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Vers la fin des traînées de condensation

C'est dans les zones ISSR saturées en glace que se forment généralement les traînées. © Thierry Dubois / Aerobuzz.fr

L'effet réchauffant des traînées de condensation est démontré. Un moyen de réduire drastiquement leur apparition – des changements mineurs d'altitude – fait ses preuves en Europe. Une jeune entreprise commercialise déjà un service pour les compagnies aériennes.

Les chercheurs y ont longtemps travaillé et ont fini par lever le doute. Les traînées de condensation, à l’origine des fins nuages blancs qui apparaissent derrière un avion en croisière à haute altitude, concourent significativement au réchauffement climatique. Désormais, c’est un fait admis dans la communauté aéronautique. On parle en général des deux tiers de l’impact global du transport aérien sur le climat. Certains émettent encore des doutes sur cette proportion mais tout le monde est...

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2 commentaires

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  • Hum, hum ! 100 kg de delta de consommation, je demande à voir. Et même je n’y crois pas du tout. Car ce sont les vols long courriers qui exigent les altitudes de croisière les plus hautes, là où justement se créent les traînées de condensation. Donc un niveau de 2 ou 4000 pieds inférieurs génèrent une surconsommation pendant plusieurs heures, et cela peut représenter un pourcentage de 5% (je dis ça à la louche, car dépendant de nombreux paramètres, liés au type d’avion, la masse, etc).
    Prévoir à l’avance, c’est-à-dire donner à l’équipage une information fiable au moment de la préparation du vol, c’est-à-dire quelque chose comme 3 ou 4 heures avant d’être aux niveaux de croisière critiques, et compte tenu que les prévisions météo fournies à ce moment-là ont déjà été validées encore 3 ou 4 heures avant la préparation … hum, hum ! Là encore le doute s’immisce dans ma cervelle de reptilien.
    Il n’y a qu’à voir les prévisions météo en général, la méthode actuelle devient l’ouverture du parapluie, donc plutôt tendance à exagérer l’occurrence des phénomènes.
    Et puis, il faudrait équiper les avions de ligne d’un rétroviseur type monoplace des 24 heures du Mans ou de Daytona, si vous préférez.
    Et d’ailleurs… un peu d’histoire : le Lockeed F-5 Lightning (et non pas P-38) d’Antoine de Saint-Exupéry était équipé d’un rétroviseur disposé en position centrale sur le haut de sa « canopy ». Et la méthode des pilotes de reconnaissance volant à des altitudes d’environ 10 000 mètres, c’était de monter le plus haut possible, avec un oeil sur le rétro. Et dès que le pilote voyait les deux trainées de condensation de ses moteurs, qui du sol ne devaient paraître qu’une seule, hé bien il descendait d’un chouia. En effet les traînées étaient d’excellents repères pour les chasseurs allemands. Pour en savoir plus : « Saint-Exupéry, ses combats » http://www.editionslaterales.com. Un peu de pub, ça ne fait pas trop de CO2 en plus. Fly safe !

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    • Bonsoir Bernard,le U-2 était également équipé d’un retroviseur, exactement pour la même raison : détecter la présence de la trainée de condensation qui trahissait la présence de l’avion. Au pilote ensuite de changer son niveau de vol en conséquence. Bonne année !

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