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Bernard Chabbert nous manque déjà

Bernard Chabbert fut un grand reporter. Il demeurera aussi un grand auteur qui a dédié son oeuvre à l'aéronautique. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons appris le décès de Bernard Chabbert, ce 15 décembre 2022. C’est un amoureux de l’aviation, un talentueux passeur, qui nous quitte.

J’ai rencontré Bernard, pour la première fois, sur l’aéroport du Puy-en-Velay. C’était au tout début des années 80. Il commentait le meeting aérien. Ce fut une révélation. Je ne lui ai évidemment pas parlé, ce jour-là. Je n’étais alors qu’un jeune spectateur parmi d’autres sous le charme de son commentaire. Je suis resté derrière les barrières, à l’écouter.

Quand une dizaine d’années plus tard il a lancé son émission Pégase, j’ai pris mon...

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5 commentaires

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  • Cause déménagement et non accès à Internet durant plusieurs jours, j’arrive un peu tard pour dire au revoir à Bernard. Mais seule la démarche compte. Je voulais simplement dire que son émission Pégase avait convaincu mon fils aîné Jean-Christophe et moi d’acheter un Bücker Jungmann à Jesus Ballester. Un « sueño » répétait ce dernier devant la caméra. C’était là le mérite de Bernard Chabbert, donner du rêve ! Ce n’est pas donné à tout le monde. Il s’était aussi offert un luxueux mimétisme avec Saint-Exupéry : grande taille, mêmes dents de la chance, voix douce et poétique, jusqu’à appeler son fils Antoine et acheter un Lockheed ! Il est vrai que Maman Chabbert avait bien connu Antoine de Saint-Exupéry, puisque le Papa (portrait craché de Bernard, selon les deux photos que j’ai retrouvées) avait été collègue du grand pilote-écrivain à partir de 1928 à l’Aéropostale. Bernard aimait raconter l’histoire du camembert resté collé au plafond de la maison familiale à Casablanca en 1943, résultat d’une facétie de Saint-Ex, et qui avait fini par retomber sur la table lors d’une autre visite du pilote de Lightning, quelques mois après la naissance de Bernard. Pour finir, comme aurait dit Buck Danny, so long Pal !.

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    • Bonjour Monsieur, je fais suite à votre commentaire ci-dessus. Je m’intéresse à l’Aéropostale et plus particulièrement à Gustave Chabbert. Serait-ce possible de vous écrire par e-mail ? Le mien est kdeziegler@gmail.com.
      Merci beaucoup et meilleures salutations.

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  • Triste nouvelle que la disparition de Bernard Chabbert. J’ai eu la chance de pouvoir échanger avec lui il y a quelques années lors du festival « Des étoiles et des ailes » à Toulouse. J’ai gardé de lui le souvenir d’un homme aimable, disponible et tellement passionné. Ses émissions « Pégase »sur FR3, ses reportages, étaient toujours très attendus et plus tard aussi sur Aerostar TV. Sa passion il la faisait partager lors des meetings avec sa voix si particulière et si reconnaissable. C’est un grand Monsieur de l’aéronautique qui vient de rejoindre le ciel. MERCI Monsieur CHABBERT.

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  • Un immense Monsieur, Bernard, vient de s’envoler. Il était un fou d’aviation qui a tellement participé à faire aimer ce monde à des tas de jeunes et de moins jeunes.
    J’ai en mémoire tous ses commentaires lors de meetings aériens où il excellait à faire aimer ce monde.
    Il fait partie de ces quelques personnes pour qui, toute la branche aéronautique doit un immense merci.
    Au delà de la tristesse, je ne veux garder que l’image de sa gentillesse, de son engagement, de cette force qu’il savait donner à sa passion, l’avion.
    Merci Bernard et je suis de tout coeur avec tes proches.

    Jean Serrat

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  • Un souvenir? Allez, un seul. Le 4 juin 2001, à Rouen-Boos, Martin Sargeant s’écrase avec son Spitfire peu avant le tableau final d’un formidable meeting. Bernard Chabbert commente, tout en respect, tout en finesse, tout en précision. Il passe le micro à Pierre Clostermann, ému mais à la parole sobre. La foule est toujours présente, le meeting reprend, en hommage au disparu, en hommage aux ailes. Chabbert a soutenu l’attente. Adecco puis la Patrouille de France volent. Le lendemain, la PAF efectuera un passage bas au-dessus du lieu de l’accident. La voix de Chabbert, ses mots, avec ceux de Clostermann. Tact, passion. Jamais oublié.

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