L’aéroport phocéen qui a conçu de nouveaux outils de gestion des flux de passagers, veut à nouveau scinder en deux le contrôle d’inspection filtrage sûreté des passagers et celui de leurs bagages cabines. Les syndicats d’Astriam, l’actuel prestataire de service, ne sont pas d’accord.
L’aéroport Marseille Provence s’apprête à lancer un nouvel appel d’offres afin de choisir deux sociétés pour assurer la mission d’inspection filtrage sûreté des passagers et de leurs bagages cabines. Selon la direction de l’aéroport, « cette volonté de répartir en deux lots le marché jusqu’alors traité par une seule société, fait suite à une étude réalisée sur d’autres aéroports de taille comparable. Faire assurer cette mission par deux sociétés permet d’obtenir une plus grande proximité entre l’encadrement et les agents...
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Délicate remise en question des contrôles à Marseille-Provence
A la suite du commentaire de Josrandal, une petite couche complémentairre. Agé de 75 ans, je me présente à Marseille, départ pour Venise, le 6 janvier 2013, appareillé des deux genoux. Tout va bien sauf le contrôleur au portique qui veut me faire enlever mes chaussures, sans me proposer de surchaussure. Je signale, confirmé par le contrôleur du plateau, qu’il m’est difficile vu mon infirmité, d’enlever mes chaussures. Ton très sec du contrôleur au portique, et s’ensuit une série de remarque désobligeantes, d’une arrogance au moins surprenante, sans commentaire autre de ma part sauf « Vous n’avez peut-être pas compris que je suis infirme ». Ce qui m’a consterné, c’est le manque de discernement du pauvre homme auteur de cette attitude; la profondeur de son ignorance se répandant en propos disciplinaires de maton de base, évoquant l’humiliation de la mise à nu, enfin, quelqu’un de cultivé qui n’a pas connu les camps de déportation.
C’est un peu l’image de la France: tout est administratif, sans âme, mais ce mot devrait être rayé du dictionnaire. On comprend la nécessité des règles de sécurité, encore que je me souvienne d’un temps civilisé où on embarquait librement, salué par une hôtesse, dans la joie du voyage. On vous faisait même visiter la cabine de pilotage. Aujourd’hui, grâce aux terroristes tous issus du centre de la France ou du plateau de Langres et aux révolutionnaires vertueux, le passager est un criminel en puissance mais ce qui motive mon dépit, c’est qu’on en confie la vérification à des gens mal éduqués, mal payés, mal formés, ou formés comme des kapos et je sais malheureusement de quoi je parle. La sécurité de la société civile est trop souvent confiée, pour les aéroports, à des gens non qualifiés pour le faire. Je voyage beaucoup en Allemagne, le contrôle est strict, mais sans palpation manuelle, silencieux, aucun commentaire et surtout courtois. Le pays des droits de l’homme n’a pas encore intégré la notion de courtoisie et le folklore de l’antagonisme social y fleurit à loisir.
Par bonheur, il n’y a qu’une minorité de cette catégorie, mais qui fait des dégâts.
Quand on lit les circulaires des directions d’aéroport avec de beaux diagrammes pour vanter le plaisir recherché pour le voyageur, dans un vocabulaire spécifique de managers plutôt gonflés, on pense que c’est se donner beaucoup de mal pour rien, si le contrôle nous fait d’abord passer par la case prison. La manie française de donner des leçons, tout le monde donne des leçons mais sans avoir dominé la matière traitée.
Quel intérêt, ce n’est qu’un passager qui s’exprime, un payeur obligé de se soumettre, un taxé, fiscalisé, pressuré, pénalisé, contrôlé, gourmandé, puni, jugé, condamné, méprisé, un client, quoi.
Dans ces conditions, qu’il y ait une montée de la violence de passagers « exaspérés » est une légitime contrepartie à la cause de cette exaspération.
Contrôles Pssagers à Marseille-Provence et alleurs
Je suis pilote pour une compagnie aérienne européenne et travaille entre le Moyen Orient, l’Afrique du Nord , l’Asie et l ‘Amérique du Nord.
Dans le cadre de ces mises en place, je prends régulièrement l’avion en tant que passager, au départ de Marseille pour être acheminé vers ces différentes destinations. De plus, je prends aussi l’avion pour mes voyages personnels. Je pars le plus souvent de Marseille mais aussi de Paris, Lyon, Amsterdam, Francfort, Madrid, Rome.
J’ai eu, depuis 7 ans maintenant, l’occasion de voyager vers de nombreux pays en Afrique du nord, au Moyen Orient, en Asie , et en Amérique du Nord . J’ai donc eu la chance de constater, d’observer, et donc de comparer les différentes procédures de sécurité appliquées dans ces différents pays ainsi et surtout que de comparer les différents types de comportements durant les fameux « checks » lors du passage au filtre passager.
C’est à la fois éloquent et consternant. Je constate simplement que le comportement des agents des sociétés de sécurité aéroportuaire Françaises sont en décalage avec les comportements des agents travaillant au sein des aéroports étrangers que j’ai pu fréquenté. Je n’affirmerai jamais que « l’herbe est toujours plus verte ailleurs ». Mais le comportement des agents en France est tellement décalé vers le bas, que « l’herbe Française » s’est bien vite desséchée …… En fait, lors de mes passages au filtre, je suis constamment fouillé, fait l’objet d’étonnements divers et ridicules de la part des agents et constate le manque d’amabilité , voire d’agressivité type « militaire » de la part de ces mêmes agents. La façon de parler de ces agents est franchement désagréable , hautaine voire insultante. Pourtant je reste poli, coopératif et respectueux des procédures. La fouille en question se concentre sur mon sac transporté en cabine. Je transporte dans mon sac cabine : Un ordinateur, Un petit sac (contenu dans mon sac cabine) qui contient différents objets liés à cet ordinateur et que tout le monde connait et a besoin. Objets non interdits et surtout officiellement autorisés. Un autre petit sac contenant des petits objets de toilette (et donc officiellement autorisés également) , car il m’est souvent arrivé de me retrouver à destination, sans mon bagage de soute. Objets dont la quantité unitaire est systématiquement inférieure à la limite autorisée. Les objets liquides sont eux même contenus dans un sac plastique hermétique homologué. Un casque radio pour pilote d’avion (un machin avec deux écouteurs et un petit micro pour parler … vous voyez ?) lui aussi contenu dans un petit sac adapté (il y a des agents qui étaient totalement perdus à la vue de ce casque, mais qu’est-ce que c’est donc que cet objet ? Ca peut exploser ça ?……), Une trousse contenant des stylos , Quelques documents papiers. Donc rien de bien méchant. Je prends soin lors de mes passages, de sortir tous ces petits sacs ainsi que mon ordinateur portable et de les mettre dans le bac prévu à cet effet. La procédure est respectée en tout point.
Depuis maintenant quelques années, je constate, j’observe que les agents me fouille systématiquement , je devrais même dire me font chier , le mot est plus approprié. Ils sont étonnés, me posent des questions type : « c’est quoi ça ? , – Une antenne wifi madame monsieur – Ah bon …. ? Euh …… (avec l’expression du neuneu de base). Non Mesdames et Messieurs les agents , on ne tue personne avec ça et c’est officiellement autorisé en cabine, incroyable non ? Récemment une agent a même retiré les stylos de ma trousse et les a observé un par un en se demandant si cela n’était pas dangereux. Ca devient comique …….. C’est clair, on a à faire à des « super profilers » mixés avec une inculture avérée, et ce , à tous les nivaux. On recrute des gens pour leur statut social, pour acheter la paix sociale, pour sortir les gens concernés de la merde dans laquelle ils sont depuis longtemps, etc ….. Il y a tout le 93 à Paris et tous les neuneus du sud ….. dans le sud et à Marseille en particulier. Je n’ai rien contre personne et ne suis absolument pas raciste . On a à faire , et on le voit tout simplement, à des comportements communautaristes et voire indirectement racistes. Je l’ai personnellement constaté à Roissy CdG , et ce à plusieurs reprises. Il y a 1 an lorsque je partais pour l’Asie. Un petit groupe d’agents antillais étaient présents. Il était 22H00 et j’étais seul à passer au filtre. Après avoir mis mon sac cabine sur le tapis roulant du détecteur , l’agent affecté au contrôle des sacs me crie : « vous avez un Ipad dans votre sac !! Sortez le !!! », je lui réponds : « Monsieur, je ne possède pas d’Ipad. » L’agent me rétorque : « Vous avez un Ipad, moi et mon ordinateur on ne se trompe jamais !!!! » (celle-là, je m’en souviens), je réponds et commence à m’énerver de ce ton arrogant et agressif : « Je ne possède pas d’Ipad , je n’ai jamais acheté d’Ipad et je ne sais même pas à quoi ça ressemble. » Conscient de son ridicule et constatant finalement que je n’avais effectivement pas d’Ipad , l’agent numéro 1 ne dit plus rien pendant que l’agent antillais numéro 2 en charge du « sas » détecteur à métaux pour passagers me demande sur un ton arrogant et agressif (type agent numéro 1) : « Ressortez et enlevez vos chaussures !!!! (que j’avais déjà enlevé pour passer le fameux détecteur à métaux pour passagers) et videz votre sac !!! (qui était déjà passé au détecteur). Il fallait vraiment être enragé, tant il est vrai que j’avais à peine parcouru trois mètres maximum entre ces deux « checks » …. Je me calme, m’exécute et fais remarquer aux agents concernés qu’il est inutile de traiter les gens de la sorte. Finalement et évidemment personne n’a rien trouvé. Plus aucune réaction de leurs parts, silence total , fin de la petite histoire. Mais pas pour moi, car ce genre d’évènement , aussi petit soit-il, se répète régulièrement depuis plusieurs années. Ca devient ridicule et inacceptable. On dirait qu’un certain nombre d’agents prennent un malin plaisir à emmerder, mais aussi de faire ça à la « tête du client ». Cette arrogance emprunte souvent d’agressivité, perdure, se confirme, se vérifie et est avérée. Je vois souvent des voyageurs qui sont également exaspérés par cette attitude. La sécurité c’est bien , mais pas ce zèle typiquement Français , idiot, inadapté et insultant. J’ai entendu un nombre incalculable de réflexions débiles , d’explications fausses sur la justification de ces fouilles systématiques et des sales comportements qui vont avec. Le pire, c’est que les agents concernés sont convaincus et fiers de cette idiotie. Mais le paroxysme, c’est quand il y a le soit disant et sacro saint audit de la société de sécurité. Là on a à faire à des artistes ….. La création d’excuses en tout genre, de réflexions idiotes, de comportements de tous genres sont de mise.
Il n’y a apparemment pas de formation avec de vrais professionnels (armurerie, profilage) rien de tout cela .
Pouvoir faire du profilage procurerait sans doute plus de motivation sur poste plutôt que de retirer un parfum de 101 ml (au lieu de 100ml), que la mamie de 70 ans a acheter en promo a la parfumerie!!!!!!!
Il y a aussi le type d’employés qui sont recrutés, comme je l’avais évoqué précédemment. Quelles enquêtes sur ces personnes et pour quels profils , sont recrutées dans les banlieues (entre autre) pour éviter les émeutes et autres révoltes inhérentes aux problèmes d’emploi (entre autre ……. )
Beaucoup se foutent royalement du travail lui même, et on pourrait le comprendre compte tenu de certaines conditions de travail et du salaire qui ne doit pas être extraordinaire. Avant de travailler en tant que pilote, j’ai eu l’occasion de travailler en tant qu’agent des opérations à Marseille, Paris et ailleurs, et de travailler souvent en horaires décalées. Je sais ô combien c’est fatigant …… Mais ceci ne doit en aucune façon constituer une excuse. Quoique l’on dise, l’éducation, la formation et la mentalité interviennent dans le comportement professionnel. C’est une certitude avérée. Il y a en aussi qui font du communautarisme, ce qui éveille les tensions entre employés et pour enflammer ces tensions certains communiquent entre eux dans leurs langues d origine!!!!! Impression de déjà vu …. Il y a ceux qui se prennent pour des instructeurs pédagogues et qui expliquent les procédures en vigueur comme une bible. Ils sont nombreux à s’essayer à cet exercice, mais comme tout ceux qui veulent jouer à ce jeu, tous ont une version et une procédure différente à raconter. Par exemple, dernièrement, au départ de Roissy Charles de Gaulle , un agent m’a expliqué sur un ton quasi religieux, qu’aux Etats-Unis lors du passage au filtre, il fallait systématiquement et partout dans ce pays, tout déballer, et enlever ses chaussures …. Il s’avère que c’est faux (pour l’avoir vécu) ou alors il va falloir que je joue au loto, car là je suis sûr de gagner ……
On ne peut pas dire que le respect des passagers soit le point fort des agents de sécurité du transport aérien en France en particulier (et certainement dans d’autres pays européens qui ont l’habitude de suivre ces bonnes habitudes où le citoyen ne fait jamais l’objet d’un quelconque respect). D’ailleurs il y a des moments où je me demande si, au lieu d’avoir une société de sureté aéroportuaire au service de la sureté des passagers eux-mêmes, ce ne sont pas les passagers qui sont au service des sociétés de sureté en question, (Un peu comme Air France d’ailleurs …. mais c’est une autre histoire). Je reste dégouté, écœuré même de cette attitude généralisée et de ces comportements parfois insultants et idiots. Souvent les agents disent n’importe quoi pour justifier leur attitude. Je travaille dans l’aviation depuis 20 ans et il y a vraiment des choses inacceptables à entendre et à voir. C’est consternant.
La sécurité c’est bien mais pas comme ça et pas à ce prix là.
Délicate remise en question des contrôles à Marseille-Provence
Marseille-Provence est un exemple de déficiences en matière d’inspection filtrage à rapprocher du reportage d’Envoyé Spécial il y a quelques mois…
Le vrai bonheur c’est quand vous êtes en liste d’attente et que contrairement aux autres aéroports on ne vous laisse pas passer en salle d’embarquement bien que vous ayez une Carte d’Embarquement LLA alors que le péquin qui a imprimé sa carte d’embarquement à la maison ou celui qui présente son smart phone avec une carte d’embarquement électronique peut lui passer… Il faut alors attendre la fin de l’embarquement des passagers enregistrés pour obtenir une carte d’accès à bord s’il reste de la place passer le PIF avec ce que cela comporte de stress pour pouvoir arriver en porte d’embarquement et regarder l’avion qui repousse… Trop tard !
L’imagination des Marseillais et leurs certitudes sont sans limites… Allez l’OM !