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Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes

Après la nouvelle démonstration de zèle administrative du contrôle aérien du Bourget, en juin 2010 à l'occasion du salon de l'aviation verte, le président du Club Fournier International, dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.

En définitive, sur la soixantaine d’équipages qui avaient souhaité venir se poser au Bourget pour fêter les cinquante ans du premier vol du RF-1 de René Fournier, seuls 26 ont été autorisés à le faire. Nous avons participé à quatre réunions préparatoires avec le contrôle aérien du Bourget qui a campé sur sa position. Seuls les avions équipés d’un transpondeur ont été autorisés à venir. Des conditions absurdes nous ont été imposées. Mes camarades pilotes de RF, dont une majorité...

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18 commentaires

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  • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
    LA FRANCE ENCORE BIEN TIMIDE EN MATIERE AERO, ON POURRAIT ENVISAGER DE SUGGERER A NOS ADMINISTRATEURS DU CTL AERIEN UN PETIT STAGE A OSHKOSH…

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  • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
    pour répondre à Diciwannteurtitoo .

    Voilà une excellente idée… choisir un terrain ailleurs qu’en Région parisienne… Combien de terrains sont prêts à accueillir à bras ouverts de telles manifestations aérienne?… Pourquoi faut-il aller se mettre dans la ruche parisienne?…fut-ce au musée de l’Air?…

    Connaissant bien la sage Fournier et ami intime de Bernard Chauvreau, je crois savoir que le berceau de la dynastie est plutôt dans le centre… non?…

    Ceci dit sans occulter le débat de fond sur les transpondeurs… mais il y a des endroits où ils sont certainement moins « indispensables »… cf: l’euro fly in de St Yan…

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    • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
      Bien dit…
      En septembre, sur la plateforme de Saint Junien, se tient une fête aérienne « à l’ancienne »… Légend’Air en Limousin.
      Cette fête est réservée aux biplans et à « l’aviation des poètes »… en 2010, une patrouille RF4+RF7 y est attendue pour une démo…

      Membre de l’organisation, j’engage tous les possesseurs de Fournier (de préférence les monotraces de la grande époque) à prendre contact avec le directeur de la manifestation… je ne doute pas qu’il y soient bien accueillis..( en tous cas mieux qu’au Bourget)… et que les contrôleurs de l’approche de Limoges les écoutent d’une oreille bienveillante transiter dans la TMA classe D… même sans transpondeur…

      Il y a encore des passionnés d’aviation..(la vraie, pas celle des conducteurs d’autobus toujours pressés… rentabilité oblige) même dans les tours de contrôle…

      Non mais !!!

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  • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
    C’est bien beau tout ça, mais otez-moi un doute…. il y a quelques années que je ne me suis pas posé au Bourget… mais n’est-ce pas de la Classe A?…
    De grâce, n’apportons pas d’eau aux moulins de ceux qui cherchent plus à attiser le feu, pour des raisons qu’il serait intéressant d’analyser, qu’à trouver des solutions constructives…

    -C’est vrai que notre beau pays est truffé de zônes en tous genres dont personne n’arrive à avoir une vision globale…
    -C’est vrai que lesdites zônes sont, pour certaines, à géométrie variables et activées par Notam (zônes militaires par ex)
    – C’est vrai qu’il est tentant pour les contrôleurs d’aller au plus simple en interdisant, quand ils le peuvent, l’accès à certains espaces…

    Et si on se posait la bonne question : POURQUOI?….
    Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir… bien sûr, la grande majorité des pilotes privés sont compétent, là n’est pas la question… Mais… aurions nous la mémoire aussi courte?… rappelons nous le ram-dam fait autour d’un certain Cessna, piloté par un pilote compétent, dans les zônes de Villacoublay…
    Quels ennuis en ont découlé… pour le pilote, mais aussi pour le contrôleur en poste sur ce secteur…

    Un individu qui sait qu’en cas de problème, non seulement il ne sera pas soutenu par une hiérarchie de moins en moins… motivée , mais que de surcroit, on lui appuiera sur la tête et qu’il se retrouvera seul face à la justice et aux avocats des assureurs, n’est que très rarement enclins à prendre des initiatives border-line, non?….

    Alors ne soyons pas étonné que la méfiance s’installe… Oui, il y a des compétence mais 2 cotés, mais il y a aussi des inconscients, comme dans TOUS les milieux. Et le malheur est que l’on ne se souvient QUE de ceux-là…
    J’ai tellement d’exemples à citer que j’en écrirai certainement un bouquin…

    De Grâce, arrêtons les invectives et essayons de nous comprendre… est-ce aussi difficile?…

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    • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
      Le Bourget CLASSE D , sévérement encastrée dans une CLASSE A et un transit interdit au VFR ( mesure temporaire qui date de 2001 ).
      Sauf autorisation auprés du BNIA/BRIA .Les conditions sont dans l’Atlas VAC Paris Le Bourget AD2 LFPB TXT 01 du 22 octobre 2009.

      On peut toujours essayer , au pire on a un refus .

      A Los Angeles la verticale en VFR de terrain internationale est autorisée . Le PPL français doit sans doute être (temporairement) plus incompétent que son homologue US .

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      • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
        Comparer les us et coutumes aux USA et en France dénote d’une méconnaissance totale des mentalités outre atlantique…

        « Le PPL français doit sans doute être (temporairement) plus incompétent que son homologue US « .

        La compétence n’a rien à voir dans ce domaine. J’ai volé aux USA et au Canada et j’ai eu l’occasion de constater que, si les pilotes « Français » n’ont pas à rougir de leurs compétences en terme de pilotage, EN REVANCHE, et je ne fais pas exception à la règle, en terme de mentalité, il y a beaucoup à redire…

        OUI, il est possible de survoler Los Angeles en VFR, OUI, on peut sans problème survoler Manhattan sans histoires… dans des conditions météo et règlementaires parfaitement définies…
        MAIS… il ne viendrait pas l’idée à un pilote américain d’essayer de contourner ces règles ne serait-ce que d’un iota… Regardons les choses avec honnêteté… combien d’entre nous n’ont pas essayé, un jour de temps crapoteux, de forcer le passage en VFR spécial en sachant pertinemment qu’ils emplafonnaient les minimas… combien d’entre nous sont rentrés à CS+35 alors qu’ils n’étaient pas VFR de nuit ?… allons allons… cherchez bien… soyez honnêtes avec vous-même…
        Essayez de faire un truc pareil aux USA… vous verrez la réaction de la FAA… il n’y aura aucune discussion possible… j’ai fait personnellement cette expérience à Québec… pour 2 minutes de retard sur un créneau d’atterrissage en hydravion, dans le port…
        Tout cela pour dire que l’on arrête de nous rabattre les oreilles avec les libertés américaines… on a la liberté qu’on mérite!…
        Alors envisageons que si nous, en France, nous avons des règlementations plus contraignantes, ce n’est peut-être pas seulement la faute des autres… et si nos comportements « d’incorrigibles resquilleurs » avaient une part de responsabilité dans cet état de fait ?….
        Les compétences de pilotage ne s’arrêtent pas, à mon humble avis, à celle de « branleur de manche ». Elles incluent aussi les aptitudes à s’intégrer harmonieusement dans la circulation aérienne EN TENANT COMPTE DES AUTRES… et là… 30 années d’expérience professionnelle m’ont rendu modeste… réfléchissez-y…

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      • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
        @castor 87

        Bien sur que la compétence n’a rien à voir la dedans ! ;-). Vous avez raison .

        Pourquoi imaginer qu’un français souhaite contourner les règles parce que soi-disant c’est un sport national ? .(« d’incorrigibles resquilleurs ») .
        Car si on comprend bien ,à cause de ceux qui font « mal » ceux qui font « bien » paient ?, ou sommes nous déja coupables à cause des autres ?

        Ne pensez vous pas que la différence réside d’ailleurs davantage dans la responsabilité de son action, que dans la « culture » d’un pays ou d’un autre .

        Le pilote US est il vraiment plus consciencieux que le français ? . La différence ne se joue-t-elle pas sans doute en millions de dollars en cas de problème aux USA , contre quelques milliers d’euros en France . Forcément on fait plus attention à ce que l’on fait . 😉

        En attendant , nos cartes deviennent illisibles (région PACA , Région Parisienne, Région Rhône Alpes) ou grotesques ( ancien transit sud en RP), la classe D du Bourget en classe A…)

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      • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
        vous avez probablement raison…

        Mais force est de constater que notre esprit « gaulois » ne joue pas en notre faveur dans le cas qui nous préoccupe… Certains de mes amis, pilotes américains, sont régulièrement étonnés par cela quand ils volent dans notre beau pays….

        Lors de mes premières escapades aux USA, j’avais été très amusé par des panneaux publicitaires qui disaient « Fasten your Seat belts… because it’s the law »… pas besoin d’argumenter… c’est la loi, un point c’est tout! et ça ne faisait rire que moi… j’imaginais ces panneaux sur nos autoroutes…
        Plaisanterie mise à part, ne pensez-vous pas que cela dénote d’un certain état d’esprit?…

        Pour la lisibilité des cartes je suis à 100% d’accord avec vous… j’irai même + loin… l’obtention des Notams tient souvent du parcours du combattant… ce n’est peut-être pas étranger au fait que nombre de pilotes font l’impasse…

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      • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
        On a même pas besoin d’aller aux Etats-Unis !

        En me baladant sur la toile, je suis tombé sur un petit voyage en pendulaire à travers la Pologne. Rien de spécial, si ce n’est que le biplace a fait la verticale de l’aéroport Frédéric Chopin à Varsovie-Okecie (EPWA) !

        Si, si, vous avez bien lu ! La verticale de l’aéroport principal en PENDULAIRE…
        Curieusement, aucune perturbation de trafic aérien n’a été notée. 😉

        Pas besoin de connaître la langue – les photos parlent d’elles-mêmes :
        on les trouve ICI|EPWA en pendulaire

        D’accord : il y a moins de trafic à l’EPWA qu’à LFPG, mais quand même…

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  • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
    Le prix cher Monsieur, le prix.
    De plus avec cet outil ( ou mouchard en fonction de l’état d’esprit de l’opérateur qui gère à ce moment là ! ) ce n’est pas le transit approuvé à chaque coup. Un malheureux gadget qui approche de Tours et en avant pour le tour complet de la classe D. En avion, c’est contrariant, en planeur ça pose d’autres problèmes plus sérieux et peut même engager la sécurité.
    Bref dimensionnons nos espaces aériens à l’exemple de nos voisins Allemands et rappelons une bonne fois pour toute que l’ATC est au service du traffic et non l’inverse..
    Même si cela s’arrange (tout tout doucement et pas partout ) trop de secteurs ATC sont plus dans le registre de l’adjudant de semaine que du coup de main. Et à force de jouer à ce jeux là on pousse au « pas vu pas prix ». C’est catastrophique !
    Désolé pour le ton qui va en agacer plus d’un alors que beaucoup dans les instances fédérales essaient de calmer le jeux mais le triste épisode du Bourget prouve que l’état d’ésprit qui règne dans cette administration n’est vraiment pas reluisant.
    Et s’il ne faut pas faire d’amalgame alors que ces messieurs qui gèrent ce joyeux système y mette de l’ordre. Sinon de deux choses l’une. Ou bien ces dirigeants en sont complètement incapable ou bien…. ils adhèrent.
    Et alors à quoi bon transpondeurs, réunions et autres communications dans les médias spécialisés.
    Bons vols à tous.

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  • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
    Lorsque l’imbécillité administrative atteint de tels sommets, il reste l’arme du tribunal administratif.
    Je sais que les pilotes préfèrent piloter que batailler dans les tribunaux, mais si on continue de laisser faire, il arrivera un moment où l’on ne pourra plus piloter justement. Et figurez-vous que ces planqués (payés avec l’argent de nos impôts pour nous emmerder en plus) en ont peur !
    Un pilote d’ULM a ainsi gagné contre les contrôleurs de Montpellier il y a quelques années pour bien moins que ça, et on en parle encore à la tour !

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  • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
    Inversons la question : qu’est-ce qui empêche tant de pilotes amateurs d’équiper leur aeronef d’un transpondeur ? Où est la gêne ?

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    • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
      Qu’est ce qui empêche tant de propriétaire d’équiper leur zinc de transpondeur? Au choix le prix, la conso électrique, le circuit à refaire, les contraintes administratives qui augmentent dés lors que tu installe un deuxième truc en plus de la radio, les transformations à faire sur un tableau de bord surchargé… Ce n’est pas qu’un boitier que tu colles façon post it sur le tableau de bord, c’est un outil couteux et encombrant même quand tu opte pour du Becker.

      Quand j’ai voulu faire équiper mon appareil, cela m’aurait couté 2500 euros pour le transpondeur sec, sans antennes ni équipement ni montage. J’aurais du pour le faire monter faire intervenir un atelier agréé qui aurait du démonter et reconfigurer tous le tableau de bord onc refaire une bonne part du circuit électrique, du circuit pneumatique etc tout cela a un cout qui revenait à presque un quart du prix de mon avion.

      Comprends que je n’ai pas donné suite.

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    • par Diciwannteurtitoo

      Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
      Même si je suis fervent utilisateur du transpondeur, et même assez fana que nous ayons des systèmes anti-collision style TCAS, je sais que dans ce type d’aviation l’installation d’un transpondeur est rarement dû à l’évitement d’une contrainte, ou à la perte d’une liberté, mais surtout un problème financier ou de place au tableau de bord.

      En effet, un transpondeur homologué coûte maintenant entre 3000 et 4000 €, sans compter l’obligation de passer par un installateur agréé et de payer la taxe qui va bien aux authorités, ce qui n’est plus négligeable. Pour un avion qui vaut entre 10000 et 20000€ ( cas des RF 3 & RF 4), cela semble exhorbitant, et je comprends les propriétaires d’avoir du mal à investir. En général, ils ne font la dépense que quand elle est devenue obligatoire.

      De plus, sur le tableau de bord, cela devient un casse-tête pour installer tous ces instruments alors qu’ils ont été conçus, pour la plupart, à l’époque de la navigation à la boussole, sans radio, et …. sans ZRT à profusion!

      Bravo Michel, et chapeau pour cette énergie pour faire un rassemblement au Bourget. La prochaine fois, tu choisiras peut-être une aérodrome plus accueillant…

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  • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
    D’accord avec M. Leblanc. Reconnaitre (et vérifier) les compétences d’un pilote d’un coté, pour finalement ne pas les reconnaitre de l’autre relève d’une schizophrénie légère…
    Ceci dit, je note tout de même que le fond du problème est probablement plus la présence ou non d’un équipement (obligatoire ?) dans une zone donnée, que la confiance accordée aux pilotes. Cela ressemble, vu de l’extérieur, à un problème de contrôle de l’espace aérien, plutôt que de la confiance en ces pilotes. Le débat est probablement à recentrer autour de la paranoïa sécuritaire ambiante. Dans les deux cas, vastes sujets.

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  • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
    Ce n’est pas la seule défiance.

    Je l’ai déja ecrit dans les commentaires, mais la plupart des fonctionnaires n’existent que par leur pouvoir de nuisance. Ils sont du reste évalués par leur hierarchie non pas sur ce qu’ils ont permis d’accomplir, mais sur le nombre de dossiers qu’ils ont pu rejeter, puisque cela demontre ainsi leur utilité (sans eux, mon dieu, quelles catastrophes auraient pu arriver), et permet ainsi de justifier leur « budget ». La encore, le fonctionnaire n’a aucune cure de la dépense publique, au contraire, comme il n’existe que par l’argent qu’il dépense, tout est bon pour justifer que l’on augmente ses budgets, donc ses équipes, donc ses responsabilités. C’est ainsi que l’on progresse dans l’administration – pas en permettant de faire des économies.

    Sauf a repenser le fonctionnement de l’administration, cela ne peut qu’empirer avec le temps, et c’est du reste ce qui se passe, jusqu’a ce que le parasite asphyxie sa victime au point de la faire mourir. On trouve d’édifiants textes de l’epoque romaine a ce sujet (Cicéron notamment)..Et qu’un nouveau système, neuf et débarassé des parasites, remplace l’ancien

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    • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
      Quel ton !

      Les fonctionnaires sont donc tous des parasites qui ne cherchent qu’à nuire ? Qu’il faut supprimer ? Que tu paies seul avec tes impots ? Et tu conclues tout ça d’après le texte d’un pilote organisateur déçu ?

      Manifestement, tu n’es pas pilote… Les vrais pilotes savent très bien que les contrôleurs aériens ne leur veulent pas de mal (si c’était le cas, y’aurait un paquet d’avions plantés dans le sol, crois-moi).

      Supprimer les fonctionnaires dans le contrôle aérien ? Admettons… Bien sur, le contrôle aérien en France est 20% moins cher que chez les voisins qui ont opté pour la privatisation. En France, on a aussi du contrôle sur des petits terrains, ce qui n’existe pas forcément ailleurs. Tout ça, justement, grâce à l’indépendance vis à vis des intérêts commerciaux…

      Puisque tu parles des impots, figure-toi que les fonctionnaires aussi paient des impots. Ces fameux impots qui paient flics, hopitaux, écoles, etc… Bref, qui paient tout. Sauf le contrôle aérien. Les contrôleurs sont payés par les taxes et redevances aériennes payées par les compagnies.

      Je trouve aussi un peu limite de prendre parti de manière aussi tranchée en ne se fiant qu’à un seul son de cloche.

      Après tout, un tel évènement apporte un certain lot de difficultés qui lui sont propres (traffic plus intense qu’à l’habitude, par exemple) qui rendent le boulot de contrôleur plus compliqué. Si tu augmentes l’activité d’un côté, et supprime un outil essentiel à la sécurité de l’autre, est-ce que tu ne penses pas qu’un risque accru d’accident est à craindre ? Il est très difficile d’assurer une séparation ou de fournir une information de traffic fiable sans visualisation, crois-moi…

      Pourquoi les autres usagers devraient-ils assurer un risque supplémentaire parce qu’un (en l’occurence plusieurs) pilotes refusent d’installer l’équipement OBLIGATOIRE pour pénétrer dans la zone ? Tout ça, parce qu’un pilote qui a dépensé 20.000 euros (d’après les réactions d’une personne sur ce forum) pour un avion, 5000 de plus pour une license, et encore plusieurs milliers en heures de vol chaque année refuse une petite dépense supplémentaire pour assurer sa sécurité et surtout celle des autres ? Après tout, si on en est à faire des économies, pouruqoi payer pour la radio, la responsabilité civile, des instruments inutiles (après tout, si on estime que la sécurité n’a pas d’importance… Un altimètre, un anémomètre et un compas suffisent largement. Et encore !).

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  • Une défiance coupable face à nos capacités de pilotes
    Une minorité qui emmerde la Majorité … so french !

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