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La DGAC rejette l’accusation de blocage de la compagnie Celeste

La compagnie aérienne Celeste a obtenu son Certificat de Transporteur Aérien (CTA) en mars 2023. Elle est dans l’attente de la licence d’exploitation que doit lui délivrer la DGAC pour débuter ses opérations. © Celeste

La Région Bretagne qui porte depuis 2021 le projet de la nouvelle compagnie aérienne régionale Celeste accuse publiquement la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) de retarder le démarrage des opérations en refusant de lui délivrer sa licence d’exploitation de transporteur aérien. La DGAC s’explique.

Ce sont les bretons qui ont dégainé les premiers. Les fonctionnaires ont riposté. La Région Bretagne a sans doute du penser qu’il suffirait de tordre le bras de la DGAC pour obtenir le coup de tampon libératoire. Une pression politique en sous main, et l’affaire était dans le sac. Sauf que les temps ont changé. Rappel des épisodes précédents.

L’idée de la création d’une compagnie aérienne a été lancée en 2021. Elle est...

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2 commentaires

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  • Le lancement et l’exploitation d’une nouvelle compagnie aérienne sont des opérations techniques et financières difficiles et couteuses.
    L’expérience de ces 40 dernières années a démontré – aussi bien en métropole qu’outremer – qu’un « forcing » politique pour encourager et mettre en route des projets plus ou moins bien ficelés… engendrait finalement échecs techniques et catastrophes financières.
    Une coordination loyale et franche entre l’administration (ici DGAC) et les lanceurs d’un tel projet est absolument nécessaire au départ et les guéguerres de « com » ne font que retarder et plomber lourdement même le meilleur projet technique.

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  • Merci pour votre article,
    Contrairement à certaines idées reçues, la DGAC n’a aucun intérêt à bloquer ce type de projet. En général, ces services participent plutôt à « mettre de l’huile dans les rouages ». La com de la région Bretagne ressemblait en effet à un passage en force. Le métier de la DGAC et de la DSAC en particulier est d’appliquer des règlements que notre société dans son ensemble, et souvent au niveau européen, a adopté. Cela nous arrange ou pas mais c’est la règle. Ce qui est intéressant, c’est de voir ici que la DGAC remplit ses missions contre vents et marées bretonnes et qu’elle communique enfin quand elle est mise en cause.

    Merci pour la qualité de vos articles.

    Répondre

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