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Jour de gloire pour le drone Patroller de Sagem

Avec le Patroller, Sagem évoque un appareil « optionnellement piloté », la présence d’un pilote à bord pouvant être envisagée dans certains cas de figure. Le cahier des charges de l’armée de Terre ne fait pas appel toutefois à cette capacité.

Avec le Patroller, Sagem évoque un appareil « optionnellement piloté », la présence d’un pilote à bord pouvant être envisagée dans certains cas de figure. Le cahier des charges de l’armée de Terre ne fait pas appel toutefois à cette capacité. © Sagem

Le ministre de la défense était annoncé ce 31 mars 2016 à Montluçon, pour assister à la signature par la DGA, de la commande des 14 drones Patroller qui équiperont l’armée de terre. Mais le ministre et le directeur de la DGA n'ont pas pu se poser, pour cause de brouillard. Ce n'est que partie remise.

En ce 31 mars, si la météo l’avait permis, Montluçon serait devenue la capitale française du drone tactique avec la signature par Laurent Collet Billon, patron de la Direction Générale de l’Armement, d’une commande officielle de drones Patroller : il s’agit dans un premier temps de fournir à l’armée de terre deux systèmes de cinq drones chacun, avec en plus quatre appareils destinés aux missions d’entrainement. A cela s’ajouteront une station de contrôle et de réception de données par système...

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5 commentaires

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  • Jour de gloire pour le drone Patroller de Sagem
    300 millions € , pour 14 motoplaneurs
    lol

    Répondre
    • Jour de gloire pour le drone Patroller de Sagem
      Je pense pas que ça soit le motoprout le plus cher, plutôt le radar, boule optronique, les coms, et bien sûr le système de pilotage auto et les stations sol.

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  • Jour de gloire pour le drone Patroller de Sagem
    Avec tout ça, il n’y a qu’un pas à ce qu’on mette à la porte le club de vol à voile de Montluçon pour récupérer des hangars qui rapporteront beaucoup plus d’argent au Syndicat mixte de gestion de l’aéroport.

    Répondre
  • Jour de gloire pour le drone Patroller de Sagem
    Je voudrais maintenant que l’on m’explique la différence avec les drones Reaper de l’Armée de l’air (mis en oeuvre par les américains, mais ce n’est qu’un détail pour nos généraux « aviateurs » passés par le programme Young Leaders de Colorado Springs) ….
    Stratégique ? tactique ? c’est un peu tiré par les cheveux tout ça .
    Ainsi il y eut jadis les ASMP qui remplaçant les armes tactiques des Mirage IIIE de Luxeuil en 1988, se virent qualifiés de « pré-stratégiques » puis finalement vers 1993 de « stratégiques » tout court….
    La défense anti-aérienne sous forme de missiles ayant déjà fait quelques aller-retours entre l’AT et l’AA (heureusement que la Marine a les siens vissés sur le pont des frégates, sinon l’AA aurait déjà mis le grappin dessus) alors peut-être y aura-t-il dans un futur proche une réattribution des cartes drones.
    Personnellement en tant que pilote de chasse, cela ne me gênerait pas qu’on refile ces maquettes (certes fort utiles) à nos camarades terriens ….
    En attendant bravo à Sagem pour ce joli produit – tiens c’est drôle, on voit bien la trace de ce qui était le cockpit, peint en gris comme le reste de la cellule. Une possibilité d’évolution peut-être ?

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    • par frédéric lert

      Jour de gloire pour le drone Patroller de Sagem
      bonjour Stormy,
      une correction et quelques précisions en réponse à votre message. Jusqu’à présent, les Reaper de l’armée de l’Air décollent et atterrissent avec des contractuels de General Atomics aux commandes. Des équipages de l’armée de l’Air assurent la mission proprement dite. En attendant la mise au point du décollage et de l’atterrissage automatisés, l’armée de l’air dépend du bon vouloir des autorités américaines pour former ses propres pilotes sur ces deux phases de vol. Sur la confusion des genres entre tactiques et autres, on est en plein dedans avec le Patroller : le Watchkeeper de Thales qui était son concurrent était grosso modo deux fois plus petit. L’appareil que souhaitait présenter Airbus dans cette compétition, basée sur le Shadow américain, était encore plus compact. Rarement un appel d’offre aura débouché sur des offres aussi dissemblables. Inversement, le Patroller utilise la même motorisation et présente grosso modo le même bilan de masse que le Harfang déjà mis en oeuvre par l’armée de l’Air… Le cahier des charges de la DGA demandait une autonomie de 8 heures, le Patroller en offre deux fois plus. Plus de 15h d’autonomie donc mais pour patrouiller à portée de liaison radio, en l’absence de liaison satellitaire…

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