais celui-ci fait très, très mal. Quel monde est-il en train de se préparer, alors que beaucoup de « verts » font porter la responsabilité de l’épidémie à, seulement… notre relation avec la nature. En attendant, pour la patrouille, nous croisons les doigts, comme le dit Jacques Bothelin. Sans oublier de boycotter à tout jamais l’ancien grand horloger revenu aux pâquerettes de la com « air du temps ».

    Répondre
  • Bonjour à tous,
    La question du problème de l’entrainement des pilotes de présentation est une vraie question de sécurité. M.Bothelin a tut à fait raison de s’en inquiéter. C’est une hérésie de demander à ces pilotes d’arriver en meeting sereins et entraînés car ils n’ont pas de réelles possibilités de s’entraîner.
    Raisons économiques mises à part, la plupart des terrains en France n’ont pas d’axe de voltige, et quand bien même ils en ont, ils ont un plancher d’évolution d’au moins 500 à 600 mètres, ce qui ne permet pas de s’entraîner dans le volume standard d’un meeting aérien (plancher 30 mètre pour des passages parallèles au public et 100 mètre pour les évolutions).
    Quand un pilote ne peut pas s’entraîner dans de bonnes conditions, il ne peut pas assurer pleinement la sécurité de ses démonstrations.
    Egalement la raillerie habituelle des riverains qui ne veulent pas que les avions s’entraînent à voler « bas » alors qu’ils vont les applaudir en meeting la saison suivante, hypocrisie quand tu nous tient…
    La solution ? S’entraîner en dehors des clous « réglementairement » en assurant notre sécurité lors des entraînements par un contrôle actif au sol (pilote de contrôle au sol avec une radio) et en négociant des plages d’utilisation de la verticale terrain pendant une quinzaine de minutes auprès des autres usagers de la plateforme (pas toujours simple).
    Bref, heureusement que l’on arrive encore à partager le ciel entre passionnés et faire fi des casse-pieds habituels.
    Bonne reprise des vols à tous et fly safe !

    Répondre
    • La plupart des machines présentés en meeting sont des avions de collection qui sont coûteux à l’entretien, à l’usage mais aussi une disponibilité technique aléatoire.
      Pareil pour les avions de voltige.
      Donc s’entrainer, demande des moyens techniques et financiers qui sont très importants.
      Les organisateurs de meetings demandent ces types de machines pour attirer le public et c’est normal, une évidence.
      L’entrainement est bien souvent très limité pour les raisons évoquées plus haut, et si demain des exigences réglementaires drastiques sont demandées aux pilotes de présentation, on pourra dire adieu aux fêtes aériennes publiques et à nombre d’avions de collection qui quitteront le sol français.
      Un juste milieu raisonnable reste à trouver!…

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.