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Les pilotes de ligne sont-ils armés pour faire face à l’imprévu ?

Il y a dix ans, l'Académie de l'air et de l'espace pointait un dysfonctionnement concernant la formation des pilotes de transport face aux imprévus. Faute d'avoir obtenu l'écho escompté, l'Académie va réunir un aréopage pour débattre de ce sujet crucial.

Après avoir observé les résultats de la mise en application de la réglementation européenne La réglementation européenne FCL (Flight Crew Licensing) mise en application en 1999 mettait l’accent sur la formation ab-initio de pilotes de ligne puisque, contrairement à ce qui se passait aux USA, le contexte européen ne permettait pas de trouver sur le marché suffisamment de pilotes issus des armées ou de l’aviation générale pour satisfaire les besoins des compagnies aériennes. Si...

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7 commentaires

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  • Les pilotes de ligne sont-ils armés pour faire face à l’imprévu ?
    sur les nouveaux aéronefs, du 21emes siecles, avec l’electronique, ce n’est plus un avion c’est une usine à gaz, les anciens pilotes, quand ils ont commencés a piloter
    ces appareils certains ont dit ceci c’est la machine qui conduit ll’homme, cela veut
    tout dire!!!!!! exemple ‘l’AF447? si l’ordinateur fait une erreur sans commune mesure
    que se passe t’il !!!!!

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  • Les pilotes de ligne sont-ils armés pour faire face à l’imprévu ?
    Travaillant pour 1 airline mondialement connue et multiculturelle ( pas Air Frousse ), tenant a son image , le crash est inenvisageable …. Seule rempart ? Training , recurrent de trés haut niveau ou la prépa simu doit etre max ….. On fail ? Re training … On re fail ? Out … Pas de SNPL , pas de BALPA , ta place n’est pas dans 1 avion …. Au moins ca évite déja de rentrer dans 1 cunimb entre Rio et Paris , de se poser mi piste etc…. Erreurs de débutants ….

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  • Les pilotes de ligne sont-ils armés pour faire face à l’imprévu ?
    Stormy sait bien sûr ce qu’est un Gee Bee – cette chose doit voler aussi bien qu’un Mirage III…
    Une solution miracle ? je propose celle qui existe dans de nombreux pays, d’accorder une certaine bienveillance aux candidatures des anciens pilotes militaires, et spécialement ceux issus de la Chasse – afin de ne pas trop en laisser sur le carreau . Comme disait un jour un collègue ligneux avec mépris « ah oui ça vous êtes de bons manoeuvriers » – moi je dirais que c’est toujours ça de pris.
    Bien sûr on objectera que ce n’est pas le même métier – au fait, c’est fou ce qu’il y a comme civils prêts à vous expliquer comment c’était dans les escadrons de chasse où vous avez passé 20 ans, quel boulot on y faisait et comment c’était de manoeuvrer le Delta (ou le Jaguar, encore mieux) …
    Sinon que viennent faire les « directs » là-dedans ? je crois comprendre – on entend ça dans le civil probablement autant que dans le militaire – qu’il n’y aurait pas besoin de longues études scientifiques pour piloter correctement, voire bien.
    Mmouais… que répondre à cela ? même souci que dans le paragraphe précédent, c’est dur de discuter avec quelqu’un qui n’a pas toutes les billes. Disons que cela aide à comprendre certains phénomènes – à éviter par exemple sur Boeing de dire que sélectionner l’autobrake 3 au lieu de 1 va faire chauffer les freins… c’est faux, cela se démontre aisément (par l’énergie) et c’est même écrit dans la doc des avionneurs intelligents (Dassault..)
    Et enfin faire comme les civils, qualifier les ENAC de directs comme dans l’Armée de l’air (donc les mettre en parallèle avec l’Ecole de l’air) est une imposture : les gens de Toulouse sont recrutés niveau Math Sup (et non Math Spé comme ils disent tous) puis ils rentrent directement en cours ATPL, au lieu des élèves de Salon ou Brest qui se cognent deux ans pour obtenir un diplôme d’ingénieur, et chez qui l’ATPL n’apparait qu’en troisième année, en école de spécialisation) Voilà, besoin d’en dire plus ? (et SVP ne me sortez pas la rengaine des pilotes de ligne « j’ai passé l’âge de jouer à qui pisse le plus loin » car ce n’est pas terrible comme argument, c’est même une capitulation…
    Et attention enfin dans le civil aux fréquents « faux » chasseurs, qui se sont fait virer assez vite, et se revendiqueront chasseurs alors qu’ils n’ont fait qu’un passage éclair en escadron de combat…

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  • Les pilotes de ligne sont-ils armés pour faire face à l’imprévu ?
    Pas faux mr Stormy.
    Suis malheureusement d’accord avec vous sur l’analyse du ‘niveau » moyen de nous autres pilotes de ligne. Entendons par niveau l’expertise démontré en pilotage, coup d’oeil bref air manship comme disent les anglo-saxons.
    Et malheureusement il semble que plus les simus et autres  » moyens pédagogiques » progressent et plus le rendu s’enfonce mollement. Comme une aile aux grands angles justement.
    Difficile à dire s’il existe une solution miracle. A part tout simplement voler. Voler la semaine, le week-end. Sur le ventre, sur le dos en avion en planeur. Bref bouffer de la mania. Et ceux qui pensent qu’il n’y a pas de rapport entre une approche à vue en 777 ou une vache en ASH25 dans un champ…moyen et bien qu’ils pratiquent et on en reparlera.
    En revanche cher Stormy, je pondère votre analyse sur le « niveau » des ex chasseurs. Pour avoir moi aussi pratiqué à droite puis à gauche. Petit turbo prop ou très gros jet, et donc cotoyé des pilotes de toutes origines. Non le pilote de chasse n’est pas l’arme absolue. Il y a même de sacrés brélouses. Y compris nos héros à tous, les hommes en bleu ciel.
    On à tous nos directes, et qu’ils arrivent de Toulouse ou Salon, on y trouve des bons et des moins bons.
    Et je suis aussi d’accord pour dire que globalement nos avions fonctionnent très bien avec des qualités de vol certaines. On est loin du Gee Bee. Tiens d’ailleurs, c’est quoi un Gee Bee ?

    Bons vols à tous.

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  • Les pilotes de ligne sont-ils armés pour faire face à l’imprévu ?
    Non, ils ne sont pas armés…
    …pour les observer depuis onze ans, de la place droite puis rapidement de la place gauche gauche, sur quatre avions de ligne différents et après une grande école suivie par 20 ans d’escadron de chasse (Jaguar, Mirage III, F1, 2000) sans oublier un passage à gauche sur Transall et Hercules, je peux dire…
    … qu’il vaut mieux qu’ils ne sortent pas trop du tuyau dans lequel ils sont, de la rotation au toucher des roues ! n’ont aucune idée de ce qu’est un décrochage, comment rattraper une perte de contrôle, comment faire une arrivée à vue, un dernier virage, de là là où ils sont dans le monde et des terrains au voisinage (par contre, pour pianoter sur un FMC ou faire des calls au mot près, là soyons honnêtes, ils sont champions)
    Les incidencemètres sont présents dans les avions de chasse français depuis la fin des années 70, et on les attend toujours dans les cockpits des liners, où on continue à « buguer les vitesses » et à s’intéresser au Mach optimal en haute altitude !!!
    Le faible niveau de ces gens-là en pilotage est tout simplement confondant (et je ne parle même pas du niveau universitaire, où je vois sortir des babasses pour multiplier 0.45 par 1000, ou faire des opérations avec 6 chiffres significatifs…)

    L’accident d’AF 447 était malheureusement prévu depuis longtemps.

    Mais que peut-on espérer de gens qui se sont payé leur formation, sans sélection autre que celle de l’argent l ou qui sont passés par des écoles genre Amaury, où on leur rajoute trois (ne soyons pas mauvaise langue, peut-être quatre) séances de voltige dont ils parleront toute leur vie ?

    Mes camarades de promo, pilotes d’essais chez les grands constructeurs français me disent tous les jours être perplexes devant le niveau de ces gens-là (qui en plus n’exclut pas une arrogance certaine, pour tout arranger) mais que faire ?

    Enfin bon, heureusement les avions de maintenant volent tous seuls… sauf de temps en temps, hélas.

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  • Les pilotes de ligne sont-ils armés pour faire face à l’imprévu ?
    Je suppose qu’il s’agit (abus de langage) tout simplement de certains comportements ou cas de figures non traités dans les formations mais la question demeure en quelque sorte car ou la limite doit elle se situer? Yves Happi

    Répondre
  • Les pilotes de ligne sont-ils armés pour faire face à l’imprévu ?
    Bonjour.
    Néophyte dans ce domaine.Juste passionné.L’imprévu par définition étant imprévisible, comment le prévoir? Jean Marie

    Répondre

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