À propos Pierre Sparaco

Alexandre de Juniac, PDG d’Air France-KLM a annoncé, au 9ème jour de la grève de ses pilotes, qu’il était prêt à renoncer au projet Transavia Europe si c’était la solution pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouve la compagnie. Cette option remettrait en question le plan de redressement d’Air France et hypothèquerait un peu plus encore son avenir.

Le SNPL Air France prolonge d’une semaine supplémentaire la grève déclenchée le 15 septembre 2014. La mobilisation des pilotes de ligne reste forte. Air France prend l’opinion publique à témoin en évoquant les pertes subies, alors que la SNCF et easyJet annoncent des renforcements de programme.

Au cinquième jour de grève à Air France, les pilotes de ligne affichent une détermination sans faille. Face à l’intransigeance du SNPL, la direction de la compagnie qui tente de prendre l’opinion publique à témoin, paraît impuissante à trouver une issue au conflit qui pourrait se durcir la semaine prochaine.

Le gouvernement britannique vient d’annoncer qu’il abandonnait le projet de construction d’un grand aéroport londonien dans l’estuaire de la Tamise. La solution à la thrombose aéroportuaire annoncée est le développement de Heathrow et Gatwick, deux aéroports contraints, proches de la saturation.

Alors que le groupe Air France – KLM est secoué par la grève des pilotes de ligne du SNPL Air France, Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFIKLM E&M) ne s’est jamais aussi bien portée. Elle a réussi sa mutation dans le cadre du plan Transform 2015. Elle apparaît armée pour faire face à la concurrence sévère qui s’exerce sur le marché en forte croissance

L’épreuve de force est engagée entre le SNPL Air France et la direction de la compagnie. 60% des pilotes de ligne sont en grève et 48% des vols sont annulés au premier jour de la grève. Au-delà du développement de Transavia, c’est l’avenir du groupe qui est enjeu dans ce conflit à haut risque.