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Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes

Des investisseurs français s’apprêtent à lancer le service Ô My Fly destiné à mettre en relation des entreprises ayant des besoins de déplacement avec des pilotes. La finalité est de rendre accessible l’aviation d’affaires au plus grand nombre en introduisant une dose d’Uber dans l’aviation générale.

Ce n’est pas du coavionnage, mais de l’uberisation. Matthieu Scotti, l’un des porteurs du projet, revendique clairement sa volonté de transposer à l’aviation d’affaires le système Uber qui, par le biais d’une application mobile, consiste à mettre en relation des utilisateurs avec des conducteurs. La cible type est une entreprise qui possède plusieurs implantations et dont les cadres sont appelés régulièrement à se déplacer entre ses différents sites. Toutefois, il ne s’agit pas seulement de développer une application solide qui...

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45 commentaires

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  • Je crois que tout est à peu près dit jusque là.
    Parfois en voyant l’évolution du métier de pilote, on pourrait penser que leur sort leur a échappé au profit d’une sombre communauté administrative et/ou commerciale qui ne cesse, soit d’ériger devant eux nombres de barrières et d’obstacles, soit de les exploiter au maximum comme au temps de l’esclavage. Tout ceci dans un naturel extraordinaire, et en prenant en otage beaucoup trop souvent la passion qui les anime.
    Et c’est bien là, la faiblesse du pilote, sa passion qui le porte et le prend au plus profond de ses tripes, et qui va en même temps l’amener à parfois renoncer à lui même pour pouvoir vivre son rêve de voler.
    Cette faiblesse, beaucoup de requins l’ont perçue, et ceux-là même vivent aujourd’hui de la passion et du talent des pilotes, quels qu’ils soient. Quelle « intelligence » que de réussir sans effort à exploiter et vivre de la passion d’autrui, dans la volonté d’ignorance et le mépris de l’engagement personnel qu’elle a pu exiger de lui !
    Mes amis et frères pilotes, il faut à nouveau croire en vous, comme vous y avez réussit pour franchir toutes les étapes qui vous ont donné vos « ailes ». Notre passion n’est pas une faiblesse, mais une véritable force. La faiblesse est à ceux-là même qui croient depuis trop longtemps que notre passion en est une.
    Il ne tient qu’aux pilotes, du monde entier de faire cesser cette croyance qui autorise à banaliser cette profession d’exigence et élitiste.
    Cette profession qui demande tant de sacrifices et de dont de soi pour y accéder, et qui a emporté bon nombre d’entre nous depuis que l’homme s’est arraché du sol.
    C’est une passion certes, mais c’est aussi une profession de haute technicité, à forte valeur ajoutée. Une profession qui ne laisse pas de place à l’à peu près, qui demande des connaissances dans bon nombres de domaines. Et je ne me lancerais pas là dans une liste interminable, ou n’évoquerais que succinctement la mécanique du vol, la météo, la navigation, la médecine aéro, la règlementation, etc … Mais d’un côté, tous les acteurs passionnés connaissent bien cette liste, et de l’autre, tous ceux qui exploitent cette profession également, tout en cherchant à en ignorer ou minimiser la valeur. Il ne s’agit pour ces derniers que des croix dans des cases permettant le libre chantage auquel ils se livrent.
    Quand demandera-t-on à un chauffeur routier de cumuler x milliers de km d’autoroutes ou de routes secondaires, dans l’hexagone, puis à l’international, avant de pouvoir prétendre à un salaire ? lui proposera-t-on un travail de professionnel à l’oeil afin de monter ses heures de conduite ? ses kilomètres en campagne, pour justifier qu’il peut désormais traverser le territoire ou franchir les frontières ? Lui demandera-t-on de re valider annuellement ses qualifications de conduite autoroutières, sur routes secondaires, de boite manuelle ou automatique, conduite à droite ou conduite à gauche, … ? Le demandera-t-on à un chauffeur de bus ? un chauffeur de train ?
    Demandera-t-on à un médecin de pratiquer sans rémunération ses examens ou interventions sur x centaines de patients, avant de pouvoir exercer légitimement et de manière rémunérée ?
    Qu’en est-il du jeu des chaises musicales pour nos décideurs qui passent allègrement de l’intérieur, à la défense, à la santé, à l’éducation et ainsi de suite de l’un à l’autre des ministères ?
    Et les exemples ne manquent pas …
    Dans cette fausse bonne idée, qu’adviendra-t-il du jeune pilote professionnel confronté au cadre qui a payé et réservé pour son déplacement et qui lui mettra la pression malgré les conditions, pour se rendre sur son site en temps et en heure ? Et ce n’est qu’un maigre aperçu des questions qui se présenterons.
    Il est grand temps que cessent ces pratiques du « pay-to-fly » et de toutes les idées qui pourraient en découler. Il est grand temps que cette profession retrouve la reconnaissance qui est la sienne. Il est grand temps les pilotes du monde entier se réveillent et réalise à nouveau la valeur de leur profession et de ce qu’ils apporte aujourd’hui à ce monde en perpétuel mouvement. Il ne s’agite pas de revendiquer ou de vouloir inverser le chantage, mais de remettre les choses à leur juste place, et de redonner à cette compétence la valeur qu’elle mérite.
    J’espère vraiment qu’aucun pilote ne se sentira obligé d’en passer par là. J’espère vraiment que les consciences vont se réveiller enfin, que cette idée saugrenue restera une tache d’encre sur feuille de brouillon.
    Pilote votre passion n’est pas une faiblesse. Elle est votre force. Elle vous a amené au delà de vous et bien au delà de ce que ceux qui nous exploitent pourront jamais aller ou exiger d’eux même. Soyez en fier, dans la plus grande humilité, mais ne faite pas de cette humilité l’opportunité pour d’autres de faire de vous des esclaves. Cessez de vous oublier, d’oublier la valeur de votre profession. Cette profession est digne, digne d’être, digne de vous comme vous pouvez être digne d’elle.

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    • Merci mon confrère!
      Je n’en rajouterai pas .
      Si seulement nos voix pourront faire qu’un en cette période où les ventrues ne cessent de pousser comme de champignons sauvages pour assassiné la passion qui démeurre notre balise!

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  • Et si Uber proposait des operations medicales a bon prix a des patients a la seule condition qu elles soient effectuees par des chirugiens novices non remunerees? Des volontaires?

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    « Des pilotes professionnels qui ne seront pas rémunérés » ! Comment peut-on assumer de telles fausses bonnes idées … Comment peut-on profiter d’un marché de l’emploi en berne pour faire passer ce qui s’appelle de l’exploitation comme une opportunistés extraordinaire ? – dans ce cas augmenter ces heures de vols ! – Allez vous faire foutre !

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    manu peut être raison, mais premier point, les compagnies manquent-elles de pilotes , si oui, on peut faire un effort de formation, le tutorat serait une bonne solution , mais pas de la façon dont veulent le faire certains
    en quelques lignes, je peux vous résumer une anecdote = une entreprise avec laquelle je travaillais , sachant que je pilotais a cheté un avion et m’ a proposé de le piloter, tout de suite, j’ai mis les pendules à l’ heure, oui, à condition qu’il n’y ait pas d ‘horaires precis et pas de contraintes, mais très rapidement, c’était on va à tel endroit tel jours, il faut que je sois là bas à telle heure….( sic ) je lui ai donné les cordonnées d’un pilote pro, qui a refusé, l’avion était bien équipé mais pas IFR, on a donc continué avec des frictions continues, il n’était pas question de m’ influencer , entre les annulations et les retards, voir les retours en voitures de location , lorsque le retour ne pouvait pas se faire dans les normes VFR et un jour, il m’ a annoncé qu’il avait vendu l’ avion, je lui ai répondu que c’était une bonne chose et que j’étais très heureux que lui et moi, soyons toujours en vie
    ne vous voilez pas la face, c’est ce qui se passera avec des avions de club ou particulier, ceux qui ont forcé, ne sont plus là
    il est clair qu’il faut au moins un avions IFR et dégivré….combien ? à quel prix de l’ heure ?
    la France est un pays de micro-climat, et pour l’ Europe, c’est pire, vouloir l’ ignorer , c’est casse cou !
    vous connaissez l’ histoire du patron des biscottes DUROI, un ami l’ emmène à Dijon prendre livraison d’un DR 400 neuf équipé IFR, au moment de partir ensemble, le copain qui avait demandé la météo lui dit, c’est rappé, on couche ici, l’autre refuse, et decolle , 10 minutes plus tard, crash dans le bois à proximité, l’ avion en feu, et lui tué, c’était pourtant un bon pilote.
    faire le tour des chateaux de la Loire quand il fait beau, très bien, mais ne pas chercher plus loin,

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Bon, j’imagine que les commentaires sont faits par des personnes bien installées dans leurs licences, avec beaucoup d’heures de vol et un bon salaire. mais qu’en pensent les jeunes pilotes eux mêmes? Sachant que les heures valent un bras et que sans elles pas de boulot… ce qu’on leur propose donc en rejetant cette idée c’est de payer quelques milliers d’Euros supplémentaires à monter leurs heures pour pouvoir ensuite trouver plus facilement poste et un salaire. Perso, je trouve pas mal de leur laisser se faire les dents quitte à leur offrir des conditions un poil plus descentes ( Le statut de stagiaire comme il se pratique dans d’autres secteurs pourrait être étudié ), pourquoi pas en instaurant un tutorat avec des pilotes plus expérimentés. ce serait responsable de la part des organisateurs de ce service. C’est hallucinant comme toute tentative de bouger un cheveu dans ce milieu complétement sclérosé se heurte d’emblée à une levée de bouclier réglementaire. S’il y a une demande, il faut effectivement adapter l’offre ou sinon qu’on arrête de se plaindre des aéroports qui végètent et de la morosité ambiante. Un peu de cohérence ne ferait pas de mal. Ce n’est pas Air France de toutes façons qui opérera avec cette souplesse pour les utilisateurs. La nature a horreur du vide, la brèche est ouverte et ça va bouger. De nouveaux pionniers arrivent et c’est tant mieux. j’imagine que les inventeurs de l’aéropostale ont du en leur temps rencontrer aussi bien des réticences. On les remercie aujourd’hui.

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Incroyable : pas un seul commentaire qui laisse au moins la porte ouverte à une infime possibilité d’envisager ne serait-ce qu’une minute… qu’il y a peut-être du bon dans cette idée et que oui, le monde évolue, et que non toute innovation n’est pas forcément mauvaise.
    Uniquement des critiques virulentes, émanant de pilotes et de syndicats qui protègent leurs pré carré.
    Si cette société se lance, ferez-vous comme les taxis avec Uber, qui se sont illustrés par des comportements inqualifiables ?
    En plus, aerobuzz a le toupet d’en parler ! quel scandale. On devrait censurer ce site.
    Bien sûr que c’est compliqué, bien sûr que ça demande de trouver un juste équilibre entre sécurité et réglementation, peut-être que la réglementation peut évoluer ne serait-ce qu’un peu (au secours : un changement !). C’est justement le rôle des entrepreneurs – fussent-ils jeunes – d’essayer, de lancer des projets.
    C’est vrai qu’aujourd’hui tout est parfait pour les jeunes pilote pros en France ! ne bougeons surtout pas d’un poil.
    Elle est bien loin la France pionnière de Latécoère : « Notre idée est irréalisable. Il ne nous reste qu’une seule chose à faire : la réaliser ».
    Est-il possible de dialoguer en partant de l’hypothèse qu’il y a peut-être quelque chose à faire, au lieu de se braquer d’emblée et tout rejeter en bloc ?

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    chacun sait que la vie est une compétition, il y a les premiers et les derniers, les copains du radiateur !
    à ceux-là, je ne peux que leur conseiller de changer de casquette et de faire chauffeur de bus grand tourisme, actuellement les embauches restent sans suite pour la plupart.
    c’est un bon métier, bien payé, un bus et un avion, c’est un peu la même chose,
    vous n’aurez pas à faire  » la manche  » pour faire des heures gratuites pour garnir votre carnet de vol; en espérant quoi ? que celui, ou celle qui serait à même de vérifier votre demander d’embauche ( à 500 heures ) ne verra pas que ce sont des heures de second choix qui n’ont que peu de valeur
    et vous continuerez de remplir des CV !
    chauffeur de bus grand tourisme, vous aurez des congés pendant lesquels vous pourrez voler et garnir correctement votre carnet de vol, cela demandera peut être deux ou trois de plus, mais croyez vous q ‘un chanteur ( même de second choix ! ) va  » percer  » en une saison…voler est un rêve, mais amis candidats pilotes, ne rêves pas de trop, bonne chance !

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Ces gens-là sont prêts à débourser entre quelques centaines de milles voir millions d’euros pour acheter un avion, et il n’auraient soit-disant pas les moyens de rémunérer les pilotes qu’ils emploieraient ??!!
    Ben voyons, de qui croient-ils se moquer ???!!!

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    @ Gregoire Rey
    vous écrivez : »(licences professionnelles + avions en bon état + assurances et C’EST TOUT) »
    Ah oui c’est tout ??
    Lorsque vous prenez un taxi vous vérifiez tout cela ? (alors que l’avion est le moyen de transport le plus safe faut il le rappeler !!!) et vous partez…sans payer le chauffeur ???
    (il débute surement …!!!)
    Au nom de quelle excuse extravagante d’offrir la possibilité aux jeunes pilotes (de monter leurs heures), on leur ferait presque l’aumone de voler gratuitement ????
    Quel rapport avec entreprendre ????
    Demande t-on à un jeune député de ne pas percevoir son salaire au pretexte que c’est son premier mandat ?
    Demande t-on à un boulanger de ne pas faire payer le pain car c’est sa première boutique…?
    Demande t-on à un jeune facteur de ne pas percevoir son salaire car la Poste lui fournit un nouveau vélo sur une nouvelle tournée ???
    Est ce que les employés de n’importe quelle start up ne sont pas payés sous pretexte qu’on ne peut pas entreprendre…!!!????????

    Pourquoi un pilote, aussi peu experimenté fut-il, ne serait-il pas payé ?????
    On marche sur la tête…!

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Une question simple aux entrepreneurs brimés par tant de règlementation:
    Est-ce que le jeune boulanger paie la farine pour que les frais de production soient moindres et qu’il puisse se faire une expérience?
    On reproduire ce schèma à l’envie.

    Ce sont les marchands de rêve, en particulier les écoles avec la complicité des magazines, qui génèrent cette situation, qu’il faudrait un peu raisonner, mais Il faut à tous prix faire marcher le business!

    Tous ces jeunes pilotes scient la branche sur laquelle ils veulent s’assoir et par voie de conséquence celle où je suis assis.

    L’esclavage nous y sommes.

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Le murissement des pilotes est un vrai sujet. Il faut que les jeunes puissent acquérir de l’expérience de qualité, c’est à dire idéalement sans être lâché dans la nature comme aujourd’hui.
    La qualif instructeur est une solution, pour peu que l’on veuille bien arrêter de faire voler des CPL bénévolement (y compris en aéroclub), mais elle est insuffisante. Tout le monde n’est pas non plus fait pour faire de l’instruction. Par compte il y a les baptêmes de l’air contre rémunération (ou vols circulaires) et ça c’est un job de CPL.
    Évidemment le CTA – même soit-disant simplifié – bloque totalement cette dernière solution car beaucoup trop cher. Une véritable folie à la française.
    Une première mesure pourrait être d’autoriser les ATO (payant la TVA) à proposer des baptêmes de l’air sans CTA pour permettre aux anciens élèves (CPL) de ces écoles de faire leurs premières heures (rémunérées!) tout en bénéficiant de l’encadrement d’une structure reconnue. Des incubateurs aéro en quelques sorte.
    Cela serait une situation gagnante gagnante comme on en voit peu:
    – Le secteur du tourisme : gagnant
    – Les pilotes : gagnants
    – Les écoles de pilotage : gagnants
    – Les compagnies aériennes : gagnantes (meilleurs niveau des pilotes à l’entrée)
    – L’administration : gagnante (la DGAC reprendrait la main sur ce dossier, redorerait son blason terni, s’épargnerait bien des soucis, libérerait du personnel pour des tâches vraiment utiles et se mettrait en ligne avec les recommandations de Patrick Ky – EASA)
    – le secteur aéronautique : gagnant
    – les aérodromes : gagnant
    – l’économie française : gagnante
    La France est capable de se bouger, voir notre leadership sur la réglementation drone, il est temps de décliner

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    • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
      Bonjour. Sur le murissement: en tant que président d’AC, j’ai tenté de « mutualiser » les élèves des instructeurs (jeunes CPL) pour que, si un instructeur devait s’absenter (une place droite en vol d’affaire, par exemple), un autre le remplace et le privé en instruction garde son créneau. Pas question ! chaque jeune instructeur gardait SON élève jalousement, au risque, ça n’a pas manqué , de le voir partir faire du Kite surf ou du motocross, écoeuré. ça été pareil avec un essai de « mercredi aéro » pour les enfants, les baptèmes et même les vols « pirates » à la Uber (on a pas attendu internet…). Chacun garde pour lui les bons plans.
      Conclusion: dans ce métier, une des choses les plus rapide à acquérir, c’est la mentalité TPMG, pas les HDV.
      Je vous laisse traduire et inutile de s’exciter sur Uber: ça fera « pschitt » tout seul
      PS: Tiens, c’est cadeau, un bon plan pour les jeunes: les restaurateurs qui travaillent le samedi-dimanche, proposez de les emmener voir la famille entre les deux services. J’ai fait quelques heures comme cela pour mon CPL

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Du grand n’importe quoi ? Du co avionnage ? Avec des pilotes pro soit disant défrayés ? Le partage des coutscomme a l’aéro-club sous entend que chaque personne a l’intérieur de l’avion se répartissent le coût du vol de manière équitable ! Cela signifie donc ici que le pilote devra payer sa part comme tout le monde ! Quant au défraieme t le fameux pilote pourra tout au plus être défrayé pour ses déplacements et non pour sa prestation ! Au final, le pilote pourra tout au plus voler pour pas cher ! La dessus pourquoi pas ? Pour sur ils trouveront des pilotes prêts à les suivre dans ce concept car il y a beaucoup de pilotes au chômage surtout à la sortie des écoles. Cela implique donc que vous allez récolter tous les ATPL intégrés tout juste sortis de qualif et vous allez les mettre sur une machine qu’ils ne connaissent pas forcément à voler en IFR ? Cela me semble dangereux.
    Gil, il est vrai que les « safety pilots  » existent mais faut il préciser que ces gens volent sur des machines certifiees monopilote et ils volent donc avec un Commandant de bord qui lui a tout ce qui faut comme expérience et licences. Pour moi cette comparaison est complètement hors de propos. Hors la il s’agit de mettre des pilotes provenant de nulle part en tant que commandant de bord d’une machine légère pour voler en IFR sans être payé ?? Excusez moi mais cela n’est pas mon aviation, celle que j’aime ! Ce concept est encore pire que certaines low cost dont je tairai le nom. Sur le papier c’est peut être une bonne idée mais dans la concrétisation c’est une opération potentiellement dangereuse et encore une fois de l’esclavage de pilote qui pour sûres iront car ils n’ont pas le choix car pas de boulot.

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    • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
      Bonjour
      On gagnerai en clarté dans ces échanges si chacun faisait la différence entre co-avionage te Ubber.
      Le co-avionage (comme le co-voiturage) : c’est le partage d’un voyage qui de toute façon aurait été réalisé par le pilote.
      Ubber (et ses déclinaisons) : c’est comme (le taxi) un voyage à la demande que s’il avait été seul, le pilote n’aurait jamais eu l’idée de faire.
      My 5 cents !
      Bons vols à toutes et à tous

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    La position des USA la dessus est très intéressante !!….

    Une pratique combattue aux Etats-Unis

    Aux Etats-Unis par exemple, la Federal Aviation Administration (FAA) a déclaré illégale l’activité des sociétés AirPooler et Flytenow (sites internet decoavionnage) en 2014. Elle a en effet considéré que l’utilisation d’un site internet comme mode de mise en contact requalifiait le vol à frais partagés (autorisé aux Etats-Unis) en vol commercial et a exigé des pilotes détenant une licence privée effectuant ce type de vol une autorisation spéciale. La décision de laFAA est actuellement déférée aux tribunaux.

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    C’est fou ce que c’est difficile d’entreprendre, en France…

    Tout ce que vous dites, les tracasseries administratives, l’URSAFF qui va leur « tomber dessus », l’accusation préalable de vouloir se faire de l’argent au détriment d’employés forcément exploités, de sa faire de l’argent tout court d’ailleurs (berk ! la richesse c’est mal !), les conditions pour faire du TPP en plus de celles standard du vol privé/commercial (bimoteur ??), la concurrence déloyale que ça va forcément créer, etc. etc. etc.

    Une amie chère de Montpellier s’est vu interdire (!) de commencer son activité de correctrice littéraire avant d’avoir satisfait à toutes les démarches et obtenu toutes les autorisations, sous peine de sanction !!

    Excusez, mais pour quelqu’un qui vient d’un pays libéral qui marche bien et à la satisfaction de tout le monde (y compris de nos employés), c’est la quatrième dimension !

    Il serait tellement plus sain de laisser les gens travailler, leur poser les seules conditions vraiment importantes pour la sécurité (licences professionnelles + avions en bon état + assurances et C’EST TOUT) et privilégier la responsabilité (civile) plutôt que l’interdit, la bureaucratie, les coûts exorbitants et la critique à tout-va.

    Là, il faut vraiment le vouloir, pour créer une entreprise, chez vous…

    Le problème, c’est qu’il n’y a plus beaucoup de monde qui veuille.

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    • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
      Je suis d’accord sur la difficulté d’entreprendre!
      En revanche là, il s’agit clairement et c’est ouvertement dit dans l’article d’exploiter des pilotes. D’ailleurs je ne vois pas comment on peut parler « d’employés » alors qu’ils n’auraient aucun salaire…
      Pour ma part, c’est ce point précis qui m’enrage! Aussi, la sécurité est directement lié à l’absence de salaire!

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    • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
      Hormis la requalification en TPP, il est plutôt hallucinant de faire travailler quelqu un gratuitement en lui disant qu au mieux on lui payerai sa bouffe et sa nuit d hôtel. Je vois bien un salarié d une entreprise quelconque a qui l on dirait ça. Bizarrement je doute que cela passerai. L’Europe est en passe d interdire le « pay-to-fly » ce n est pas pour avoir le droit au Fly free. A ce moment la, quand ces gens vont dires qu ils ont bossés gratuitement pour quelqu un dans le but de faire monter leurs heures, je vois bien la compagnie leur dire « écoutez on vous paye votre qualification de type, la bouffe et l hôtel mais vous n aurez pas de salaire à la fin du mois. Vous l avez déjà fait avec d autres alors faites le avec nous. »

      Je pense qu il faut arrêter de faire le parallèle avec libéralisme et exploitation. La on est dans un cas où le pilote vole gratis mais surtout au final il n est pas rémunéré. A çe moment la autant prendre des ppl. Il serait tellement simple de faire ça. Le pilote fait le job, il ne touche pas d argent et apporte une valeur ajoutée.

      Et dans quelques années on se dira c est bizarre en aviation générale il y a beaucoup de crash… Restons les pieds sur terre et tout ira bien, on demande a quelqu un de voler en tant que professionnel, alors payons le comme n importe qui le ferait.

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    • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
      Johan,
      On est bien d’accord que travailler sans salaire est immonde, mais alors comment font les jeunes pilotes Pro pour monter leurs heures ?
      Je me vois dans un vol d’une grande compagnie ou j’apprends que l’avion qui vient d’avoir juste un retard est piloté par un Copilote de 250h….

      Je vous laisse imaginer la réaction des passagers, leurs avocats, les indemnisations…

      Ont ils une autre solution ?
      Ah oui, les compagnies étrangères ou vous devez payer pour voler…

      A méditer.

      Répondre
  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Permettez moi d’être clair et ferme avec vous!
    Vous voulez engagez uniquement des CPL / IR et ouvertement sans rémunération! CPL = Commercial Pilot Licence, le but même de cette licence est de pouvoir être rémunéré en tant que pilote. Vous vous défendez en faisant croire à tout le monde que les pilotes sont gagnants parcequ’ils montent leurs heures! C’est lamentable et surtout ça n’existe pas! Tout travail mérite salaire même s’il est minime! On ne peut rémunérer quelqu’un par de l’expérience! L’expérience s’acquiert toute la vie et dès le départ en plus du salaire versé par l’employeur!
    L’échange de bons procédés (heures de vols pour les jeunes) n’a aucune valeur, vous souhaitez mettre en place une activité commerciale qui génère des bénéfices, vous serez obligé d’établir un contrat de travail aux personnes que vous embauchez!
    Il faut arrêter de croire que vous pouvez faire ce que vous voulez et vous affranchir de toute réglementation. Vous vous attirez les foudres de l’URSAFF! Vous pouvez d’ailleurs leur poser la question directement! Ils se chargeront de vous répondre!

    Répondre
  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Il est quand même fou de voir cohabiter le terme « recruter » des pilotes professionnels et la phrase « Quant aux pilotes, ce devrait être uniquement des professionnels, mais qui ne seront pas rémunérés. Tout au plus défrayés ».

    Un pilote pro, instucteur en aeroclub, peut ne pas être rémunéré, tout juste défrayé, mais il s’agit d’une structure associative.

    A priori O my Fly serait plutôt une entreprise qu’une association.

    Cette initiative ne ferait que précariser encore davantage le métier de pilote professionnel en tirant à nouveau vers le bas les conditions de travail (qui n’en ont pas besoin, elles se sont déjà suffisamment aggravé depuis quelques années).

    Répondre
  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Après avoir lu attentivement l’article et les commentaires, je trouve décevant que ce qui en ressort est principalement des considérations règlementaires et financières… Je ne remet pas en cause le minimum de règlementation nécessaire pour assurer la sécurité des passagers et des pilotes ni la nécessité de viabilité financière des entreprises mais l’humain ne semble pas venir à l’esprit de nos législateurs et entrepreneurs…
    Au final on se souci peu de deux points qui me semblent essentiels :
    – Ce qu’attendent les passagers, si cette offre vit c’est qu’elle répond à un besoin (flexibilité, desserte…).
    – Prendre en considération les pilotes qui sont trop souvent la variable d’ajustement en les rémunérant pour le travail accompli et en leur faisant confiance. S’ils ont une licence c’est qu’ils sont apte à exercer les privilèges de cette licence (tamponnée par le législateur). Pour l’expérience, il faut bien commencer quelque part, on ne se retrouve pas CDB chevronné d’un coup de baguette magique et si j’ai bien compris il n’est pas question de les parachuter sur bi-réacteur sur les cinq continents.
    La cupidité et la frilosité auront raison de notre passion!

    Répondre
  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Chers amis pilotes,
    Attention tout de même à ne pas se tromper de combat: ce qui est important ce n’est pas tant cette tentative vouée à l’échec mais le problème du cout réglementaire qui a motivé cette initiative.
    La réglementation actuelle portant sur l’aviation légère est une barrière au développement économique du secteur. S’il y avait un ministère chargé de vérifier la rentabilité économique du travail de nos fonctionnaires, le résultat serait malheureusement zéro pointé sur ce point précis (ils peuvent faire du bon boulot sur d’autres dossiers). Pour ceux qui tentent d’entreprendre en France – et pour les contribuables en général – une réglementation inadaptée (ex: vols circulaires en monomoteurs…) est tout simplement de l’obstruction au développement économique.
    Mr Ky, nouveau patron de l’EASA a d’ailleurs tiré le signal d’alarme. On doit vérifier l’utilité de chaque ligne de règlement et enlever tout ce qui ne sert pas de manière démontrable à la sécurité. Ne nous tirons pas des balles dans le pied. La réglementation ne doit pas desservir l’économie sans raison.

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Cela me rappelle le concept Midair développé dans les années 70’s et qui devait s’installer au Bourget.

    Les exigences du CNAM et de la DGAC étaient nombreuses mais Midair avait finalement apporté une réponse à chacune ( du moins, je le crois ).

    Finalement, lorsque tout fut prêt, tout c’est arrêté … je n’ai jamais su vraiment pourquoi …

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    On se demande quand même ce que ces personnes viennent faire dans le milieu de l’aviation, elles pensent peut être avoir l’idée du siècle, j’ai honte pour eux.

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    L’Union Syndicale du Personnel Navigant Technique tient à rappeler le principe qui prévaut, en France, pour les pilotes de loisir (avions, ULMs, etc.) : un pilote de loisir disposant de l’autorisation d’emporter des passagers ne peut le faire qu’avec des personnes qu’il connaît à priori. L’USPNT s’est adressé au gouvernement, à la DGAC et la GTA pour rappeler ce principe et alerter sur les risques induits et les dangers que représente ces sites internets (remise en cause de l’équilibre réglementaire, passoire pour la sureté et danger pour le transport aérien et l’aviation d’affaire en proposant une ubérisation d’une activité d’ores et déjà attaquée de toute part. Retrouvez l’ensemble de notre argumentaire sur notre site internet : http://uspnt.com/co-avionnage-precarisation-et-contournement-des-lois/

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    • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
      Merci d’avoir rappelé tout les dangers « sécuritaires » et « judiciaires » que tout ça va amener ..
      Pour notre part (une Compagnie Aérienne) nous alertons systématiquement notre DSAC pour tout ce qui ressemble à du coavionnage… GIE compris .. qui font allègrement de la pub sur internet… La DSAC est tout de même attentive aux dangers … en cas d’accident (qui lui est inévitable.. statistiquement parlant).

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Gil,
    Est-ce raisonnable, est-ce bien le rôle d’Aérobuzz, site sérieux qui n’est pas le Goraérofi, de donner la voie à des bricoleurs qui osent tout pour gagner quelques euros sur le dos de pilotes et des passagers ?
    Je pense que non.

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    • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
      McManus,
      Vu le nombre de lecteurs de cet article, vu le débat qu’il a suscité, je suis convaincu que c’est effectivement le rôle d’Aerobuzz.fr de porter à la connaissance du secteur cette initiative. Aurait-il fallu attendre que cette information soit diffusée par la presse grand public pour en faire état ? Je pense au contraire qu’Aerobuzz.fr est le lieu privilégié pour susciter un débat entre spécialistes, entre personnes concernées…
      Si vous relisez les commentaires, des informations et des arguments intéressants sont apportés par les uns et par les autres. Et c’est aussi à ce niveau qu’Aerobuzz.fr à un rôle à jouer… Dès lors que ceux qui prennent part au débat argumentent…

      Je profite de cette opportunité que vous m’offrez d’entrer dans le débat pour m’étonner que personne encore n’ait fait référence à ce que l’on appelle pudiquement sur tous les aérodromes d’aviation générale, les « pilotes de sécurité ». Si comme moi, vous passez du temps dans les hangars ou sur les tarmacs, vous en croisez régulièrement de ces jeunes pilotes professionnels qui cherchent par tous les moyens à monter leurs heures.
      Leurs licences de pilotes professionnels fraîchement acquise, ils accompagnent dans leurs déplacements professionnels des pilotes-propriétaires qui manquent d’expérience ou d’assurance, voire de disponibilité d’esprit. Leur seule rémunération est de pouvoir marquer des heures dans leur carnet de vol… Personne ne s’en offusquent. Tout le monde y trouve son compte.

      Elever ces petits arrangements entre particuliers en fonds de commerce est effectivement une autre affaire qui va devoir se soumettre à la réglementation fiscale et au code de l’aviation civile.

      Fallait-il attendre que BFM TV en parle pour qu’Aerobuzz.fr évoque le projet Ô My Fly ?

      Gil Roy

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    • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
      Merci pour votre réponse convaincante, Gil. Je ne voyais pas cela de cette manière.

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Employer des pilotes qui ont des prets de folie pour leurs licences et ne pas les remunerer? La honte…

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  • par SILBERBERG RENAUD

    Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Comment envisager un vol avec un pilote professionnel tout juste défrayé alors qu’il est pilote pro… c’est le disqualifier en pilote privé…ou bien on appelle ça du travail au noir…pour la « Start’up » organisatrice… faudra y penser…

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    En plus des incertitudes réglementaires, les clubs qui fourniraient leurs avions pour ce type d’activité courent un gros risque fiscal.
    Lors d’un contrôle, un inspecteur du fisc aura tôt fait de considérer l’accord entre le club et la plateforme de « coavionnage » comme une participation à une entreprise commerciale.
    Peu leur importe les règles applicables sur le plan aéronautique, leur seul critère est le Code des Impôts.
    Adieu alors l’exonération de TVA liée à l’activité associative à but non lucratif. Bonjour les conséquences : redressement de TVA sur l’exercice en cours et les 3 précédents non prescrits (c’est le tarif habituel), plus les pénalités et éventuellement amendes. Compter environ le prix d’un avion neuf.
    Les dirigeants de clubs feraient bien de réfléchir avant de céder aux sirènes du « progrès économique » !

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    • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
      Bonjour Léon,

      Sur le plan de la responsabilité des aéroclubs qui louent les machines, il y aurait beaucoup à dire…

      Quand on pense à la PAF qui utilise des avions d’aéroclubs et qui communiquent à la radio sous l’indicatif « AIRPOL », ce n’est pas assimilable à du travail aérien? Et avec des pilotes qui sont seulement PPL/VFR…

      Pour le reste, entièrement d’accord avec ce qu’écrivent tous les contributeurs…. A mon humble avis, un projet qui restera à l’état de projet!!!

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    « Ils savent ce qu’ils achètent. Ils connaissent les limites de l’aviation générale » ».
    tout ça c’est du grand n’importe quoi imaginé par des irresponsables qui croient refaire le monde !!!

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Des pilotes pas payé, « juste » cpl – ir avc un baron ! (Et leur mept il la prorogue sur leur frais?)
    Je me marre ! Et en cas de problème passagers? De truc caché des les bagages? Y en a certain qui devrait revoir les cours sur la responsabilité du PIC !!!

    Sinon J ai lu un article il y a peu, sur ce sujet au usa, la faa a tué la poule au œuf dans l œuf, il demande presque les mêmes certificat que les compagnies. L autorité fera la même chez nous ….

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Encore un titre racoleur …
    Contourner la réglementation, miser sur la sécurité des passagers, proposer des avions dont les propriétaires arrondissent leur fins de mois (non sérieux ?), faire travailler sans rémunération un type qui a 60k€ de prêt dans le dos….
    J’ai bien rigolé mais pour info, les blagues, c’est en avril.

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Et pourquoi pas ? Le transport public en monomoteur existe bien aux EU. Evidemment la DGAC n’aime pas trop ce qui n’est pas compagnie aérienne standard (lire ‘airline’) car trop de boulot. Grace a eux le pays pionnier de l’aviation est dans cet état.

    Une bonne solution serait d’obliger tout passager a prendre des leçons de vols pendant le trajet. Il apprendra quelque chose et le pilote (instructeur obligatoirement) se ferait payer !

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Bonjour,
    depuis quand un SR22 peut faire du TPP? Ne faut-il pas obligatoirement un bimoteur?
    J’ai l’impression que l’on joue sur la notion de transport privé/transport public.
    De plus, je n’ai rien contre les jeunes qui se lancent, mais me retrouver dans un mono, de nuit, dans la crasse, avec un gars qui a pas 50 heures d’IFR au compteur, je sais pas trop…..

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    • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
      Outre le manque d’heures qui n’est pas une fin en
      les porteurs du projet ne parlent pas de vol IFR sur mono moteur mais plutôt de vol VFR sur mono moteur en TP.

      Bref je pense que tout ceci est bien beau . cela fait longtemps qu’il n’y a pas eu de véritable initiatives dans le monde de l’aérien.
      en fait depuis easyjet, il faut féliciter toute initiative nouvelle du moment que celle ci ne fait de morts.

      Les pilotes monomoteurs qui sont vous, moi et le notable de province, qui sommes souvent propriétaires ou co propriétaires de nos avions , rencontrons un vrai problème au regard de l’augmentation constante des polices d’assurances de nos charmants coucous.
      En fait pour un propriétaire qui désirerait participer à un tel programme, il se verrait obligé de modifier par avenant sa police d’assurance, car comme nous le savons tous une police en aviation générale est déclarative, et de ce fait plus on gonfle les options d’utilisation des aéronefs plus cela coûte.
      le coût de l’augmentation est immédiat et payable à terme à échoir.
      Est ce que nos petits amis comptent indemniser ce surcoût dont la valeur est toujours trop élevée!!! « LOL »

      Car rien ne dit qu’ils s’engagent à régulariser un nombre minimum d’heure par machine, car une fois que ces coûts fixent sont ouverts ils doivent être consommés.

      La DGAC n’a jamais été opposée au développement du marché aérien et plus encore soutient ce genre d’initiative car tout simplement ne sont là que pour réguler la circulation et assurer la sécurité aérienne.
      Mais dans le cas présent cette initiative ne dépend pas d’eux mais juste du centre de formalité des entreprises.

      Je suis heureux de voir qu’il y a encore des gens qui réfléchissent mais je pense aussi que c’est jouer un peu avec le feu.
      Car c’est quand on est responsable de rien que les problèmes naissent.
      Si UBER a déjà fait plouf c’est à cause du manque de sécurité le barouffe des taxi n’est qu’un vague prétexte.
      Alors là nous parlons de transporter des hommes d’affaires pressés dont les police d’assurances hommes clefs ne prévoient pas qu’ils puissent voler à bord d’avions autre que lignes régulières de plus de 9 places.

      En conclusion résoudre des problèmes c’est avancer, j’essaierais bien leur formule taxi!!!!

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    C’était inévitable même si c’est dommageable selon moi (distorsion de concurrence). Quand une administration et quelques lobbies bloquent un secteur en sur-réglementant depuis des années, leur autorité est tôt ou tard remise en cause. On parle de 4000€/mois de frais pour avoir un CTA sur un simple Cessna 172 (que l’on peut perdre à tout moment pour des raisons généralement sans fondement sécuritaire).
    Maintenant il va falloir gérer cette crise et ça ne va pas être facile car les jeunes sont visiblement décidés à faire leur « révolution »…
    Pour rappel le principe d’une start up, c’est de foncer en s’économisant toutes les étapes préliminaires traditionnelles de vérification et autres précautions et de mettre tout le monde devant le fait accomplie. Si ça marche commercialement bingo, si ça marche pas, ils mettent la clé sous la porte, « ils auront essayé », et passent à autre chose sans regret (enfin c’est l’idée).

    De l’autre coté il y a les professionnels en place qui rament pour remplir les caisses des finances publiques et qui n’en peuvent plus de tant de discrimination et qui n’hésiteront probablement pas à se battre s’il devait y en avoir une nième à leur encontre.

    Quand on pense aux emplois qui pourraient être créés grâce à une refonte intelligente de la réglementation, ne serait-ce que sur les vols circulaires ou de courte distance en avion léger, à l’impact sur le tourisme en France (vols touristiques) que cela pourrait avoir, sur la santé financière de nos aérodromes en perdition, au murissement que cela apporterait aux futurs pilotes de ligne en recherche d’emploi (le vide créé entre les écoles et les compagnies de transport régulier est un vrai problème). La liste des avantages est longue…

    Alors entre le coup de massue dissuasif et le lâché prise total, n’y a-t-il pas une place pour une réglementation pragmatique prenant en compte la vrai sécurité (un sticker « no-smoking » légèrement déchiré n’a jamais évité un accident de piper PA28…) et la viabilité des modèles économiques des acteurs. N’est-ce pas de notre responsabilité à tous de faire progresser l’économie?

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    « Quant aux pilotes, ce devrait être uniquement des professionnels, mais qui ne seront pas rémunérés. Tout au plus défrayés. Ô My Fly compte tirer parti de la règle des frais partagés. « Nous offrons un tremplin aux pilotes qui vont pouvoir monter leurs heures de vol » »

    Ben voyons. Des pilotes tout juste qualifiés qui cherche a faire des heures! Et les passagers ils seront au courant? Si ça merde? C’est la faute a qui?
    Donc ils cherchent faire de l’argent sans payer ceux qui effectue le boulot? Comme d’hab.

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  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    L’idée n’est pas mauvaise, mais il y a une réglementation très précise pourtant sur le transport de passagers, le transport public détourné en cas de problèmes, incidents, accidents, c’est la prison tout simplement.Alors attention chers amis pilotes à ne pas vous laissez tenter.

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