Accueil » Hélicoptère » Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux

Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux

L’entrée en vigueur, le 28 octobre 2014, de la nouvelle réglementation régissant le transport public de passagers en hélicoptère en agglomération pourrait interdire, selon l’Union Française de l’Hélicoptère, 85 à 90% des mouvements d’hélicoptère sur l’héliport d’Issy-les-Moulineaux.

« Nous pensions qu’il y aurait un accommodement avec l’Aviation civile, notamment au travers de l’introduction de la notion de temps d’exposition », reconnaît Dominique Orbec, président de l’Union Française de l’Hélicoptère. Jusqu’au bout, les professionnels de l’hélicoptère ont espéré, en effet, que cette nouvelle réglementation régissant le transport public de passagers en zone hostile ou habitée n’entrerait pas en vigueur sans quelques assouplissements, les conséquences économiques étant trop destructrices en l’état actuel du parc d’hélicoptères. Au bout de sept...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

24 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    Deux moteurs certe, mais toujours une seule boite de transmission.. eh eh
    Encore une balle dans le pied.. pan!..
    Tout ca a cause d un seul mauvais coucheur du cote de Billancourt, qui signe 12 des 15 plaintes deposees pour nuisances sonores..
    Quoi de plus logique d imposer 2 moteurs a l helico pour 5 minutes de vol et 5 passagers,
    quand on autorise l avion (qu) avec 2 moteurs pour 8 heures de vol et 400 passagers..
    A noter que les vols prives sont encore autorises a se poser en monomoteur a Issy.
    Et dire que cet aeroport faisait decoller de gros avions quadrimoteurs dans les annees 30..
    Issy les moulinettes tient bon!! Les promoteurs n auront pas ta peau!

    Répondre
    • Au nom des milliers de riverains qui subissent encore quotidiennement les nuisances sonores et atmosphériques pour le plaisir de quelques privilégiés, j’estime que la règlementation devrait être durcie, réduisant les vols aux seuls besoins de sécurité et de secours.

      Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    Appétits immobiliers. Ne cherchez pas, ça fait bien longtemps que la fin d’Issy est dans les tuyaux des élus du secteur. Et tant pis pour ses usagers qui renoueront avec les joies du périphérique parisien aux heures de pointe pour rallier Le Bourget ou leurs résidences secondaires.

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    L’Europe des illusions…

    Vous avez sûrement tous entendu ou lu, la problématique réglementaire européenne qui interdit nos hélicoptères monomoteurs ou multimoteurs non performants de voler en zone « hostile urbaine » dans le cadre du transport de passagers.
    J’aimerai dépasser le cadre réglementaire et sécuritaire que je trouve plus que contestable pour aborder le sujet sous un autre angle.
    En fait deux questions me viennent à l’esprit.

    La première est la suivante : Pourquoi, nous Français, ne profitons nous pas de notre savoir-faire ?

    La deuxième est plus générale mais je vous la livre également : Quelle est la raison qui pousse l’être humain à se priver des libertés dont il dispose ?

    Je vais vous donner mon avis sur la première question et espère pouvoir recueillir le vôtre.
    En fait il eu été facile que le ministère des transports et la DGAC s’imposent au sein de l’EASA comme le pays qui a la chance de détenir le premier constructeur d’hélicoptères au monde mais cela n’a pas été le cas…
    Nous aurions pu exprimer notre volonté de faire voler des monomoteurs car les statistiques ont montré de nombreuses fois qu’il n’y avait pas plus d’accident qu’en bimoteur mais nous ne l’avons pas fait…
    En fait nous avons fait le choix par nos élus d’être le pays qui ne s’impose pas, le pays qui, peut-être par peur ou par conformisme, a décidé de ne pas profiter de son savoir-faire.
    Je trouve personnellement cela vraiment triste car j’ai envie de transmettre mon savoir aéronautique pour que celui-ci puisse prospérer au sein du pays où j’ai appris moi-même à piloter il y a vingt ans.
    L’AS350 B3 est monté en haut de l’Everest et par cet exploit il s’en est vendu plusieurs milliers dans le monde et notamment outre Atlantique. Pourquoi si peu en France ?
    Pour conclure sur ce premier point, je pense que nous ne sommes pas prêts à assumer l’hélicoptère. Cette magnifique machine a encore une image de moyen transport réservé aux riches, un peu comme le golf. Aujourd’hui il est pourtant facile de faire un tour d’hélicoptère pour 70€ comme un golf pour 25€ ! Si nous voulons profiter de notre savoir faire, de notre savoir voler, changeons notre état d’esprit pour que nos enfants puissent légitiment en profiter.

    A la deuxième question, je ne vois que l’oubli ou l’accoutumance progressive au manque de liberté comme réponse.
    Certains ont oublié que le but principal de l’hélicoptère était justement de rallier des zones hostiles et /ou urbaines rapidement. Ces mêmes moutons ont accepté toutes les interdictions progressives que notre société subit ces dernières décennies.
    Pour un pilote d’hélicoptère, être cloué au sol, c’est un peu comme avoir du mal à respirer car voler c’est être libre et comme chaque vol est different on ne peut s’y accoutumer.

    Aujourd’hui, j’espère sincèrement que la DGAC Française changera d’avis afin que notre pays reste celui qu’il a toujours été…. Le fleuron de l’aéronautique mondial.

    Edouard Maitre
    Pilote professionnel helicoptère
    Chef Pilote de la compagnie Heli-Horizon

    Répondre
    • Et les gamins qui dorment aux abords de l’héliport ? Ceux de Issy, ceux de Boulogne, ceux de Paris 15 ? Ceux qui sont réveillés à 22h00, 1h00 du mat, 3h00 du mat ? Tu en fais quoi Edouard ? D’autre part, la France n’est pas le fleuron de l’aéronautique mondial, s’il doit y avoir un ou plutôt deux pays, ce sont les USA et la Russie. La France « fleuron » de l’aéronautique mondial, rions un peu !!!

      Répondre
      • L’héliport était un camps militaire de cavalerie avant cela… En 1906-1907 l’aviation pratique et utilisable nait ici. A Issy les Moulineaux on fait le premier kilomètre piloté en avion à but fixé et en circuit fermé. En quelques mois ici nait l’aviation française et mondiale. Pour la première fois sur le même terrain se regroupe tous les meilleurs aéronautes du moment. Voisin, Blériot, Farman, Bréguet, entre autre.

        Une industrie nait et s’installe sur place. Autour du terrain, très proche, sont les grands avionneurs de l’époque, en fait tous. Deperdussin puis SPAD, Blériot, Nieuport, Breguet, puis Caudron Renault, Dassault, SNCASO… Hispano-Suiza et Gnôme et Rhône sont à quelques kilomètres à peine le long de la seine, vers Bois-Colombes et Argenteuil (ils y sont toujours depuis plus de 100 ans). Dassault et Airbus group sont toujours là à Suresnes et sur l’héliport. Le siège social du groupe Safran est juste en face de l’héliport, la DGAC est sur le terrain même, le ministère de la défense aussi.

        Sur ce terrain ont été livrés une énorme quantité d’avions qui ont fait l’aviation légère des années 10, 20, 30, et 40. Une zone industrielle intense quoi. L’aviation militaire doit à ce terrain une majorité de ses avions de 14-18 et de 39-45.

        Les militaires sont toujours là, la sécurité civile aussi, qui permet aux hélicos d’accéder à Paris centre même, pas à 50km de là. Tout cela est stratégique et essentiel.

        Bref, cette zone industrielle est plus que centenaire et stratégique. Alors les citoyens qui se sont installés là autour ne peuvent l’ignorer comme il ne peuvent ignorer qu’il y aura, qu’il y a toujours eu, des nuisances. Il faut bien que ce genre d’héliport soit « quelque part ». Si votre gamin dort mal, allez habiter à la campagne. J’habite sur un grand boulevard de banlieue, et les mobylettes trafiquées à 2 heures du mat’ m’emmerdent (et les gamins) nettement plus que l’aéroport d’Orly qui est à 2 nautiques de là, et je suis dans l’axe de la piste 02. Qui va virer les andouilles en mobylette ? Peut-être dois-je faire une pétition pour faire dévier le boulevard ailleurs ?

        Répondre
      • Au fait ?
        Le périphérique voisin et les bars au coin de la rue ne vous dérangent pas ? On devrait peut-être aussi les déménager non ?
        Et déménager le commissariat aussi, et puis les pompiers… Ces affreux sortent en pleine nuit toutes sirènes hurlantes, ça me dérange…
        Heureusement, la voie ferrée Paris-Orléans qui passe à un km de chez moi dans la vallée ne me dérange que par vent d’est, nous sommes juste quelques centaines de milliers de personnes à subir le Paris-Montauban de la nuit… Le reste du temps, ce sont ceux qui sont de l’autre coté qui trinquent, je m’en fout…

        Quel triste monde que celui dans lequel on vit ! On gueule que les trains sont en grève, que les avions sont en grève, que les bus sont en grève… et quand ils circulent, on gueule qu’ils circulent et que ça fait du bruit !

        Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    Et le suicide de continuer.. Merci l Europe
    De toute maniere les beaux helicos Francais seront bientot tous fabriques en Chine ou le nombre de moteurs n est pas encore a la mode..
    Ensuite les drones feront le reste pour nous achever.
    Amen

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    Un carnage que celui d un pays europeen souffrant aujourd h ui d une politique contaminee et affaiblie ne sachant plus defendre sa cause face a une Europe de directives.

    Souffrance bien entendu non partagee par les promoteurs immobiliers a l affut.

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    Comment ne pas comprendre l’émotion des opérateurs, celle des « mordus » d’aviation dite « générale » (anglicisme à mon sens pas très heureux, en passant) et de tous ceux qui savent que l’hélicoptère sera toujours beaucoup plus utile, voire indispensable, que nuisible ? Reste qu’à mon avis, l’impact (très) négatif de l’application de l’Air OPS sur l’activité aérienne à Issy-les-Moulinaux doit être considéré comme un « dommage collatéral », et non comme le cœur du sujet. Attention, je ne cherche pas à minimiser le problème tel qu’il se pose à Paris. Mais il est emblématique de tant de choses…
    Cet article, chez moi, suscite surtout quelques questions. En voici quelques-unes, à la volée.
    • Une étude d’impact économique sur les sociétés de transport aérien a-t-elle été réalisée, en France, dans la perspective de l’arrivée de l’Air OPS ? Si oui, quelles en sont les conclusions, en particulier pour les exploitants d’hélicoptère(s), et notamment ceux basés à Issy ?
    • Pourquoi le pragmatisme anglo-saxon n’a-t-il pas cours de notre côté de la Manche (et de l’Atlantique) ?
    • Pourquoi l’héliport de Paris n’a-t-il, au fil du temps, jamais été protégé de l’appétit foncier dévastateur des promoteurs immobiliers et des élus locaux (et nationaux) réunis ?
    • Pourquoi Paris serait-il privé d’un héliport à vocations commerciale et sanitaire quand Londres œuvre au développement du sien et que New York ne pourrait pas vivre sans ?
    • Pourquoi les sociétés d’exploitation d’hélicoptère(s), en France, avouent leur incapacité à investir dans des aéronefs conformes aux exigences réglementaires de l’UE ?
    • Faut-il se faire à l’idée que les sociétés d’exploitation d’hélicoptère françaises seront bientôt cantonnées au travail aérien, tandis que le transport public sera le seul fait de groupes internationaux équipés et dimensionnés pour empocher tous les marchés ?
    Si oui, pourquoi ?
    • Sommes-nous si nuls, nous qui ne manquons jamais une occasion de rappeler au monde entier que la France est l’un des berceaux historiques de l’aviation ? Et la base d’une industrie aéronautique installée au premier rang mondial ?
    Qu’est-ce qui ne va pas, chez nous ?

    Répondre
    • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
      Questions + que pertinentes. Merci.
      • Pourquoi le pragmatisme anglo-saxon n’a-t-il pas cours de notre côté de la Manche (et de l’Atlantique) ?
      • Sommes-nous si nuls, nous qui ne manquons jamais une occasion de rappeler au monde entier que la France est l’un des berceaux historiques de l’aviation ? Et la base d’une industrie aéronautique installée au premier rang mondial ?
      Qu’est-ce qui ne va pas, chez nous ?

      Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    Dans la plupart des grandes capitales mondiales, il est très simple pour des opérateurs privés de se poser en hélicoptère en centre ville, sur des hélisurfaces, des toits d’immeubles et des héliports. Mais chez nous malgré que nous soyons leader dans cette industrie, tout est compliqué. Bel exemple pour exporter nos machines. Décidément notre beau pays est en passe de ressembler à ses vieux châteaux, témoins d’une splendeur du passé…

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    décision inique qui de plus signifie à court terme la mort du seul héliport de Paris, désormais réservé (pour combien de temps?) à ceux-là seuls qui peuvent se payer avec nos impôts les machines susceptibles de répondre aux contraintes techniques imposées…

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    sujet d’une importance capitale, qui démontre une nouvelle fois, mais de manière encore plus dramatique que les précédentes, la vanité du combat avec/contre nos autorités de tutelle, qui, contrairement à toutes leurs affirmations hypocrites, en rajoutent sur les exigences insanes de l’EASA, laquelle prétendait encore la semaine passée à Rome avoir changé…
    un coup de poignard de plus dans le dos de l’aviation générale dont les hélicoptères sont un des fleurons.

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    Buzz Aero:
    Force est de constater que le week end notamment, de nombreux hélicptères volent vers ou depuis l’héliport d’Issy avec des trajectoires peu conformes, au lieu de survoler la N118 les hélicoptères coupent allégrement leur trajectoire en survolant les zones habitées.
    Malheureusement, les opérateurs se considèrent trop souvent comme au dessus des lois et règlements, au point de n’avoir rien anticipé en espérant une fois de plus s’en tirer par une nouvelle dérogation grace à une menace de chomage et de faillite. Ce n’est pas professionnel, ni sérieux. Faut-il attendre un crash spectaculaire avec des morts et blessés ? La sécurité est elle un critère essentiel pour tous ces opérateurs ?

    Monsieur Buzz Aero;
    Outre le fait que votre prose est loin de refléter la réalité, elle est de surcroît totalement décalée du sujet qui nous intéresse ici. Cette méconnaissance du problème est abyssale, pour les bimoteurs, c’est hors sujet, car il ne risque rien à couper éventuellement un virage ou exécuter une directe.
    Le bon sens suffit à le comprendre !
    Les hélicoptères sont contrôlés sur les itinéraires parisiens et en conséquence s’ils quittent un circuit c’est qu’ils sont autorisés à le faire.
    La sécurité n’est certainement pas dans le respect des circuits parisiens qui datent de plusieurs dizaines d’années et qui bien au contraire se cantonnent encore à des zones très urbanisées alors que d’autres solutions sont bien meilleures.
    Bref, votre post, traduit une hostilité envers l’activité girodyne sur la capitale mais vos arguments sont tout simplement erronées.
    Les hélicoptères dédiés au secours peuvent être autorisés à des directes en certaines circonstances, mais ce n’est, ni coutumier ni inutile….

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    Il existe un très grand nombre d’indicateurs pour mesurer le niveau de richesse ou d’ activité économique d’un pays.
    On peut faire un grand nombre de relevés, calculs et statistiques, ou, parfois simplement ouvrir les yeux.

    Ça faisait un moment que je n’étais pas passé à l’héliport de Paris Issy les Moulineaux saluer le responsable d’une compagnie d’hélicoptère installé sur place depuis bien longtemps.

    L’accueil et le café étant toujours aussi agréables nous avons discuté près d’une heure avec une vue permanente sur les pistes. Il estimait qu’il y a 20 ans tous les opérateurs basés sur l’héliport de Paris généraient environ 4.000 heures de vol par an et qu’aujourd’hui c’est au mieux 1.000 heures. Mais, ne soyons pas négatifs, mettons ces chiffres sur le compte d’une douce nostalgie, après tout, que représentent 3.000 heures d’hélicoptère par an en équivalent d’emplois ? rien, quand on sait qu’en Septembre 2014 la France à su créer 1900 chômeurs de plus chaque jour…

    Il me parlait de l’héliport de Londres situé en plein centre de la ville. La taxe d’atterrissage à Londres pour un posé avec un hélicoptère de taille moyenne genre EC135 c’est au cours actuel de la livre 1300 €, ce prix inclue le parking courte durée (moins de 4 heures) sinon c’est sensiblement 300 € de plus par tranche de 4 heures….

    Détail important : même à ce prix, à Londres, on n’arrive pas sans prévenir il faut impérativement obtenir préalablement un créneau horaire d’arrivée car vu le trafic hélicoptère ils sont obligés de gérer la disponibilité des places d’atterrissage et de parking au plus juste des emplacements disponibles…

    Sur l’héliport de Paris, la réservation n’est pas nécessaire et la taxe d’atterrissage n’est que de 35 euros. La météo était parfaite sur Paris ce jour là, et pendant l’heure où nous discutions je n’ai pas vu décoller ou atterrir ne serait-ce qu’un seul hélicoptère…

    Le calcul statistique est vite fait non ? pas besoin de chercher laquelle des deux capitales attire ceux que les compagnies aériennes appellent « les passagers à forte contribution »…

    Dernier détail, très amusant quand en France on veut nous refaire une énième fois le coup du biturbine soit disant plus sécuritaire que le mono moteur : l’héliport de Londres est en plein cœur de la capitale, au bord de la tamise, tous les hélicoptères sont les bienvenus, Bell 47, robinson 22, robinson 44, bell 206 etc…
    Bref tous les monomoteurs, pistons comme turbine.

    Allez ! encore un petit effort, en se regardant encore un peu plus le nombril et en ouvrant encore un peu plus les parapluies on arrivera à être encore meilleurs et à passer le cap symbolique des 2000 chômeurs de plus par jour dès cet octobre : même la DGAC y travaille.

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    Donc maintenant on est sensés appliquer (ou « se préparer à ») une réglementation avant qu’elle ne soit définitivement décidée ?

    Comme pour les ATO où on demande aux aéroclubs de fournir un boulot monstre pour au final ne pas poursuivre dans la mise en place, ou encore comme pour les certifications ELA1 auquelles certains constructeurs s’étaient « préparés » et ont mis la clé sous la porte en attendant que le boulot soit fait du côté des autorités ?

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    Force est de constater que le week end notamment, de nombreux hélicptères volent vers ou depuis l’héliport d’Issy avec des trajectoires peu conformes, au lieu de survoler la N118 les hélicoptères coupent allégrement leur trajectoire en survolant les zones habitées.
    Malheureusement, les opérateurs se considèrent trop souvent comme au dessus des lois et règlements, au point de n’avoir rien anticipé en espérant une fois de plus s’en tirer par une nouvelle dérogation grace à une menace de chomage et de faillite. Ce n’est pas professionnel, ni sérieux. Faut-il attendre un crash spectaculaire avec des morts et blessés? La sécurité est elle un critère essentiel pour tous ces opérateurs?

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    La DGAC dans toute sa splendeur ou comment faire vivre des fonctionnaires en tuant l’aviation à grands coups de haches, avec l’Europe comme bouc émissaire commode…Après Toussus, Issy. On se demandait où tailler dans les fonctionnaires inutiles ? Mais c’est évident, non ?

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    Ne vous méprenez pas, ce n’est juste que le premier pas avant la restriction de la plate forme aux aéronefs d’état (cause le voisinage du nouveau centre de commandement)
    et puis une fermeture qui doit être déjà programmée.

    Cette nouvelle règlementation réduit ainsi à néant le risque de demande d’indemnisation pour arrêt d’activité commerciale …. au profit des nouveaux occupants de ce terrain amplement convoité.

    La logique ne change pas.

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    Les professionnels français ne comprennent pas pourquoi leur administration nationale ne les a pas soutenus auprès de l’agence européenne.

    Pourquoi voulez-vous leur soutien, ils ne décident de plus rien, la formule est simple :
    EASA décide = DGAC applique, résultats fin de la récréation tout le monde ferme les rideaux débrouillez-vous.

    Répondre
  • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
    voilà une très mauvaise nouvelle, qui contraste énormément avec l’article de cette semaine qui ventait les mérites de l’EASA en terme d’écoutes de ses administrés! Il reste de gros progrès à faire

    Répondre
    • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
      Bonjour,
      Ce n’est pas forcement l’EASA dans ce cas là le problème mais la DGAC.

      Répondre
    • Coup dur pour les opérateurs de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux
      Rappelons que l’excuse de c’est-pas-nous-c’est-l’Europe est un argument facile utilisé par toutes les administrations françaises pour faire avaler toutes leur forfaitures à leur administrés. L’EASA n’est composée que de fonctionnaires des DGAC nationales détachés auprès de l’EASA. Autrement dit EASA=DGAC.
      L’une des raisons d’être (mission statement dans la langue de Shakespeare) de notre « chère » DGAC est de « favoriser le développement de l’aviation civile en France ».
      Côté voilures fixes, la mission est bien « achevée » avec easyJet qui est désormais deuxième compagnie française (quand toutes les compagnies vraiment française survivent très, très péniblement).
      Côté helico, la fermeture de l’héliport de Paris (pas la peine de rappeler que c’est un symbole) sera le révélateur de l’incompétence de cette administration, qui a, entre autres scandales, laissé s’installer en France des opérateurs étrangers moins disant socialement, sur le marché des transport helico entre hopitaux.
      A quand une mobilisation massive et visible (des hélicos bloquent le périf ou l’autoroute A1, par exemple lors de la tenue du prochain salon du Bourget, en 2015) pour rappeler à nos chers élus , au gouvernement (qui ne manque pas une occasion de rappeler combien il « adooooore » l’industrie et l’entreprise) et au cabinet du ministre des transports (nommé, bien sur, pour sa connaissance profonde et intime du secteur et son indépendance par rapport aux professionnels du bonneteau de la DGAC) que la filière hélicoptère c’est 32000 emplois en France (Cf une étude qui fait autorité, publiée en 2007 par le magazine Air et Cosmos)?

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.