Accueil » Culture Aéro – brèves » MH370, un mensonge déguisé en vérité

MH370, un mensonge déguisé en vérité

François Renault met en cause les données fournies par Inmarsat et à partir desquelles la trajectoire du Boeing 777 de Malaysia Airlines (MH370) a été reconstituée et la zone supposée de crash déterminée. © ATSB

Pendant quatre ans, François Renault a mené sa propre enquête sur la disparition, le 8 mars 2014, du Boeing 777-200 de Malaysia Airlines, avec ses 239 occupants. Il livre sa théorie sous forme d’un roman de 350 pages qui va à l’encontre de la thèse officielle.

François Renault ne revendique ni le titre d’expert aéronautique, ni celui de journaliste d’investigation. Il se définit comme un passionné d’aviation qui a cherché à comprendre comment un avion de la taille d’un 777 pouvait disparaître sans laisser de traces ou presque. Et c’est précisément, parce que seulement une vingtaine de débris, provenant tous sauf trois, de l’extérieur, ont été retrouvés, qu’il en est arrivé à la conclusion que l’avion de ne s’est pas désintégré en se crashant en mer,...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

46 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Bonjour/bonsoir, livre lu en entièreté, et je doit dire que je reste époustouflé par la concordance de ce récit et tout cela en sachant que c’est une histoire vrai, en prenant du recule on peut admettre que cela semble la meilleure conclusion qui n’est jamais été déduite… Je recommande pour les personnes en quête de vérité. Recit detaillé techniquement et étouffé de photo à l’appui, gros effort de recherche fait par l’auteur.

    Répondre
  • Quand on ne sais pas, on « la ferme » !
    De toutes façons, j’a pas lu l’article, ce qui me permet de commenter … ;-))
    C’était p’t.ête un enlèvement par les petits z’omver !

    Répondre
  • BHUAP ! Le comble pour la déception des bonnes âmes bien crédules c’est comme dit : »Selon Bob Mann, un consultant de l’industrie du transport aérien, la preuve de l’installation du système Boeing Uninterruptible Autopilot dans une compagnie aérienne commerciale n’a pas été publiée et n’est pas prouvée exister. [11] Des problèmes de sécurité, y compris la possibilité qu’un tel système puisse être piraté, ont empêché son déploiement. [12] »

    Tout secret en effet est ne pas être censé exiter…l’enfance de l’art !

    Donc il existe, peut être a-t-il été activé sur MH370…et au final comme dit : pour quelque chose qui n’ existe pas, il est tombé en panne ou mieux a été à son tour piraté !

    Plus c’est gros plus ça passe disait le moustachu à la mèche rebelle…

    Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      Bonjour Aff le loup,
      Je me suis « un peu » renseigné sur ce système, et pas juste avant hier…
      Son installation sur un avion comme le 777 ne nécessite quasiment aucune manipulation technique ni modification autre qu’un « reboot » du software de l’avion existant. (Ce qui est régulièrement fait,en quelques minutes, pour des mises à jour des systèmes internes (pas uniquement la navigation), et c’est complètement transparent pour l’équipage qui assiste parfois à cette opération lors d’une escale à sa base.)
      Ma « seconde hypothèse » (après le bête et simple incendie accidentel catastrophique) est un énorme loupé en essayant ce système (avec la complicité du cdb, donc) …et évidemment, si c’est le cas, les « docteurs maboul » qui s’y sont risqués ne vont pas le clamer sur les toits ! (Et il n’est pas nécessaire d’ameuter grand monde pour faire ce test, tout au plus quelques ingénieurs qui sont tous, si c’est le cas, devenus des criminels…d’où leur discrétion.
      Et je n’affirme rien, je me contente juste de chercher une cause compatible avec toutes les données connues, et à part pour les bisounours qui ne conçoivent pas que des humains soient capables du moindre mal, cette explication en vaut bien une autre.
      Pour info, Airbus et Thales ont travaillé sur un système équivalent, et il est déjà obsolète au vu des progrès réalisés pour faire effectuer tous les vols commerciaux par des drones !
      Bon dimanche à tous.

      Répondre
      • Certes – mais il est, dans les pays normaux comme la France, interdit de faire des essais en vol avec des passagers (comme de faire des présentations aériennes…)
        Si ce que vous laissez sous-entendre aurait pu se produire, ce serait effectivement criminel. A titre personnel je n’arrive pas à y croire.
        Maintenant, il se trouve que les essais en vol, ça coûte cher, ça prend du temps, il faut calculer et recalculer, valider ce qu’on a trouvé avec des signatures, bref on ne fait pas ça sur un coin de table.
        Quand on voit que pour l’acceptation à bord des avions de ligne, des différents téléphones portables et tablettes – qui émettent sur autant de fréquences qu’il y a de modèles – l’administration américaine de Saint Obama avait en quelque sorte dit (il y a dix ans) : « on les embarque tous dans toutes les compagnies, sur tous les types d’avions, on laisse les passagers s’en servir autant ils veulent , et on voit ce que ça donne après un an » (en clair, on note le nombre d’incidents que ça a créé) ….eh bien, on reste confondu devant une telle rigueur scientifique. Mais c’est hélas courant chez eux, et dans beaucoup de domaines, et je sais de quoi je parle.

        Répondre
      • En fait commentaire @Stormy à propos de « dans les pays normaux comme la France, interdit de faire des essais en vol avec des passagers

        (comme de faire des présentations aériennes…) ».
        Euh et ‘Habstein’ vol ACF 296 Q, c’est quoi?

        Répondre
      • @precesseur : en fait c’est depuis cet accident que les démos avec passagers à bord sont interdites, même sur les petits avions. L’équipage se doit d’être minimum justifié par la fonction pendant le vol de démo.
        @Stormy : je n’appelle pas cela de la légèreté comme vous le sous-entendez, mais du pragmatisme à l’américaine ! Les téléphones portables et autres tablettes sont utilisés partout pour tous usages tout le temps, sans poser de graves problèmes qui sont d’ailleurs résolus. Alors quelle raison pour les interdire en avion ? Ce test massif et à probabilité de problème faible (vu l’expérience hors aviation) à le mérite en très peu de temps, de clôturer le débat.
        J’ai souvenir au début des portables, qu’ils étaient interdits totalement dans les hôpitaux, à la limite même éteints ! Désormais, toutes les infirmières ont leur téléphone sur elle, et les malades ne louent plus une ligne fixe dans leur chambre mais viennent avec leurs portables persos… Tout le monde connecté en wifi et bluetooth d’ailleurs, y compris instruments médicaux…
        Aujourd’hui, on est tellement habitué à être interdit de tout, pour aucune raison autre que le doute qu’il ne se passe quelque chose, que quand quelqu’un prend le risque très limité, en connaissance de cause, de regarder factuellement ce qu’il se passe, il passe pour un dangereux illuminé irresponsable et à enfermer…
        Ca me rappelle qu’en ce moment, dirais-je depuis un an maintenant, on est assigné à résidence avec interdiction de sociabilisation, alors qu’on ne comprend toujours pas comment le virus se propage, qu’on soit sous bulle ou non ? Car franchement, qu’on s’enferme ou pas, j’ai l’impression que ça propage pareil, mondialement…

        Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        Bonjour Jean Mi.
        Non, Stormy a raison pour les portables en avion, même si les ondes qu’ils émettent perturbent peu les équipements, on sait maintenant, grâce à la « politique Obama » que ces engins présentent un rėel danger, en vol, quand ils prennent feu !
        C’est aujourd’hui la première cause d’incendies à bord des avions de ligne.
        Le problème n’est pas tant la transmission de données que la fragilité des piles qui, quand elles prennent feu, ne peuvent que difficilement être éteintes.
        L’incendie de l’Ipad du copilote est une des causes probables de l’accident de l’A320 d’Egyptair …et d’ailleurs pour le MH370 ce n’est pas une hypothèse à écarter d’un revers de la main.
        Par contre, pour le virus, d’accord avec vous à 100 pour cent : la façon dont il se propage est totalement inconnue .
        Si on peut trouver logique de mettre un masque et d’éviter les contacts « ėtroits » tout ce qui relève de la gestion des foules (confinement, interdiction de certains espaces et pas d’autres, etc.) est de la poudre aux yeux, dévastatrice socialement, et uniquement liée à la volonté des autorités (in)compėtentes de faire croire qu’elles gèrent quelque chose là où elles ne font que démontrer leur impuissance.
        Mais peut-être la population a t elle besoin de ces gesticulations inutiles pour se sentir rassurėe ?
        …Et ce n’est pas propre à la France, le très futé Joe Biden, qui aurait sûrement perdu sans le covid, a très bien compris que cette communication mensongère serait gagnante face à l’avoeu d’incomprėhension fataliste de son adversaire….

        Répondre
      • par Pilotaillon, peace'nd love warrior

        Une Syndémie… comme il y en a périodiquement.
        Source le Lancet mais pas que.
        J’ai l’impression qu’avec ce sujet, et les oisifs et infos boulimiques de tous poils, les médias font de belles économies.
        Cela compense l’aérien :o(
        Les reportages sont proches de la rédaction, (un stagiaire en scooter), des interview via Zoom, quelques médecins et des porte-paroles des partis réunis sur un plateau, et on agite les landerneaux durant des heures,…
        Bref : un rien nous occupe !
        Holà, pas si vite, je veux dire qu’avec un sujet ressassé à longueur de journée, d’une part on en oublie le sens, les fondements (le drame vécu par certains),… d’autre part la forme prend le dessus.
        A l’image de ce malheureux accident « mystérieux », les idées s’éparpillent, se diluent, prennent d’autres tournures, politiques, émotionnelles, pour finir parfois par devenir irrationnelles.
        C’était hier, et s’il n’y avait pas autant de tragique dans les familles, les menaces gratuites et glaçantes sur les réseaux, certains passages seraient vraiment désopilants. https://www.france.tv/france-5/la-fabrique-du-mensonge/
        La comedia del’Arte !
        Pays Latin, pays rebelle, pays d’hirsutes vedettes… qui plaisent au désœuvrés. Nul besoin de ré-ouvrir les théâtres, le spectacle est dans la rue du Web.

        Répondre
      • @ precesseur : vous pensiez que j’écrivais ça sans y avoir pensé?

        @ Jean-Mi : NON. C’est ce qu’ont tenté de faire croire les avocats d’AF après l’accident, pour se sortir de ce scandale, et apparemment ça a marché puisque c’est ce que vous nous dites…..

        Répondre
      • Moi je veux bien qu’un accu lipo est dangereux, mais je n’ai jamais vu un téléphone brûler spontanément. Je sais que ça existe, mais avec quelle occurrence qui justifierait qu’on interdise des milliers de portable chaque jour dans chaque aéroport ?
        En premier lieu, d’ailleurs, elles seraient totalement interdites d’usage dans les cockpits, que ce soit de l’aviation légère ou du liner !
        @Stormy : si tel était le cas, les FAA, EASA, CAA, et tous les autres interdiraient purement les téléphones à bord tel un bidon de shampoing, un cutter, etc…
        J’ai vu des dizaines de téléphones défoncés, éclatés, jeté par terre… et jamais un n’a brulé… Alors un téléphone entretenu…

        Répondre
  • Bonjour à tous
    L’évidence est que la disparition de cette avion reste un mystère absolue malgré toutes les technologies dont on dispose. Oublions quelques instants la technologie et échafaudons un scénario qui pourrait expliquer pourquoi cela reste un mystère. J’en ai fait un thriller:
    Michel Behar
    SPY n°3 : Le vol MH 370 ne répond plus
    Editions PUBLIBOOK
    Bonne lecture !

    Répondre
    • par Jean Paul Delevoye

      Ce n’est pas un mystère. L’avion est au fond de l’océan. Quelle technologie ? L’avion au dessus des océans n’émet pas sa position. Les balises de détresse ont une durée d’émission limitée. Vous voyez une autre technologie ? Les satellites d’observation observent rarement les océans déserts…

      On ne sait pas où il est au fond de l’océan, les balises ont émis un certain temps. Il est toujours là. Un jour peut-être il sera découvert.

      Répondre
  • par JULIENNE Michel

    Connaitrons nous un jour la vérité,peut être que des éléments finiront par remonter :$ieges,divers pvc,plaques diverses…?.Et si l avion avait atterri en Corée du Nord..?..le commandant m’interroge. Lancer une offre fabuleuse à la personne qui donnerait des
    Renseignements(diffusion coree du nord, chine.Si difficultés envoi de messages dans des bouteilles jetées en mer

    Répondre
    • par Jean Paul Delevoye

      En corée du nord, et pourquoi pas dans le Limousin ? Ils seraient allés faire quoi là bas? Vous pensez que ce pays n’est pas surveillé par tout un tas de bonhommes en uniformes divers?

      Répondre
  • Oui effectivement, on peut tout imaginer même l’impensable ! Par contre, je n’ai jamais entendu parler d’un vendeur de bouquins qui imagine l’évidence. Jamais vu un documentaire télé racoleur qui se termine par « en fait, la première hypothèse est la plus vraisemblable » . Pire, je n’ai jamais compris les amateurs de théories du complot qui refuse de croire que l’aléatoire, le hasard et les paradoxes régissent le monde. Est ce que je crois en Dieu avec tout cela?

    Répondre
  • Pour le moment, personne ne peut prétendre détenir la vérité sur la disparition du MH370. La seule chose dont on peut être sûr, c’est qu’il a bien disparu. La seconde chose dont je suis persuadé, c’est que plusieurs témoins des Îles Maldives, ont bien vu un B777 les survoler à basse altitude au petit matin, en direction du sud. Or, les témoignages de ces témoins n’ont pas été pris au sérieux par les autorités. Pourquoi ? Les morceaux retrouvés sur l’île de la Réunion ne peuvent que confirmer le lieu de disparition dans l’océan indien. Pour le reste, on ne peut pour le moment, rien prouver. Mais cette disparition restera dans les annales comme étant une énigme de plus, d’autant que ce fut la première fois qu’un déploiement exceptionnel de moyens de recherches a été entrepris en collaboration avec plusieurs pays. La seule chose qui m’interpelle, c’est que Américains et Russes possèdent des satellites très sophistiqués capables de détecter une pièce de 1 euro depuis l’espace. Comment se fait-il qu’aucun satellite n’ai pu « voir » se qui s’est réellement passé ?

    Répondre
    • Ce qui est choquant c est les pertes humaines qui ne choquent pas certains ? Malheureusement la vie humaine ne semble pas être un intérêt primordial pour certains
      Merci

      Répondre
      • La mortalité Covid en France depuis un an c’est un MH370 au quotidien…Aux USA, on approche globalement des 10 guerres du Vietnam…
        C’est relatif…mais l’habitude vient rapidement !

        Répondre
  • Quitte à lire autant lire le livre de Florence de Changy qui sort ces jours ! Cette journaliste en poste en Asie avait rapidement fait un premier livre qu’on trouve en pdf sur internet…A part quelques détails techniques, c’était une bonne approche…Je ne sais rien du nouveau, mais apporter la solution de l’énigme du genre « voici ma vérité et le reste est mensonge » n’apporte rien sinon au complotisme déferlant !

    Répondre
  • Bref encore un mec qui se dit que vu comme le complotisme se porte bien, il est temps de pondre un bouquin.

    Répondre
  • 🤣 Du grand n’importe quoi, mais on aime bien ces histoires à dormir debout, cela occupe nos soirées confinées…
    Le seul problème c’est qu’il y a aussi des professionnels qui font font eux des études et enquêtes sérieuses, notamment en France, dont le travail est ignoré et méprisé, parce qu’il fait moins rêver.
    Ainsi va le monde.

    Répondre
  • Hypothèse pour hypothèses : la mienne ! Immarsat sait mais ne peut révéler ses éléments car certain pays comme la Chine pour tout dire, tirerait rapidement des conclusions sur l’espionnage auquel se livre cette société dans la sphère d’influence de la Chine sous le prétexte d’aide à la navigation par satellite…Imaginer qu’en détournant vers où ?, avec escale à DG, en allant jusqu’à prendre le risque de faire disparaitre accidentellement un avion et ses passagers, on gère un problème de transfert technologique semble être au plus haut point fantaisiste sachant qu’il y a d’autres moyens pour cela…Qui est l’auteur Francois Renault ?
    Une hypothèse de CAPTIO parue en son temps tenait assez bien la route…Vu les éléments disponibles sur internet, on peut effectivement trouver matière à écrire un bouquin…ce qui n’explique toujours pas où chercher l’epave !

    Répondre
  • Moi aussi j’ai une théorie en corrélation avec le virus covid 19, j’ai la conviction qu’il y a un rapport,un avion ne monte jamais à 13000 mètres.Qui avait t-il dans la soute?Un avion de cette ampleur bourré d’électronique et de technologie ne disparaît pas comme cela.

    Répondre
    • par Sarenne Jean-Pierre

      En toute honnêteté, c’est prometteur. Je pense que vous devriez coucher sur le papier cette idée, c’est un bon sujet de livre ça !

      Répondre
    • Je regrette, mais lors d’un vol d’Europe vers l’Asie, je suis toujours les indications de vol et a un moment, j’ai ete surpris de voir que mon avion etait au-dessus de 15.000 m et 1.020 km/h
      Pensez-vous alors, que les informations etaient erronees.???

      Répondre
      • Non, car de ce sens sur Paris Hanoi en 777 comme sur Montreal Lyon en A330, la vitesse monte aux alentours de 1100 kmh sol (indications GPS) car il y a des courants d’air ou jetstreams qui par exemple sur Paris Hanoi à l’aller et HCM Paris au retour font gagner presque 2 heures…A savoir que dans le premier sens le JS aide sans contraindre l’IAS de l’avion et au retour s’oppose…

        Répondre
  • par Jean Baptiste Berger

    Il y a quand même des limites à cette version du « touch and go » de ce 777 chez nos amis Américains de Diego Garcia .(Territoire Anglais, d’ailleurs….)
    La première est la suivante : si l’idėe était juste d’empêcher quelques ingénieurs de se rendre en Chine, pourquoi mettre au point un stratagème aussi compliqué, impliquant nombre de complicités (autant de fuites possibles) et donc de raisons d’échec ?
    Cette théorie implique en plus que le CDB était complice, et donc qu’il avait renoncé à toute vie sociale future (sa famille) …uniquement pour satisfaire des intérêts Américains pour lesquels son adhésion était la clef de la réussite d’une opération incroyablement complexe forcément préparée et minutée de longue date !…invraisemblable.
    Les théories fumeuses (chacun a la sienne, moi aussi…) sur la disparition de cet avion reposent surtout sur de réelles incohérences dans la communication des différents acteurs (compagnie, états, enquêteurs, etc.) qui alimentent tous les fantasmes.
    La raison accidentelle est la plus probable.
    Par contre, la trajectoire (le fameux arc de cercle) prétendument calculée à partir des « pings » récupérés par imarsat repose sur une hypothèse….qui n’est qu’une hypothèse ! à savoir que l’avion a volé en ligne droite et à vitesse constante à partir de sa présence supposée vers les îles Adaman.
    On n’a jamais évoqué que l’avion pouvait suivre une trajectoire erratique uniquement parce qu’il n’était plus piloté (suite à asphyxie de l’équipage, par exemple) et parce qu’un avion est naturellement stable. Quelle que soit l’amplitude de ses écarts par rapport à sa trajectoire initiale (et ces écarts ne peuvent aller qu’en s’accroissant avec la modification du centrage lié à la consommation de carburant) tant qu’il ne touche pas parterre…il continue à voler !
    Donc, évidemment, l’endroit où il repose ne risque pas d’être découvert de sitôt !
    Et il y a effectivement sûrement quelques uns qui « savent » mais qui ne diront jamais rien parce que ça démontrerait leur incompétence….et pas forcément une quelconque intention criminelle.

    Répondre
    • Les pings sont sur des cercles concentriques car un cercle est le lieu des points d’intersection de l’onde émise donc centrée sur le satellite avec une sphère d’altitude constante de l’avion centrée sur la Terre….
      Fonction du temps de prcours du signal d’interrogation entre le satelitte et l’avion suivie du temps de réponse de l’avion au satellite on détermine la distance (hypothénuse du triangle rectangle de sommmets satellite et avion dont le grand côté est l’altitude du satellite soit 36000 km) et le théorème de Pythagore donne fonction de l’altitude du satellite, le rayon du cercle à chaque ping ! Sorti de cela, toutes les hypothèses sont permises faute d’autre élément pour une triangulation permettant de lever les indéterminations…On peut avoir quelques relevés radars sol lors du survol des terres…donc ça tient encore la route ! Mais plus loin sur l’océan induen (ou autre ?) ou de l’autre côté du cercle vers les pays du SE asiatique, il manque ce levé de doute…Si Immarsat ne donne rien, c’est qu’ils veulent cacher des relevés intermédiaires ou complémentaires que leur satellite voire leurs stations terrestres obtiennent et qui permettent des calculs précis…Pourquoi ? Parce que personne ne peut savoir ce que fait réellement un satellite…ou un reseau de satellites dans cette région sensible et qui verra une conflagration prochaine !

      Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        D’accord avec votre démonstration du calcul des arcs de cercles (sphere/sphère) mais si vous faites évoluer l’avion dans tous les sens vous pouvez avoir les mêmes résultats en prenant la durée de vol.
        Avec un aller retour sur le même axe, par exemple, vous aurez une position calculée exactement identique entre le premier relevé (les iles Adaman) et celui trouvé quatre ou cinq heures après…
        On est loin de la zone d’incertitude où les dernières recherches ont été effectuées…

        Répondre
    • par Gonfleurdhélice

      J’abonde dans votre sens. J’ai lu un livre sur les services secrets, dont un ancien du KGB ou du Mossad (je ne sais plus) disait « 2 personnes pour garder un secret, c’est déjà une de trop », pour expliquer que les fuites deviennent exponentielles avec le nombre de personnes dans la confidences.

      Répondre
      • Vous avez raison ! Un de mes anciens associés disait toujours : « Deux personnes, c’est déjà une association de malfaiteurs » !!!

        Répondre
      • Sûrement du KGB…L’histoire de cette monstruosité depuis la Tcheka explique que le p’tit père des peuples renouvelait facilement le personnel dans sa paranoïa de telle sorte que le futur exécuteur des hautes oeuvres socialiste soviétique butte le tenant du poste à titre d’allégeance…
        C’était un sacré DRH…D’aucuns l’ont en photo sur leur bureau…

        Répondre
    • On peut toujours échafauder plein d’hypothèses ! Mais ces hypothèses doivent prendre en compte les données existantes !
      Vous parlez d’accident et d’équipage asphyxié: ça ne cadre pas vraiment avec la déconnnexion du répondeur, ni avec les premiers changements de cap (jusqu’aux Andaman) qui semblent bien trahir des efforts (du CDB ou autre ?) pour passer inaperçu.
      Ca signifierait de plus deux accidents graves à priori totalement indépendants, ce qui reste statistiquement très improbable !
      Ceci dit, même si l’auteur propose une explication compatible avec toutes les données, je pense qu’une halte à Diego-Garcia pouvait difficilement passer inapercue, et surtout rester secrète aussi longetmps !
      La CIA a bien pu éliminer Oswald pour que l’assassinat de Kennedy reste un mystère (ça reste une théorie), mais c’est difficile d’éliminer à Diego Garcia tous les personnels militaires du contrôle aérien et de piste ! (il ne s’agit pas de morale, mais ça se saurait dans ce qui reste quand-même une démocratie !)
      chris

      Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        @Chris.
        Je pense comme vous que Diego Garcia est un fantasme.
        Par contre, « l’accident » reste une hypothèse possible ; les deux accidents indépendants que vous évoquez n’en sont plus qu’un si un incendie se déclare dans la soute électronique située en avant de la soute cargo avant .
        Dans cette soute se trouvent tous les équipements qui ont justement fait défaut (acars, transpondeur, etc.) ainsi que les bouteilles d’oxygène de secours pour les pilotes (et les tuyaux qui les relient au poste). Et un incendie dans cette zone peut très bien fragiliser la peau de l’avion pour qu’une dépressurisation se produise.
        Et même sans cela, les émanations toxiques, si les pilotes n’ont pas accès à leur oxygène de protection, peuvent suffire à les asphyxier très rapidement. (Un avion cargo s’est écrasé dans ces conditions à Dubaï il y a quelques années (747/400).
        Après, le vol erratique de l’avion peut tout aussi bien être dû au fait qu’il est livré à lui-même qu’à un pilotage en zig zag volontaire.
        Tout est question d’interprétation.
        Les « faits » connus ne sont pas occultés dans mon hypothèse.

        Répondre
      • @jeanbaptiste berger
        Dans le cas de pilotes asphyxiés, l’avion n’a aucune raison de zig-zaguer ! Il vole en ligne droite jusqu’à la fin de son carburant (il y a l’exemple d’un liner grec il y a quelques années)
        Et des zig-zags incontrôlés qui survolent juste la frontière Thailande-Malaisie pour trouver l’océan indien, j’ai du mal à y croire (statistiquement, elle est longue la péninsule …)
        Et même si on met en doute Inmarsat pour falsification (dans ce cas ça signifierait vraiment qu’il y a anguille sous roche …), il a bien fallu que l’avion termine dans l’océan indien (ça semble avéré) sans être détecté par les radars civils ou militaires dans un des espaces aériens les plus fréquentés de la planète ! Et là, il n’y a guère que l’explication d’un vol à (très) basse altitude, qui demande un pilote aux nerfs d’acier (sur une aussi longue distance) et surtout conscient !
        chris

        Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        Chris,
        Dans le cas des Grecs l’avion était sous pilote automatique.
        Sinon l’avion, livré à lui-même, va où bon lui semble et dans tous les sens .
        Sa stabilité naturelle le ramène vers une position d’équilibre mais sa trajectoire peut être n’importe quoi.
        S’il est mal réglé, le vol s’interrompt très vite (décrochage, piqué, virage engagé…)
        Essayez donc de lâcher les commandes de votre cessna, bien réglé, au cap sur votre destination et dites-moi où il en est une heure après…s’il n’a rien heurté entre temps !
        Quand aux données imarsat, je ne dis pas qu’elles dont falsifiées mais juste que l’hypothèse de trajectoire qu’on en a déduite repose sur le fait que l’avion avait un cap, une vitesse et une altitude stable, justement.
        Or c’est bien l’inverse qu’on a (peut-être) constaté avant qu’on ne suppose qu’il se dirige vers le sud (sans être certain que ce ne soit pas vers le nord, d’ailleurs…).
        Pour moi ça fait trop de paramètres supposés et non vérifiés pour établir l’endroit où cet avion s’est abîmé.

        Répondre
  • Croire à ce ce genre d’opération secrète, c’est aussi vraisemblable que de s’imaginer que la Caravelle Ajaccio-Nice aurait pu être détruite par un tir de… on ne sait pas qui, vu que la zone D54 était inactive (seul le Titan l’était, là où on du bas vers le haut au 30 mm (!) à la pointe Est de l’ile du Levant)
    On bute surtout sur la réalité suivante, non prise en compte par les rêveurs : impossible de faire garder le silence aux dizaines, voire aux centaines de militaires forcément impliqués, qui ont des familles, sont des gens comme tout le monde avec une conscience… et partent à la retraite un jour, et redeviennent civils, et finissent par parler.
    Je pense par contre un peu comme l’auteur du livre, que le CDB malaisien, musulman austère et un peu renfrogné, est celui à qui on doit s’intéresser….
    On avait trouvé chez lui sur son ordi, un simulateur de 777 superbement installé, avec des plans de vols qui partaient dans tous les sens – y compris l’Océan Indien. Cela à mon sens, est la preuve absolue que cela n’allait pas bien dans sa tête !
    Car pour avoir fait des milliers d’heures dans ce cockpit particulier, à en fixer les instruments jusqu’à la nausée, croyez-moi, la dernière chose que mes collègues et moi aurions eu envie de faire, une fois rentrés à la maison, aurait été de se remettre devant et de jouer avec les boutons…
    Une sorte de déséquilibré, quoi.

    Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      Hmmm..
      Le crime parfait, donc.
      Si le cdb voulait vraiment se suicider, repasser sur trois ou quatre territoires avant de se perdre au fin fond de l’océan Indien était le meilleur moyen de se faire repérer….
      C’est vrai que les moyens de surveillance aériens étaient un peu faiblards dans ces pays mais il ne pouvait pas savoir que c’était à ce point le cas….
      Par contre, je suis d’accord avec vous, s’il ne s’agit pas d’un concours de circontances extraordinaire suite à un incident en vol qui aurait dégénéré ((incendie en soute et coupure de l’O2 PNT, par ex.) le rôle du cdb est à étudier de près !
      Il serait intéressant de vérifier quels étaient ses contacts avec Boeing et Honeywell, par exemple…
      Et là son installation de simulateur ne serait pas l’oeuvre d’un dérangé mais plutôt d’un gars ayant accepté de se faire beaucoup de fric….(sans savoir qu’il n’en profiterait jamais à la fin !) en validant grandeur nature une expérience déjà faite (mais avec succès celle-ci) sur les avions d’essai de Seattle !
      Tapez BHUAP sur gogole…et dites-nous ce que vous en pensez !

      Répondre
    • Jusqu’a la nausée? Vraiment ? je connais un CDB qui serait choqué par ce propos.Quand on est passionné on l’est même après chez soi.Maintenant pour garder un secret il suffit d’utiliser une technique très simple ;c’est la compartimentalisations des informations! Seul un petit nombre restreint de personnes sont au courant du plan final(et jamais ils ne parlerons),les autres obéissent à des ordres chacun dans leurs domaines sans avoir une vision globale de l’ensemble.Apres pour les récalcitrants qui voudraient parler des moyens de pression existent.Pour la Caravelle c’est méconnaitre toutes les pièces accablantes du dossier qui pointe bien vers une bavure militaire.

      Répondre
    • « zone D54 était inactive » : c’est vrai, ça ? Quelles archives ?
      Les contrôleurs du CRNA-SE connaissent bien les activations et désactivations de zones non signalées …

      Répondre
  • par Jean paul Delevoye

    Oui bien sûr, et 911, c’était un coup monté de la CIA, et d’ailleurs le covid 19 c’est un coup de ceux que l’on connait bien pour permettre un retour de l’ordre établi.

    Toutafé

    Répondre
  • So, you are presenting a story about Francois, who has spent four years following conspiracy theories, targeting Diego Garcia as a refueling stop for who knows what. This depends on acknowledging the satellite evidence that the plane continued to fly for several hours, yet counters the same evidence that it was flying tangent to, and then moving away from the same satellite after leaving radar detection.

    Répondre
    • @ Moutet Eh bien votre CDB ne doit pas être quelqu’un de très drôle dans la vie (sa femme est encore là ? il aime partager sa passion en public ?)
      Déjà qu’on s’ennuie à cent sous de l’heure en regardant ces instruments immobiles pendant des heures, avec un changement de niveau toutes les deux heures, et un « direct to » pour s’occuper (à tel point que beaucoup dorment (le controlled rest) ou font des sudokus « pour garder ses neurones actifs » m’a-t-on dit, ou encore depuis quelques années sont sur facebook ou instagram tout le vol (eh oui, ça marche en l’air, et jusque dans le cockpit)…. alors je maintiens, et j’ai les billes pour de le dire, que celui qui se replante devant un Flight Simulator du même 777, a quand même un léger problème dans sa tête.
      Il fait quoi votre CDB, il essaie des trucs, fait des calculs, il aurait aimé être pilote d’essais ?
      Votre briefing sur le secret des opérations…. vous avez l’air de bien connaitre, vous étiez habilité quel niveau ?
      Donc le CDB, et encore le CDB.
      Sinon pour le MH 370, c’est étonnant d’entendre parler , jusque chez les experts, de pistes « secrètes » sur l’Océan Indien…. alors même que l’immense majorité des pilotes dont c’est le métier de traverser cet océan tous les jours, des années après n’ont toujours pas entendu parler de Masirah, de Gan, et de Car Nicobar….
      Et pour tous ceux qui citent Diego Garcia, ayez à cette occasion une petite pensée pour les Chagossiens, les milliers d’occupants de ce petit archipel qui furent tous expulsés par les Anglais sur l’injonction des Américains qui voulaient des îles désertes pour leur base… soi-disant indispensable « contre le terrorisme » (c’est ce qu’on dit maintenant, jadis c’était la guerre froide) Ils furent pour la plupart déportés à Maurice où ils vivent depuis dans la misère. Un scandale absolu, passé sous silence (ben oui, de pauvres pêcheurs francophones, même pas d’une religion intéressante)

      Répondre
      • Bonjour Mr stormy(pseudo?). Le CDB dont je fais référence est un vrai passionné. Passion qu’il partage avec son épouse pilote privé. Tous va bien pour eux merci. CDB sur A380 et avec une carrière et un savoir immense du pilotage. Du vrai pilotage manuel sur des warbirds aussi .Vous Avez l’air d’avoir des rancœurs contre les pilotes de lignes. Ça vous regarde. Pour la Caravelle je m’informe.,il suffit juste de s’y intéresser pour en parler, beaucoup de choses sont disponibles. comme d’autres affaires anciennes. Pour le reste c’est hors sujet. Je n’ai jamais évoqué l’océan Indien ou même le MH 370.j’ai bien sur mon hypothèse mais je la garde pour moi. Salutations.

        Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.