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Le 737 Max, véritable épée de Damoclès pour Boeing ?

© Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Un an après l'accident du 737MAX d'Ethiopian Airlines (10 mars 2019), Boeing est toujours engagé dans une course contre la montre qui doit conduire, en principe, à la remise en service du 737MAX. Jusqu'à quand le constructeur américain pourra-t-il tenir ?

Boeing a mis en place un système de gestion de ses ressources et de son outil de production permettant de remettre le plus de trésorerie possible aux actionnaires. Cette « stratégie » sur laquelle on laissera le lecteur porter son propre jugement se visualise quand on regarde les postes du bilan de l’entreprise Boeing de près (2019, ou les mécomptes de Boeing). Avec la crise actuelle, cela pourrait s’avérer fatal au constructeur ou disons mettre sérieusement en...

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17 commentaires

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  • c’est plus qu’un malaise
    Personne de censé ne veut la mort de Boeing mais
    toujours pas de réponses nécessaires, a trois questions, pour regagner la confiance notamment après les tragédies de Lion Air et d’ET302 .
    1)qu’est ce qui fait perdre a l’avion 8° d’assiette près du sol quelques secondes après le décollage malgré le respect des procédures par le pilote
    2)quelle est l’origine des instabilités,et leurs niveaux, signalées par la presse US, lors des vols d’essai
    3)quelles sont les preuves que le MCAS et ses modifications sont suffisamment efficaces et rapides d’action pour contrer les défauts signalés

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  • Boeing n est pas pret de fermer boutique Mais
    Cette crise n est bonne pour personne et même si airbus en profite un peu, les sous traitants qui travaillent pour les deux compétiteurs vont souffrir.
    Alors comment produire dans de bonnes conditions avec des sous traitants malades ou pas en forme.
    En embuscade,les chinois. En effets les compagnies chinoises achèterons local et un RMB. Même si leur avions ne sont pas au top on peut leur faire confiance pour créer des usines rapidement pour leur marché ou leur voisins proches.
    Il est possible aussi que certaine compagnies dont la fréquentation est affecté par la pandémie, trouve dans la demande de remboursement de leur commande un peu de cash pour èviter la catastrophe.
    De Plus c est Pas tres classe de prendre l avion selon certains
    bref ça n est pas rassurant

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  • En attendant, si, certes, l’on peut s’attendre que le gouvernement US ne laissera pas tomber Seattle à coup de xx$$$, force sera donc de constater une fois encore, que les sanctions US à l’OMC infligées face aux avances remboursables conférées à Airbus tourneront à la pantalonade cynique absolue…

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  • Plus c est gros, moins ca marche…
    Regardez le Capitalisme par exemple…une grippe et hop tout s effondre…
    Le concorde, le A380 ect…

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  • Bonjour,
    Boeing est effectivement condamnée à mort…sauf que, bien que s’affichant comme libéral, l’état américain ne laissera pas tomber Boeing. Il n’est pas possible que les USA abandonnent comme cela leur seul constructeur d’avions civils. La solution leur est simple : demander aux constructeurs d’avions militaires de mettre la main à la poche pour sauver Boeing (rachat partiel ou total) quitte à se faire financer via des achats d’avions militaires. Passer des commandes à la division défense et spatiale de Boeing (les américains savent faire). Et bien d’autres solutions, soutenues par l’état…Bref, soyons clairs : Boeing ne mourra pas ou renaîtra sous une autre forme ! C’est évident !
    Que ferions-nous en Europe si Airbus se trouvait dans cette situation ?

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    • Pourvu que Boeing survive, Airbus ne pourra pas fournir 100% du marché. Après, il y a bien sûr les russes et les chinois…

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    • Il faut voir aussi que la division spatial de Boeing est aussi dans une zone de turbulence avec l’échec partiel du test de Starliner qui a montré des erreurs logiciels énorme qui aurait du détecté bien avant le lancement.
      Et les énormes retards et dépassement de SLS dont Boeing est un partenaire majeur.
      La branche militaire est aussi en difficulté avec l’avion ravitailleur KC-46 qui accumule les retards et les malfaçon de fabrication.
      Avant la potentiel mort il va y avoir du découpage pour sauver les activité stratégique pour le gouvernement américain

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  • Merci M. Kulicka, voilà qui nous change des commentaires stipendiés de M. Aboulafia

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  • Un bon article mais !
    Quels peuvent être les dommages collatéraux ? Je pense entre autres au fournisseur de moteurs Safran. Est-il payé des moteurs fournis, montés sur les avions fabriqués et non livrés. Safran a certainement arrêté la chaîne de moteurs. Combien de temps pour relancer une fabrication, réactiver la chaine d’approvisionnement ? Et tous les autres fournisseurs ?

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  • Too big to fall ?

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  • Tout aurait pu fonctionner, si un grain de sable n’était venu perturber cette stratégie…
    … Covid-19, Tient donc ?
    Bis-répétita dans le monde de la finance, mais cette fois nous ne parlons plus d’une seule compagnie.
    Quand je dis ça je ne dis rien.

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    • Surtout pas acheter chinois.ils ne font que copier et mal et quand ils veulent créer !, ils mettent la planète en danger .covid pour ne pas le nommer..

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  • Pendant longtemps, s’entendre dire par le PNT « bienvenue à bord de ce Boeing 737 max » mettra un sentiment de malaise dans les rangs des passagers.
    Quel est l’avenir commercial de cette machine ?

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  • « car transformé en morceaux d’avions »… et aussi déjà donné aux actionnaires comme le début de l’article le mentionne.

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