Poétique du ciel

Dans son livre « Quand tout est déjà arrivé », l’écrivain britannique Julian Barnes, traite avec humour, et en trois récits, des différentes tentatives de l’homme pour voir le monde depuis le ciel.

Écrivain-reporter, comme le furent Saint-Exupéry, Kessel, et beaucoup d’autres, Blaise Cendrars, dans les années trente, se lance dans l’aventure de la grande presse. En 1940, au début de la Drôle de Guerre, il est correspondant du journal Paris-Soir pour l’armée anglaise.

Dans les années 1950, l’art et la littérature faisaient partie du voyage aérien par le biais de revues prestigieuses que les compagnies aériennes offraient à leurs passagers. Air France fut pionnière en ce domaine en publiant « Air France Revue », un magazine de bord d’une rare qualité technique et éditoriale, qui ouvrait ses pages à des écrivains célèbres.

Jusque sur les bancs de l’Académie française, Jérôme et Jean Tharaud furent des écrivains inséparables. Pendant plus de 50 ans, ces arpenteurs infatigables de la planète ont construit une œuvre littéraire conjointe érudite dans laquelle leurs récits de voyage prennent une grande place.

La steppe offre des paysages d’une telle immensité qu’elle seule peut révéler, en miroir, l’immensité et la beauté du ciel qui l’enveloppe. C’est ce qu’évoque Anton Tchekhov dans un passage de sa longue nouvelle précisément intitulée « La steppe ».

Architecte, urbaniste, peintre, décorateur, Le Corbusier a expliqué sa vision du monde dans de nombreux ouvrages et notamment dans « Sur les quatre routes ». Les quatre routes sont celles qu’empruntent les automobiles, les navires, les chemins de fer et bien sûr les avions dont Le Corbusier fait souvent l’éloge et qui lui permettent, en prenant de la hauteur, de réfléchir à l’urbanisation de la planète.

Jules Roy raconte Guynemer dans un texte ébouriffant, aussi fulgurant que la courte vie du héros légendaire.

Oui, c’est un Français (et non un Américain) qui a franchi le premier le mur du son sur Mystère II. Comme certains en doutaient, le colonel Rozanoff, pilote d’essais de Dassault entre 1946 et 1954, a tenu à mettre les choses au clair dans « Double Bang », son recueil de mémoires.

Écrivain, journaliste, philosophe, Arthur Koestler (1905 -1983) fut un grand témoin du XXème siècle. « La corde raide », son autobiographie, publiée alors qu’il n’avait que 47 ans, raconte une vie déjà riche de multiples expériences. Au nombre de celles-ci figure notamment son périple effectué en 1931 à bord du Graf Zeppelin pour accompagner une expédition scientifique aux confins du pôle Nord.

Dans « Grandeur et servitude de l’aviation », Maurice Bourdet brosse un tableau exhaustif de l’aviation française en 1933 : les pionniers, les héros et les héroïnes, les grands raids, l’arme aérienne, les débuts du transport aérien et les prémices d’une organisation de l’aviation civile.