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Mermoz, ses vols, la vérité

Jean Mermoz

Il y aura 80 ans en décembre prochain, Mermoz disparaissait avec son équipage aux commandes de la Croix du Sud. Bernard Bacquié lui consacre un ouvrage illustré de plus de 200 photos, documents, croquis, dont beaucoup (170) inédits. Le livre s’ouvre sur une photo de la monumentale statue de Mermoz érigée aux abords de l’aéroport Aeroparque de Buenos Aires.

Pour rejoindre depuis le centre de la capitale argentine l’aéroport aujourd’hui dédié principalement aux vols domestiques, il faut descendre la majestueuse avenue « nueve de Julio » puis, après avoir contourné la splendide ambassade de France, traverser le très tendance quartier de la Recoleta avant de filer vers la gauche le long des grands jardins qui bordent le fameux Rio de la Plata. Et là se trouve Aeroparque ! Le récit peut commencer.

Comme il en a pris l’habitude, Bacquié tutoie...

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9 commentaires

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  • Mermoz, ses vols, la vérité
    Honneur a Bernard Bacquié pour tous ses livres (dévorés..) et a son dernier tome en particulier… et a Claudine Clostermann pour son appréciation du coeur et de tripes.

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    • Mermoz, ses vols, la vérité
      Bel échange entre lecteurs d’Aerobuzz.
      Empreint d’humanité et de respect.
      Merci à GR de rendre cela possible.

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  • Mermoz, ses vols, la vérité
    Encore un bien bel ouvrage signé Bernard Bacquié…
    Ce qui fait la richesse de ce nouveau livre consacré à un mythe de l’Aéropostale c’est bien sûr le texte, le style propre à Bernard, (qui, comme le dit Philippe JARRY, « a su oser » présenter cette légende de l’aviation de manière si particulière et presque familière) mais aussi et surtout toutes les illustrations inédites que l’auteur a su dénicher au cours de ses investigations et qui en font un document précieux pour tous ceux, qui, comme moi, portent une profonde vénération aux hommes de La Ligne. Merci Bernard !!!

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  • Mermoz, ses vols, la vérité
    L’auteur doit rester impassible à la critique du journaliste qui doit faire son travail, surtout quand il s’agit de « faire le buzz ». En outre, si le scribouillard se trouve être fidèle à ce forum comme je le suis, épris du respect de la liberté de chacun, il doit attendre… attendre les réactions des passionnés, des vrais, des curieux, de ceux qui ont acheté le livre. Car un livre ne vaut rien tant que son lecteur n’a pas fait la démarche personnelle de l’acquérir. Alors, seulement, les commentaires deviennent les reflets des divers ressentis.
    Et c’est au tour de l’auteur de se sentir enrichi des remarques des lecteurs, de leurs critiques certes, mais bien plus de leurs attentes, de leurs réflexions qui font presque regretter de ne pas écrire à quatre, six ou huit mains.
    Se livrer à l’étude d’une icône – ou « s’attaquer » à elle dans le bon sens du terme – est périlleux. L’auteur s’expose, en particulier s’il doit redresser les écrits d’écrivains prestigieux, qu’il a pu lui-même admirer en d’autres temps.
    J’ai croisé Joseph Kessel sur le trottoir de l’aérogare d’Orly en 1967. Il était à l’arrêt de l’autobus pour Paris. J’ai foncé au sous-sol pour acheter la nouvelle édition de son « Mermoz » que je venais de repérer au passage. Une fois remonté en surface, le « lion » avait disparu. Et je me retrouvais avec un second exemplaire de son livre laudatif, mais vide de toute dédicace. J’en fus déconfit, et ma bourse d’élève-pilote de ligne de l’ÉNAC encore plus.
    Ce n’est pas pour cela que je l’ai malmené dans mon « Mermoz, ses vols, la vérité », mais c’est tant pis pour lui ! Il ne m’avait pas attendu. Pourtant le croisement de nos regards en disait long.
    Et pourquoi je vous raconte cela ? Eh bien peut-être pour dire que chaque regard, chaque écrit ont leur importance. Tout ce qui relève simplement des « relations humaines » comme dit par Antoine de Saint Exupéry… Et Mermoz là-dedans ? Alain de Valence dit que je l’ai piégé. Il a raison, car telle était bien mon intention puisque tant de choses méritaient d’être éclaircies, à commencer par l’accident du « Croix du Sud ». Et pour cela il fallait un dialogue entre pilotes.
    Au passage, la dénomination de l’hydravion par le féminin « la Croix du Sud » est incorrecte. Elle serait correcte si nous étions des Britanniques, mais l’article, en français, sous-entend l’hydravion qui est bien masculin. Le féminin est réservé à la constellation.
    Des lecteurs m’écrivent aussi pour préciser certaines choses. Ainsi M. Claude Faix pour un petit mélange de ma part au regard des différentes versions de l’Arc-en-Ciel. Et M. Jean-Luc Thomas qui me fait remarquer que la photo d u Laté 28-3 avant son départ de Saint-Louis du Sénégal des pages 134-135 devait dater du 11 mai 1930, et non du 12, parce que les petits Africains étaient en blanc… donc c’était le dimanche soir que la photo a été prise et non le lundi matin juste avant l’envol. Or, la photo de la page 133 nous montre une mise en place sur le ber avec des hommes portant le casque colonial – le soleil plombe – et sans ombres portées : le soleil est à la verticale. C’est en plein milieu de journée, donc le dimanche 11… après la messe peut-être !
    Merci à vous, Patrick Dabas, Alain de Valence et Philippe Jarry, mais je voudrais m’adresser à Claudine Clostermann. Son commentaire est riche mais inachevé. Je suis impatient de son ressenti. Car j’ai bien connu Pierre Clostermann et son fils Jacques.
    Pierre Clostermann est un personnage qui m’intéresse au plus haut point, car il a des côtés « à la Mermoz », controversés, loués, vilipendés, encensés… C’est passionnant. Et le monsieur m’avait passionné dans les 3 heures d’entretien qu’il m’avait accordées à Montesquieu en 2003. Si vous êtes de la famille, faites-moi signe, s’il vous plaît !
    Sous mon arbre de Judée, un jour, j’écrirai autre chose que les mémoires de ceux de la ligne Aéropostale… et je continuerai à penser à vous, mes lecteurs.
    Merci.
    Bernard B.

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    • par claudine clostermann

      Mermoz, ses vols, la vérité
      Excusez-moi, Mr BACQUIE, mais mon commentaire n’est pas inachevé comme vous le dites.
      J’ai souhaité féliciter l’écrivain, que vous êtes, d’écrire sur le mythe « Mermoz ».
      Je n’ai pas lu votre livre mais je sais que toutes les personnes qui sortent du standard sont toujours à la merci de la diffamation, des critiques, des injures….mais aussi des louanges, du respect et l’admiration de certains…..Alors, j’ai seulement souhaité vous féliciter pour votre écriture sur l »être hors du standard » qui était Mermoz.
      J’ai une immense admiration et beaucoup de respect pour les personnes qui écrivent et publient. Vous en faîtes partie, aussi ma réponse était seulement une félicitation pour votre démarche littéraire, concernant un « héros aéronautique » qu’elle en soit le contenu.
      Concernant Pierre Clostermann, pour moi, ce n’était pas 3 heures dans son bureau à Montesquieu, mais des après-midi entiers à écouter, à boire ses paroles, à l’entendre évoquer la situation politique présente à cette époque ainsi que la dernière guerre mondiale et les retombements, à parler de Charles de Gaulle (son maître), à trouver un exemple dans ma vie et une ligne de conduite pour moi-même. Je suis restée une inconditionnelle de ses paroles et de ses idées.
      Voici mon mail:
      claudine.clostermann@dbmail.com
      Tél: 06 80 63 60 68
      Encore toutes mes félicitations pour votre oeuvre,
      Bien cordialement

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  • par claudine clostermann

    Mermoz, ses vols, la vérité
    Combien vous avez eu raison d’écrire ce livre, Mr Bernard Bacquié, et je vous en félicite.
    J’ai une édition Flammarion de « Mes vols de Mermoz » qui date de 1937 et je ne puis qu’être en osmose avec vous car ce pilote extraordinaire, exceptionnel, hors du commun, mérite encore maintenant une immense révérence aéronautique de notre part. Certes, il était un peu volage et marginal (beaucoup de choses ont été écrites) mais il était tellement beau et talentueux que ceci est un rempart contre les critiques.
    Maintenant, nous avons, presque un siècle après son décès, beaucoup de petits Mermoz en culotte courte dans tous les domaines de l’Aviation Générale et aussi de la ligne, mais aucun ne sera jamais à la hauteur de cette grande figure aéronautique car il était unique, exceptionnel, et personne ne pourra jamais se comparer à lui.
    PS: je n’écris pas sous un pseudo, c’est mon nom et, si je réponds pour soutenir votre ouvrage et vous encourager dans votre écriture, c’est parce-que, dans ma vie, j’ai côtoyé d’autres pilotes écrivains excellents, mais que Jean Mermoz sera toujours un mythe dans le monde aéronautique, simplement parce-que beaucoup auraient voulu l’imiter et lui ressembler !!!

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  • Mermoz, ses vols, la vérité
    On dit que pour connaître vraiment un homme, il faut entendre le timbre de sa voix, suivre ses intonations…qui en disent long. En parcourant les pages du livre de Bernard Bacquié, on a l’impression d’assister à une conversation où Mermoz se fait amicalement piéger et se révèle avec naturel. Il fallait oser présenter ainsi le résultat des recherches fouillées sur un tel ‘monument’ de notre Aviation! Mais quel régal !

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  • Mermoz, ses vols, la vérité
    MERMOZ reste un grand et Bernard Bacquié le rend plus accessible, plus vrai en apportant la relation directe avec l’aviateur qui corrige lui même les faits enjolivés par la légende. La plume est belle, riche et surtout captivante. On apprend beaucoup de cet « entretien » avec MERMOZ et on est plongé dans une époque où seul l’exploit au quotidien permettait d’acheminer une centaine de kilos de courrier à l’autre bout du monde alors qu’aujourd’hui un simple clic suffit!

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  • Mermoz, ses vols, la vérité
    Un travail impressionnant de documentaliste de l’auteur qui permet, sinon de bouleverser les faits historiques, de remettre quelques pendules à l’heure et surtout de recréer le contexte de l’époque, la concurrence effrénée et la bataille des « ego  » dont certains se sont beaucoup mieux sortis que d’autres. Et puis, la disparition précoce peut aider à embellir l’histoire et dispense des deuxièmes et troisièmes vies de ceux qui ont survécu parfois dans l’incompréhension, l’ambiguïté ou, peut-être pour certains, la compromission

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