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Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs

A l’occasion du renouvellement des contrats qui régissent la présence des aéro-clubs sur l’aéroport de Montpellier, le gestionnaire de la plate-forme tente d’imposer des augmentations de loyers jugées inacceptables. L’aviation générale victime collatérale de la réforme des aéroports régionaux.

L’aéro-club de l’Hérault (ACHLR), celui de Montpellier et l’association Mach1 des constructeurs amateurs locaux, se retrouvent tous trois dans une situation très inconfortable. Aux termes de la loi, ils sont considérés, depuis début 2011, comme des occupants sans droit ni titre du domaine public sur l’aéroport de Montpellier. De fait, ils peuvent en être expulsés à tout moment comme leur a stipuler le gestionnaire de la plate-forme, dans un courrier daté du 18 février 2011, pour les inciter à signer...

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18 commentaires

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    Le dernier tarif publié avait pour échéance ,fixée par l’exploitant,le 31/01/2010 dans ces conditions on peut arguer de la légalité de la perception des taxes diverses facturées par cet exploitant et ceci pour TOUS les usagers, basés ou non et réclamer le remboursement des dites taxes…….

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    Je viens de lire le plaidoyer du gestionnaire de l’aéroport de Montpellier, en fait les mêmes personnes depuis au moins quinze ans, sauf que leurs statut a changé, ceci expliquant cela.

    Le trafic passagers est en baisse constante, le nombre de mouvements a lui augmenté principalement du fait de l’ESMA, mais il baissera considérablement en 2012 en raison de la délocalisation d’une grande partie de la formation à Nîmes Garons. Tous les chiffres sont à la baisse depuis des années. Air France réduisant également ses vols concurrence TGV oblige.

    Alors ou va-t-on. Le trafic de Montpellier ne progressera pas vers les 3 à 5 million de passagers ( à peine un petit million et quelques en 2010) comme on peu l’entendre par des communicants à l’imagination fertile, la grande agglomération de Montpellier ne comportant que…….350 000 habitants, très loin de Lyon, Marseille ou Toulouse.

    De plus, trois aéroports proches de 50 kms cherchent à attirer le même chaland, Nîmes/Garons, Montpellier, Béziers et à peine plus loin, Perpignan et Carcassonne, tous desservis d’ailleurs par le même transporteur Irlandais, qui survivra sans les subventions? la région et les collectivités locales qui ne sont pas parmies les plus riches de France vont-elles continuer dans cette gabegie, pas sûr.

    Pour le moment, à Montpellier, seuls les low cost font les navettes à un prix du billet défiant toute concurrence que ni Air France ni la SNCF peuvent égaler, pourquoi.

    Les low cost vivent des subventions locales, donc de nos impôts, cela permet ainsi au gestionnaire de se vanter à bon compte d’un trafic international en réalité sous perfusion. Cela ne va pas durer car les retombées touristiques de ces low cost sont très loin des chiffres annoncés et que nous n’allons pas, en qualité de contribuables, subir une double peine de la part du gestionnaire de l’aéroport.

    Lequel gestionnaire a clairement laissé entendre qu’il ne voulait plus que l’aviation générale se développe à Montpellier et qu’il ne fera rien pour elle. La situation actuelle résume cette position unilatérale et son communiqué cité plus haut, non signé d’ailleurs, est en total décalage avec la réalité des faits pour ne pas dire plus.

    Je vous augmente de 1000% et comme je suis magnanime je vous offre une remise de 50%……la première année, dans le texte.

    La réalité des chiffres sur la gestion de la piste secondaire notamment ,sont un montage spécieux pour justifier une finalité loin d’être clairement établie, sachant que cette piste secondaire est principalement utilisée par l’ESMA (24 000 heures en 2010) et l’ENAC, l’ensemble des clubs ne faisant que 6 800 heures de vols, y aurait-il des avantages pour certains?

    Les aéro-clubs installés depuis 40 voire 50 ans pour le plus ancien, étaient là bien avant ces lignes aériennes ou écoles professionnelles dévoreuses de subventions et on voudrait les voir disparaître que l’on ne si prendrait pas autrement, mais pour quel résultat au final à la place. Des rumeurs laissent entendre que des promoteurs immobiliers de bureaux et autres seraient prêts à bâtir sur les terrains ainsi dégagés, ils devront encore attendre, le pot de terre n’est peut être pas celui que l’on croit.

    L’aviation générale et légère est malmenée partout en France malgré les dires de nos responsables politiques ou administrations de tutelles et les paroles encourageantes parfois entendues sont rarement suivies d’effet. Raison de plus pour ne pas baisser les bras et faire valoir nos droits élémentaires.

    Walter PRADUROUX
    Président du Comité Aéronautique Régional du Languedoc/Roussillon

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    La SAMM prend ses désirs pour des réalités et la volonté des Aéroclubs basés à Montpellier Méditerranée d’obtenir des CAOT acceptables pour leur pérennité pour un accord sur ses oukases.
    L’affirmation selon laquelle un accord formel aurait été transmis par l’avocat de l’association de défenses des aéroclubs est mensongère.

    Alain Gaudet
    Président de l’aéroclub de l’Hérault

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    Je sais pas, je suis pas au courant de tous les détails du dossier, mais quand je lis ca :

    « démontré aux aéro-clubs que la tarification proposée se limitait à couvrir les coûts d’utilisation des infrastructures liées à la piste secondaire sans aucun bénéfice pour la SA AMM »

    Je me dis « Et moi, je suis la reine d’angleterre »….

    C’est une opinion qui n’engage que moi, bien sur….

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  • par SA Aéroport de Montpellier Méditerranée

    Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    La Direction de la SA Aéroports de Montpellier-Méditerranée souhaite apporter les précisions suivantes :

    Les bâtiments des usagers de la piste secondaire arrivant en fin d’amodiation, la SA AMM* a souhaité associer les aéro-clubs a une réflexion sur une tarification correspondant au coût d’utilisation de cet équipement afin d’éviter la strict application des tarifs domaniaux que ces associations auraient eu de réelles difficultés à assumer.

    Ainsi la SA AMM* a initié plusieurs réunions avec l’AUPSAMM (association regroupant les usagers de la piste secondaire) et leur avocat dès septembre 2010 pour essayer de trouver un consensus correspondant aux charges d’exploitation de la piste secondaire et aux capacités financières de ces associations. Au cours de ces réunions, la SA AMM a, de manière la plus transparente possible, démontré aux aéro-clubs que la tarification proposée se limitait à couvrir les coûts d’utilisation des infrastructures liées à la piste secondaire sans aucun bénéfice pour la SA AMM.

    Au terme de ces échanges la SA AMM* a transmis un projet de convention aux aéro-clubs qui leur permettait de profiter d’une économie de 51 % sur le tarif des bâtiments et de 40 % sur celui des parkings avions.

    En date du 5 Janvier 2011, l’avocat de l’AUPSAMM nous a confirmé l’accord formel de ses clients sur les conventions proposées. Sans aucun contact direct auprès du Directoire de la SA AMM nous avons appris que les aéro-clubs refuseraient de signer les conventions et qu’ils comptaient engager une procédure auprès du Président du Conseil de Surveillance et de la DGAC.

    La SA AMM* confirme qu’elle a initié tous efforts possibles pour tenir compte du caractère associatif des aéro-clubs et qu’elle ne pourra laisser perdurer une situation d’occupation sans droit ni titre.

    *SA Aéroport de Montpellier Méditerranée

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    ne rêvez pas, depuis que la transmission des aérodromes a été effective, la FFA n’a strictement rien fait, sauf des bonnes paroles et des lettres de condoleances
    alors, continuez de rêver, et les profiteurs et autres affairistes continueront de prendre nos aerodromes qui, en grande partie, sont maintenant en périphérie de nos ville
    la solution passe par un vote démocratique, c’est à dire que TOUS les membres votent, sauf les dirigeants des clubs qui actuellement monopolisent la FFA pour en faire ce que l’on sait, c’est à dire une fédé sclérosée qui est le monopole des copains et des coquins pour le profit de quelqu ‘uns
    en France, il n’ y a qu’une fédé qui tourne bien, et l’on voit le résultat = c’est la FFPLUM
    est-ce si difficile de copier ? en géneral, c’est le travail du dernier de la classe ! mais tant qu’il y aura des moutons, il y aura quelques bouchers pour les égorger ! ou les tondres, c’est selon !

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  • Défense de clubs
    Puisque nous sommes tous rassemblés dans une fédération nationale qui nous représente, je pense que la FFA va prendre sérieusement des dispositions pour résoudre ce problème.

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  • a l attention de monsieur gil roy
    votre article sur montpelier n’ est pas un cas isole l’ aeroport de clermont ferrand gere par keolis veolia a trouve la meme idee 400 % augmentation et une taxation de 4% du chiffre d’ affaire.cette situation est bien plus preocupante si elle se generalise que la reforme de la la formation (ato) en aeroclub apres 2012 .

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    Réponse a « dég* »….

    Si vous arrivez à me prouver que passer par votre école est un passage obligé pour devenir conducteur de bus, la question que vous posez mérite réflexion.

    C’est le cas pour les aeroclub.

    Du reste, ils n’en demandent pas tant. Ils veulent juste qu’on leur foute la paix et qu’on les laisse continuer a vivre dans le hangar qu’ils ont construit eux memes. Et qu’on ne leur demande pas de financer des choses dont ils n’ont pas usage (genre handling fees avec un accompagnateur pour trouver la porte de sortie) histoire de gonfler le chiffre d’affaires.

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  • c’est dégjeulassse !
    Oh les pilotes, avec mes potes du club Ferrari on est un peu coincé : vous pourriez prendre en charge la location de nos garages et l’entretien du circuit ?
    Non parce que on fait passer les permis de conduire à nos gamins (on a pris des Mini Cooper ecole) et le moniteur d’auto école au chomage qu’on a embauché ( royal à 10 euros au noir l’heure de conduite) nous coute un peu ! Surtout que la mairie ne veut pas prendre en charge le demi de salaire de la secrétaire dont le contrat emploi jeune aidé à temps partiel annualisé arrive bientôt à son terme, heureusement qu’elle est bénévole sur ses heures sup…
    Parce qu’ on représente un secteur important de l’économie quand même !

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    Poursoi pas Candillargues avec axe voltige vertical piste ?

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  • Tous touchés, tous virés!
    Prévisible ce qui se passe, on vit cela à Romilly, et on en avait parlé, alerté, et pourtant tant que les clubs ne sont pas concernés, ils jouent l’autruche!
    Il faut savoir que les AOT sont de véritables pièges, où tous les droits sont permis au gestionnaire, y compris cette augmentation faramineuse des loyers, et même le droit de ne pas les renouveler.
    Il faut les trainer au TA pour abus de pouvoir!
    Exiger le renouvellement des AOT, et surtout en parler dans les médias.
    Aéroclubs, Réveillez vous, le loup est dans la bergerie depuis 2006 et la loi de décentralisation qui a vu les terrains d’aviation sortir du domaine de l’état!
    Tous dans la rue, du bruit, de la fureur, faites parler de vous, ne faites pas les autruches: Combien de fois lors de ma tentative de signature de la pétition pour l’aérodrome de Romilly, j’ai entendu: Cela ne nous concerne pas!
    Et voila le résultat: tous touchés, tous virés!
    Allons nous longtemps laisser l’aviation générale se faire assassiner de la sorte?
    Arnaud fourquemin, Président Aéroclub de Romilly

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    Je ne partage pas votre avis quand à la soit-disant « compréhension » de la part des boîtes privées (Vinci, Keolis et consorts) vis-à-vis de l’aviation légère.

    A Chambéry, les taxes ont explosé (atterrissage, balisage, etc…). Pour ce qui concerne le service, l’aviation légère passe en dernier (cf « oublis » de déneigement des parkings et bretelles dédiés …).

    La vrai question : l’aéroclub moyen a-t-il réellement besoin de pistes de 3km de long, balisées avec un ILS ? Pour ma part, je redécouvre les charmes de l’aviation « campagnarde », sur une piste de 800 m en herbe. L’aéroclub en est propriétaire, donc il y a peu de risques qu’il s’en fasse virer. Le plus étonnant ? Au final, on n’a souvent pas besoin de plus.

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    Dingue, j’espère que cet article fera réagir! Comme quoi en ce moment, il n’y a pas que ce qui lié à M. le Pétrole, quoique notre belle société, ultracapitaliste et anti-service publique ça se mord la queue….

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    Les sociétés de gestion touchent encore des subventions pour les activités assurées (sslia, peril animalier…) attendons de voir ce qu’elles feront quand elles ne les toucheront plus; les taxes risques bien d’augmenter…

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    Quand on veut tuer son chien… on dit qu’il a la rage

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    Une brillante mise en perspective !

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  • Les négociations s’enveniment entre l’aéroport de Montpellier et ses clubs
    Les « financiers » excellent dans l’art de tuer la poule aux oeufs d’or…

    En chassant les petits clubs, on chasse aussi nombre d’emplois et d’activités. Combien de nuitées d’hotel vendues a Montpellier sont dues aux activités de l’ESMA par exemple ?….

    Et depuis quand des avions d’ecole coutent si cher que ca ?. Ils n’usent même pas la piste vu le poids qu’ils pesent…

    Le plus amusant, est de constater que les boites privées – qui ne vivent que des redevances aeroportuaires – l’ont mieux compris que les CCI, qui elles, beneficient des retombées indirectes…

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