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Les pilotes européens opposés à une remise en service précipitée du 737MAX

Le 737 MAX commence à coûter très cher à Boeing. © Boeing

L’ECA (European Cockpit Association), l’association regroupant les syndicats de pilotes de ligne en Europe, adresse une mise en garde aux régulateurs du monde entier, réunis à Dallas (Texas), pour étudier les conditions de la remise en service du 737MAX de Boeing.

Les pilotes de ligne européens craindraient-ils que la pression économique incite l’administration américaine à griller les étapes et donne à Boeing un feu vert un peu trop rapide à leur goût ? La réponse est sans ambiguïté. Dans un communiqué de presse diffusé le 23 mai 2019, le jour même où les régulateurs se retrouvent aux USA pour étudier le dossier, l’ECA déclare que « les pilotes européens sont extrêmement préoccupés par le fait que la FAA et Boeing envisagent une remise...

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11 commentaires

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  • C’est pas pire que les bubus en leurs temps…

    Répondre
  • par Pape François 2

    737 Max, ultimes recommandations.

    En plus des toboggans d’évacuation et des gilets de sauvetage, Boeing devra fournir un parachute individuel aux passagers et membres d’équipage.

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  • Une autre excuse qui est sortie il y a trois jours : ils ont percuté un oiseau – ceci afin de faire rentrer dans le subconscient des gens :  » ce n’est pas vraiment l’avion qui était en cause, mais un facteur extérieur »….on peut aussi envisager un impact de météorite, à ce niveau là. Sauf que finalement, ce n’est pas très porteur non plus, de dire que des oiseaux font tomber les Boeing (pas de chance, il aurait juste tapé sur le seul et unique capteur extérieur, qui nourissait ce fameux MCAS)
    Les services officiels tels que l’EASA et le CEV vont se régaler. La DGAC quant à elle, à travers son OCV (la bande de pilotes en préretraite qui n’y connaissent rien, qui jouent aux pilotes d’essais et font notamment passer des QT sur des avions qu’ils ignorent tels que l’Alizé ou le BAe ATP) fera semblant d’être leader sur cette affaire…..comme d’habitude.

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  • Cette histoire va plus loin que la crédibilité, elle remet en cause les méthodes même de certification, qui sont grosso-modo les mêmes partout dans le monde, de plus en plus basées sur un système qualité lourd (du certificateur, qui en impose un au certifiant) et des simulateurs de vol et des rapports d’essais en vol, et de moins en moins sur des essais en vol réels non-simulés, de plus en plus sur des équivalences avec le modèle précédent ?
    J’ai la très forte impression (par expérience) que l’on ne voit plus de « pilotes d’état », ou du moins de « pilotes certificateurs » indépendant expérimentés, ou plutôt dépendant du certificateur sensé être indépendant voire critique du certifiant.
    Ou sont ces pilotes du CEV qui allait vérifier eux-mêmes en vol le domaine de vol et les qualités de vol de l’avion, donnant parfois des conclusions pas en raccord avec le pilote d’usine ?
    Quel pilote de la FAA a été faire un décrochage en montée initiale sur B737-Max avec le MCAS déconnecté pour voir ? Qui aurait dit « ce système est indispensable et doit-être déverminé, redondé, triplé, quadruplé… »
    Est-ce fait différemment à l’EASA ? en Chine ? au Canada ? en Australie ? etc… (liste longue)
    A force de tout baser sur des procédures ultra-écrites, n’a-t-on pas oublié d’être terre à terre, de bon sens, et pragmatique ? Ca marche ou ça marche pas ? Essais par quelqu’un qui n’est pas juge et partie ?

    Mince, on n’est pas sortis de l’ornière !

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    • par Patrick Le Roux

      Terre à terre ou air en l’air ?

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    • « Quel pilote de la FAA a été faire un décrochage en montée initiale sur B737-Max avec le MCAS déconnecté pour voir ? » Des fois @Jean-Mi je me demande si vous avez jamais piloté autre chose qu’une maquette Heller au 1/72ème dans votre vie ! Qu’est ce qu’il faut pas lire comme bêtise !
      Et puis c’est pénible d’avoir un avis sur tout tout le temps.

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      • Quel pilote de la FAA a été faire un décrochage en montée initiale sur B737-Max avec le MCAS déconnecté pour voir ?
        Pourquoi ça pourrait être dangereux ? Si oui, il faut empêcher cet avion de voler.

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  • par Claude MASSIANI

    Il est quand même attristant de constater que lors des auditions au Congrès, le patron de la FAA n’avait pour seule ligne de défense que le niveau de capacité et de formation des pilotes ( étrangers). Cf AvWeb.com.

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  • On peut les comprendre. Deux sont tombés sans qu’apparemment les pilotes ai pu redresser la situation. Ils ne veulent pas être le troisième.

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