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La loi s’attaque à la furtivité des drones civils

Delair-Tech est en capacité de mettre à disposition des professionnels des données collectées et analysées par drones lors d'opérations de vols hors de portée de vue du pilote. © Romain Laporte / Delair-Tech

  Le Parlement français vient d’adopter une nouvelle loi visant à encadrer de manière plus stricte l’usage des drones civils. Pour des raisons de sécurité, les engins sans pilotes devront désormais être enregistrés et équipés d’un signalement électronique et lumineux. La puissance publique dégaine au passage un nouvel arsenal répressif. Pas sûr que la hausse soit bien réglée…

La loi a été votée le 13 octobre 2016 par le Sénat. Le projet avait été déposé le 25 mars 2016 seulement. Elle devrait être promulguée avant la fin de l’année 2016 pour une entrée en vigueur en deux temps, mi-2018 et début 2019 (pour les drones enregistrés avant le 1er juillet 2018). En d’autres termes, l’affaire a été rondement  menée !

Un loi, cinq articles

Les deux sénateurs à l’origine du projet de loi ont justifié leur initiative en invoquant deux...

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8 commentaires

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  • La communauté modélisme vélivole est durement touchée par cette loi qui met tous les aéronefs télépilotés dans le même sac. Notre fédération FFAM fête son cinquantenaire cette année. Quel beau cadeau !
    Notre passion consite à faire évoluer des planeurs RC à vue dans des cadres de montagne somptueux ou en plaine. Maintenant, il va falloir déclarer tous nos sites de vols, suivre des formations, équiper nos modèles de LEDS clignotantes et de modules électroniques d’identification…Cela sera difficilement applicable ds la réalité.
    Nous nous sentons vraiment incompris et acculés à tort.
    Un aéromodéliste vélivole dégouté de ces mesures liberticides….

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  • Le modélisme se pratique depuis des décénie. Par contre, les hauteurs les rayons d’actions ont été décuplé. L’espace aérien est très compliqué.
    Nous n’entendons jamais les vélivoles qui auraient leurs avis à donner.
    Les volumes d’utilisation doivent être limités.

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  • Et pendant ce temps, la FAA prend rapidement de l’avance avec une règlementation pragmatique permettant d’atteindre à la fois des objectifs de sécurité et de développement économique…

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  • Cette loi suscite de vives réactions dans la communauté aeromodeliste.
    Plusieurs sujets de discussion sur le forum spécialisé f3news pour ceux que cela interesse:

    http://www.f3news.fr/f9-du-blabla-forum-commun-a-tous

    Globalement, l’exces de simplification conduit à une loi inadaptée à la majorité des cas:

    On aboutit par exemple à un cadre légal autorisant les survols urbains ou même en CTR, pour des « professionnels », sans la moindre garantie de sécurité car la fiabilité du matériel est insuffusante. Tandis que la pratique du modelisme traditionnel, pilotage en vue en rase campagne ou en montagne, se retrouve excessivement réglementée.

    De plus, aucune distinction claire du mode de pilotage n’est mise en avant. Or les conditions de sécurité et de priorités pour le partage de l’espace aérien sont radicalement différentes lorsqu’on parle de pilotage en vue directe, de pilotage par retour vidéo (FPV) ou encore pire de vol preprogrammé.

    Enfin, l’utilisateur mal intentionné restera entièrement libre de mener à bien son méfait.

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  • Il y en a même, comme mon voisin, qui les construisent à la maison. On appelle cela l’aéromodélisme. Il faudra penser sûrement à interdire cette dangereuse discipline pratiquée par des individus hors de contrôle administratif….

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    • à quand l’immatriculation des pigeons voyageurs ?

      Il y a quand même quelque chose d’illogique dans le fonctionnement de nos administrations. Oui, il y a un réel problème drones vs trafic aérien, mais est ce qu’en faisant légiférer des gens qui ne maîtrisent pas le sujet, on va vraiment régler le problème ?

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    • ne vous en faite pas, l’aéromodélisme est aussi compris dans le lot. les parlementaires mettent les aéromodèles dans le même panier que les « drones ».

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  • Encore une mesure démagogique de même nature que les ZIT autour des centrales nucléaires ou grands centres urbains, avec les mêmes contraintes pour les usagers de l’espace aérien et sans aucun effet sur les éventuels terroristes.

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