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Traînées de condensation

Je ne suis pas sûr de scruter le ciel, en ce moment, plus souvent qu’avant le confinement. Bien avant d’être assigné à résidence par un virus, bien avant même de m’être aventuré dans la troisième dimension, depuis toujours, au moindre bruit, je lève le regard vers le ciel. Cet atavisme, j’ai la conviction de le partager avec la plupart d’entre vous, les lecteurs d’Aerobuzz.fr. Depuis que les frontières terrestres sont verrouillées, le ciel s’est vidé...

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34 commentaires

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  • J’ai optimisme! Je continuer a regarder le ciel, pas seulemet pour eviter les pigeons et muettes tomber un ptit « cadeau » sur ma tete. Depuis j’ai déménnagér a Vannnes, au Valenciennes dins le chnord, j’ai le bon chance de voir 3 Atl2 les hélécos de la Police, et Gendarmerie, et Dragonn 56, presque tous jes journees de la semaine. Vive le reoverture de les aerodromes locaux, et le retour de les spectacles airenne. Si les oiseaux metal et bois retour pas très bientot, je pense j’aller perdue la tete, et commencer de jeter les avions en papier a les oiseaux!

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  • par Jean-Baptiste Berger

    Starlink et Bourgeois,
    Musk est un créateur, un inventeur, à l’image de Bill Gates et de quelques autres qui font avancer le monde autrement que replié sur soi-même à se gargariser de lois interdisant tout ce qui pourrait contrarier l’esprit mesquin de quelques médiocres pépères casaniers (ne vous méprenez pas, je n’ai pas dit que vous étiez de ceux-là, je ne juge jamais sans connaitre) .
    L’avenir nous propose des défis immenses, la survie dans un monde qui se réchauffe en est un, qui fait d’ailleurs débat sur l’approche du problème dans cette tribune.
    Ceux qui me lisent sans être trop irrités pour abandonner avant la fin savent que ma position sur la question n’est pas d’ignorer le problème ni de nier l’influence des modes de vie des hommes sur ce réchauffement;
    Simplement, j’estime que « donner des leçons » et « montrer l’exemple » en se tirant une balle dans le pied, alors que justement cette conscience permet aux états « avancés »de l’appréhender (et ils le font, même Bruno Lemaire, de la république en marche arrière a conditionné le prêt de soutien à Air France à des engagements écologiques..) n’est que le centième de ce qu’il faudrait faire, en terme d’efficacité.
    C’est à dire qu’il faut que TOUT LE MONDE participe avec ses propres leviers.
    En résumé, nous, faire des voitures et des avions qui polluent moins. (On s’y attèle)
    Les pays surpeuplés limiter leur démographie. Encore une fois, même en arrêtant toute notre activité industrielle (le plan de survie des « kmehrs verts ») on n’aura réduit l’accélération du réchauffement que de dix pour cent, et non seulement, s’ils ne font rien, les peuples trop nombreux continueront d’alimenter les 90% de réchauffement restants, mais en plus ils viendront s’installer chez nous, faute de place sur leurs territoires !
    Le problème de la fin de l’humanité ne serait donc que décalé de quelques années…
    On peut fustiger à l’infini les inventeurs et ceux qui les admirent, on peut profiter du prétexte de ne pas en avoir les moyens pour culpabiliser, par pure jalousie, ceux qui peuvent se payer un voyage en avion ou une virée à la campagne en voiture avec ses enfants, si on laisse l’homme se reproduire plus vite que la nature se régénère, on est morts !
    Et je ne vois pas beaucoup de brillants esprits s’attaquer à ce problème qui ne nécessite pourtant pas beaucoup de connaissances scientifiques pour être, sinon résolu, du moins étudié !
    C’est juste de l’arithmétique du niveau d’un gamin (milliardaire ou pas, immature ou pas) qui sort de la « petite école » (pas l’ENA, ça c’est sûr !)

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    • @Jean-Baptiste
      A la surface du globe, il y a des exemples qui s’offrent à nous pour limiter le galop de la démographie : commençons par les rats (et peut-être d’autres races animales ?), la méthode chinoise, la méthode Bolsonaro ? Pas très sexy tout ça… Donc, quelle proposition crédible, sur le fond et la forme, compatible avec « l’âme et conscience » l’équité et autres valeurs dites humaines, pour parvenir à ce résultat ? NB : la question n’appelle pas forcément de réponse, c’est juste pour réfléchir !… ☺

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      • par Jean-Baptiste Berger

        @plasticplane
        Ce que vous dites est vrai, et si le problème est simple à comprendre la solution, elle, est loin d’être évidente !
        Mon propos est juste que l’on ne se cache pas derrière des pratiques civiques plaisantes pour l’esprit et laissant croire qu’on est des gens responsables (couleur des poubelles, limitation de la consommation d’eau,de pétrole, etc…) pour éviter de s’attaquer au VERITABLE PROBLEME, ce qui implique bien sûr la mise sur la table des véritables enjeux géopolitiques, avec, vous le soulignez, des implications gigantesques en matière de gestion des populations.
        Se vanter d’être un sauveur de l’humanité parcequ’on roule en vélo ou qu’on ferme le robinet entre deux brossages de dent est de la même nature d’hypocrisie que de dire qu’on est gentil parce qu’on donne une pièce au mendiant quand, dans le même temps, on s’offre une cure payée par la sécu, juste pour avoir un retour sur cotisation alors que des milliers de gens ont besoin de soins urgents !
        J’appelle ça de l’affichage citoyen légal !
        Dans le même temps, et vous le rappelez également, simplement « évoquer » le problème de la démographie vous fait prendre le risque d’être immédiatement classé dans la catégorie des « fachos », et le gentil citoyen écolo, froussard et couard, se retranche derrière ses actions citoyennes à trois sesterces pour ne pas se mouiller….dans un débat où il ne veut surtout pas s’impliquer : LE VRAI DEBAT POUR LA SURVIE !

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    • Voila 3000 ans qu’on nous annonce la fin du monde et que les petits hommes doivent faire quelque chose…. les petits hommes ou réchauffée quand la physique l’a voulu et quand le Sahara s’est réchauffé, les petits hommes se sont adaptés ou sont allé ailleurs…. c’est juste de la physique du niveau d’un gamin ( milliardaire ou pas )

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  • Quelle inconscience béate …
    Admirez … non, pas le ciel ! Mais les trainées laissées par les avions …
    Promenez-vous le nez en l’air, mais attention quand même, regardez dans quoi vous allez marcher !!!
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/pollution-avion-impact-qualite-air-pire-celui-rechauffement-78315/
    Il serait me semble-t-il responsable de tirer les leçons de ce que nous vivons plut^ot que de foncer dans le mur en klaxonnant …ou en regardant en l’air !

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    • par Jean-Baptiste Berger

      Le rapport avec, le covid ?, le sida ? la chauve souris ?
      Oui, cette crise devrait mettre en évidence l’hérésie d’un monde basé sur la recherche permanente de croissance et la catastrophe démographique, donc humaine qui en découle.
      Les écolos-bobos, eux, profitent de la situation pour nous vendre leurs salades moralistes et culpabilisantes, démontrant par la même que non seulement ils n’ont rien compris au problème mais qu’en plus ils aimeraient prendre le pouvoir….sans doute pour nous jeter plus rapidement dans la gueule des plus nombreux, donc des plus puissants…
      J’aime le monde, même imparfait, des familles homogènes qui se déplacent à quatre ou cinq le dimanche à la campagne dans leur petite voiture, celle qu’ils ont choisie..
      J’aime le monde des écoles où des enfants de toutes les couleurs, espiègles, chahutent gentiment une maitresse complaisante qu’ils respectent pourtant, loin de toute propagande politique religieuse ou écolo…je ne sais quelle est la pire !
      J’aime le monde qui a fait naitre Voltaire, Pasteur, Einstein, mais aussi Blériot, Boeing, et Robin….avec tout ce que ça représente comme bonheur quand des saletés d’opportunistes n’utilisent pas le fruit de leur génie pour mettre le monde à leur service, en lui faisant croire à toutes sortes de chimères, encore une fois politiques, religieuses ou écologiques…
      Les écolos qui veulent priver le monde (encore) libre de ses avions sont ceux qui n’ont pas compris que, en face, les disciples de Staline, Hitler, Mao et tous leurs homologues dogmatiques religieux utiliseront les leurs …pour nous anéantir !

      Répondre
  • par Ouvrard Philippe

    Mr Gil Roy,

    Votre chronique hebdomadaire, en ces temps où le ciel demeure sans traces ou trainées de condensation, apporte une note de poésie bien utile pour « aérer » cette réclusion (vécue seul, à deux ou plus), insupportable pour certains, acceptée plus pragmatiquement par d’autres…Certes, c’est la guerre, mais je me demande ce qu’en disent les londoniens, assez vieux pour avoir vécu les raids ennemis de 1940, courant vers leurs abris anti-aériens, avec les hurlements de sirène en guise d’ambiance musicale…pendant que quelques garçons, sortis à peine de l’adolescence, bondissaient au « scramble » vers des machines que la plupart de vos lecteurs rêvent de piloter un jour…

    Jadis, les trainées de mon biréacteur de ligne ont croisé celles de ces affreux bombardiers octoréacteurs, porteurs de mort (…) et symboles d’une politique qu’avec le recul on peut critiquer à perte de vue.
    Contrairement à vous, à cette époque, je n’ai ressenti aucun effroi, ni frisson en imaginant la suite de leur mission. Même, je dirais que cela me rassurait. En effet je songeais que ces deux avions F1 EQ 5, têtes de série, dont j’avais fait les vols de réception quelques années auparavant, seraient bientôt réduits à l’état de cendres sans avoir pu servir contre certains des jeunes pilotes que j’avais formés jadis.
    Certes, pour reprendre le mot de W Churchill, la guerre est quelque chose de trop grave pour la confier à des militaires, mais je crois que pour en parler en connaissance de cause, il faut avoir été soi-même dans la ligne de mire du viseur, ou bien en train de placer le « carré but » sur l’objectif ou enfin en train de courir vers l’abri.
    Etant un journaliste spécialiste d’aviation générale, de transport aérien et de développement durable, je ne pense pas qu’il vous revienne de juger de  » L’idée de guerre juste » ( Monique Canto Sperber). Laissons les historiens et les philosophes faire leur travail de mémoire et d’analyse.
    Je continuerai à lire votre chronique avec plaisir tant qu’elle nous fera rêver d’un ciel sans trop de trainées, ni trop de nuisances, que l’on pourra partager avec des amis.
    Cordialement

    Répondre
  • Désolé de faire le rabat-joie Mr Gil Roy que j’estime et pour qui j’ai un grand respect, ne le prenez pas mal mais vous faites une faute hélas commune de nos temps ou le SMS est presque roi et Tweeter le journal officiel. Vous voulez je crois parler d’un avion ancien au niveau de la pollution, un quadriréacteur des années 90 et dites « à la pointe d’une large trace immaculée » Hélas c’est maculée qu’il faut dire. C’est carrément l’inverse.
    Sans rancune, continuez à nous informer et à nous faire rêver.

    Répondre
  • Chronique excellente ! Je partage votre réflexe de lever le nez dès que j’entends le bruit d’un moteur d’avion et de m’interroger sur les traces de condensation (Type de machine/destination). je me souviens que pendant la guerre du Golf, étant à St. Germain en Laye, des collègues s’étaient interrogés sur le survol d’un box de B52 ( non identifié ). Ils pensaient que c’était des avions de ligne et j’avais alors fait la remarque  » vous avez déjà vu des 747 voler en formation ? . . . » Il est vrai qu’aujourd’hui je n’avais jamais vu d’écran radar aussi vide que maintenant sauf ce funeste 11 Septembre.

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  • Ah ! C’est dimanche, lâchons-nous ! Heureux de voir que le berger s’est découvert, je veux bien le suivre, au premier rang du troupeau. Je le sais si compétent en avion, du Jodel au Hawker Hunter, en passant par le 320 et le triple 7. Pour moi, il avait aussi été le baptiste du Fouga… un vrai magister ! Dommage que Faget n’était pas là pour saisir l’instant magique ! Et Boulay de nous déballer une belle citation du seul pilote canonisé à sa naissance ! Il nous manque une musique, à moins que ceux qui ne veulent plus d’avions chantent a capela : « et j’entends siffler le train, et j’entends siffler le train, que c’est triste un train qui siffle dans le soiiirrr ! »

    Répondre
    • par Jean-Baptiste Berger

      Tu es trop aimable, Bernard, ça en deviendrait gênant !
      Mais le maître à penser, en ces temps troublés, c’est plutôt toi, qui volait déjà sur 747 alors que je n’osais même pas imaginer avoir le même privilège…des années plus tard !
      Ta connaissance et la divulgation des aventures de nos « anciens » est un régal pour l’esprit.
      C’est d’un grand réconfort en ce moment, de pouvoir se replonger dans ces aventures humaines extraordinaires que tu relates avec tant de talent.
      Aviateur…et écrivain, tu as presque rejoint ton idole de l’Aéropostale !
      Porte toi bien, et continue de nous faire rêver !
      Jean Baptiste*

      *humble disciple

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  • Bonjour
    Je ne suis ni réac ni écolo et pilote ULM à mes heures perdues. J’habitais prés de Granville, entre 11h30 et 14h00 le balai des trainées fugaces faisaient rage. La pollution (de ces belles trainées blanches) venait se poser sur les Velux. Force de constater que ce n’était pas les 3 tracteurs du village qui polluaient à ce point. Après des séjours réguliers à Paris mes rétroviseurs et autres étaient plus propres que mes Velux. Mêmes constatation à Fréjus St Raphaël dans la ligne d’approche de Nice, la voiture est couverte de quoi ? Ben des résidus de kérosène ! De qui ? Cherchez l’erreur. Alors ce Covid permet à la planète de prendre quelques jours de convalescence. Quelques jours hélas. La solution ? Je n’en vois pas ! Le progrès nous a amené à ces faits désastreux. Nous l’avons inventé et cautionné, maintenant subissons le !
    Mais ce silence et ce ciel sans traces c’est quand même bien. Désolé !
    Cordialement
    Michel BOUR

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  • par Philippe BOULAY

    « Ceux du sol nous distinguent à cause de l’écharpe de nacre blanche qu’un avion, s’il vole à haute altitude, traîne comme un voile de mariée. L’ébranlement dû au passage du bolide cristallise la vapeur d’eau de l’atmosphère. Et nous débobinons, en arrière de nous, un cirrus d’aiguilles de glace. Si les conditions extérieures sont propices à la formation de nuages, ce sillage engraissera lentement, et deviendra nuage du soir sur la campagne. »
    Antoine de Saint Exupéry, « Pilote de guerre »

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  • Effectivement, remontant du Languedoc par l’A7, j’ai pu observer ces boxes de B52 tournant un waypoint au-dessus de Vienne…Impressionnant !
    Ceci dit l’avion et l’aviation connaissent un développement par intérêt militaire…Viennent ensuite le transport postal puis passagers puis commercial…C’est ainsi !

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  • On sera débarrassés des trainées graisseuses que nous laissaient les avions low-cost remplis de suiffards en short – tongues. On aura un ciel finement ciselé par les compagnies Premium, par des bizjets reluisants. Ce sera bien mieux demain. Les manants au sol regarderont le ciel qu’ils visitaient, avant. Les seigneurs en l’air ignoreront le sol. Vachement mieux.

    Répondre
  • Un beau texte en effet Gil sur cette constatation que notre ciel est particulièrement vide.
    Même les avions de l’aérodrome de Lasbordes proche de chez moi ne sont plus présents et ne me permettent plus de lever les yeux vers le ciel.
    Un ciel qui depuis quelques temps est bien triste. Les quelques Airbus d’essai qui font leurs circuits ne sont plus visibles à cause d’un plafond trop bas… Seul le son bien rare des moteurs permet de distinguer un A320, d’un A330 ou d’un A350.
    Mais il y a une interrogation qui me perturbe lorsque Gil fait référence à FlightRadar, c’est de savoir pourquoi le ciel français paraît étrangement vide à côté de celui de l’Allemagne ou des pays de l’est ou même de Grande-Bretagne pour ne parler que du ciel européen. Les espaces aériens ne seraient-ils pas égaux face à cette pandémie ?

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    • FR24 ne trace pas les aéronefs militaires ! Il ne manquerait plus que ça…

      Répondre
    • Bonjour Daniel,
      non les espaces aériens ne sont pas égaux, au sein même de l’Europe;
      En Allemagne, et chez nos voisins en général, les privés ont encore le droit de voler visiblement(voir les types de machines). J’ai aussi vu quelques écoles qui volait encore… du moins au début. Il y a aussi plus de sociétés de travail aérien et beaucoup plus de machines avec l’ADSB (que flightradar utilise)
      De la même façon, les sports individuels d’outdoor sont autorisées (risque de contamination presque nul?!).
      En France, l’aviation générale a quasiment entièrement été cloué au sol (ne reste que quelques avions en travail aérien, et quelques privilégiés (chanceux j’entends) qui utilisent leur avion pour se déplacer pour leur travail, en plus des vols sanitaires/ASF). l’ADSB est aussi je pense moins répandu, pour différentes raisons( c’est une autre histoire)
      Brefs il sont juste BEAUCOUP plus pragmatiques que nos politiques/décideurs; cela donne cet aperçu « étonnant »

      Répondre
  • par Jean-Baptiste Berger

    Même commentaire que « rêveur », ci-dessus.
    Un peu de poésie dans un monde tiraillé entre les ultralibéraux Américains (et leurs esclaves politiques un peu partout dans le monde) et les bobos verts qui s’imaginent qu’en s’arrêtant de respirer ils vont donner un exemple qui sera suivi avec enthousiasme par six milliards de crève -la faim ….ça fait du bien,… un dimanche matin sans « vapour trails ».
    Mais si on va un peu plus loin dans la comparaison que tu fais avec le volcan Islandais, on constate que ce sont les mêmes fautes grossières des politiques et des scientifiques au pouvoir , tous emprisonnés dans un carcan législatif, qui amènent à des situations similaires (même si sans proportion dans leurs conséquences).
    Le « principe de précaution », qui guide les dirigeants dans toutes leurs décisions en matière de risque sanitaire ou de sécurité, est appliqué avec excès, sans discernement et avec une seule motivation : la frousse d’être trainé devant la justice.
    Ce sont les limites de « l’état de droit » tel qu’on l’a construit, et qui s’oppose à mon avis à un concept qui serait plus adapté à la gestion de notre société : « l’état de bon sens ».
    Pour le volcan, l’arrêt brutal et inconditionnel de tous les vols a été motivé par un seul évènement : un B747 avait subi une coupure simultanée de ses quatre moteurs suite à l’entrée (par deux fois) dans un nuage volcanique très localisé et dont on ne connaissait rien, à l’époque.
    Il n’y a pas eu de conséquences grâce au sang froid de l’équipage britannique qui a , malgré la surprise et la méconnaissance totale du phénomène, su user de son bon sens pour s’en sortir.
    Les scientifiques, toujours en concurrence les uns avec les autres, ont surenchéri quand à la dangerosité et l’étendue du nuage du volcan Islandais, ignorant un fait pourtant connu : l’avion Anglais s’était trouvé « au coeur de la fournaise ».
    Les politiques ont donc sorti leur parapluie et ont interdit les vols à des milliers de kilomètres de la zone réellement dangereuse, avec les conséquences que l’on sait.
    Pour le Covid, c’est un peu pareil, avec une cause initiale due, celle-ci, à une décision politique imbécile prise des années avant (et pas qu’en France, apparemment) : économiser sur les moyens de santé public (lits d’hopitaux, masques, matériel, nombre de soignants) en s’en remettant « à la chance » pour qu’aucune catastrophe sanitaire n’arrive pendant leur mandat. (Là, c’est le covid19, mais dans ces temps troublés on pouvait quand même raisonnablement s’attendre à toutes sortes d’évènements majeurs, attaque ou accident chimique ou bactériologique, accident nucléaire, etc… autant de situations contre lesquelles les Français pensaient, comme moi, que les gouvernants avaient un plan de réponse à opposer !).
    Bizarrement, là, le « principe de précaution » a été ignoré, la loi ne punissant jamais les responsables de situations inconnues, même si hautement prévisibles..
    Ca à fini par « péter à la figure » de ceux qui dirigent aujourd’hui, mais là encore les scientifiques se bouffent le nez et à force de catastrophisme ont finalement imposé aux politiques la pire des solutions : ne pas soigner les cas bénins avec les médicaments connus, ne soigner que les cas devenus graves ou critiques, donc au moment où on n’a pas de traitement efficace, et s’accrocher à des protocoles d’étude de laboratoire au mépris de la survie éventuelle de malades qui n’ont pas encore atteint la phase irréversible de l’étouffement que provoque ce virus.
    On a réussi à « limiter la casse » en matière de saturation d’hopitaux, mais maintenant on nous explique (tous ces savants conseillers le savaient depuis le début) que puisqu’on a interrompu la propagation du virus, on va devoir le supporter encore pendant des mois…sauf si la nature nous offre un été miraculeux !
    Les Suédois, apparemment plus pragmatiques, ont pris le parti de laisser le virus se propager et de soigner « dès le départ » tous ceux qui toussotaient. (je vous rappelle que chez nous, la consigne pour ceux-là était de rester chez soi à ne rien faire, en attendant de s’étouffer, consigne qui a parfaitement été respectée dans les Ephad….)
    Moralité, les Suédois sont tous immunisés, ils pourront partir en vacances n’importe où dans le monde, et ils ont eu un ratio de morts bien inférieur à celui qu’on va connaitre !
    Mais « l’état de droit » ayant appliqué, au mauvais moment, « le principe de précaution », ses représentants ne risquent rien : C’est la chauve souris qu’il faut juger !
    A quand « l’état de bon sens » ?
    Bon, je vous laisse là dessus,
    bon dimanche,
    Et merci Gil de nous faire encore un peu rêver !…
    Bon, je vous laisse là dessus,
    Jean Baptiste

    Répondre
    • Le problème avec le principe de précaution, c’est que les 2 avis – pour ou contre – s’expriment, quels que soit le sujet, soit en fonction d’intérêts, soit en fonction de sensibilités (mais peut-être est-ce la même chose ?), … puisqu’aussi bien nous ne sommes que des hommes
      Il est également intéressant de philosopher (pas ici, bien sûr, mais au Café du Commerce :-)) sur le principe de la « moins mauvaise décision », et sur la permanente difficulté (euphémisme) pour celui qui doit la prendre de trancher en son âme et conscience – sauf déviance psychologique, évidemment 🙂

      Répondre
      • par Jean-Baptiste Berger

        @plasticplane
        Vous avez tout à fait raison;
        Et c’est pourquoi notre société, entièrement saturée de « droit » manque à ce point de bon sens.
        Le principe de précaution est abusivement mis en avant par les décideurs, et ça entrave le jugement de certains d’entre eux.
        Aucune décision n’est jamais « facile » à prendre, surtout quand les enjeux sont vitaux.
        Mais force est de constater que les décisions les plus pertinentes sont prises au niveau local, voir régional, c’est à dire là où les « décideurs » sont encore connectés avec la réalité de la vie, et là où être « décideur » relève plus d’un sacerdoce que d’une ambition personnelle…
        On voit des maires de petites bourgades se battre bec et ongle pour minimiser l’impact de cette vacherie de virus sur leur communauté.
        Dans le même temps, on voit des ministres se féliciter d’avoir délivré des dizaines de milliers de contraventions quand ils sont incapables, depuis six semaines, bientôt sept, de distribuer aux mêmes citoyens le moindre masque de protection !
        Les mêmes « décideurs » qui essayaient de montrer leur compétence à gouverner en tapant sur les infirmières en gilets jaunes tandis qu’ils étaient incapables (ou pas motivés..) pour coffrer tous les casseurs/pilleurs qui polluaient les manifs. les mêmes qui aujourd’hui se dépensent sans compter pour nous inventer un système de « traçage » electronique qui ne sera au point qu’après la crise (donc inutile) mais parfaitement utilisable, dans l’avenir, pour faire valoir leur « autorité », celle qu’ils sont incapables d’inspirer par leur compétence.
        OUI, décider n’est pas facile, mais il ne faudrait quand même pas oublier que ceux qui sont amenés à le faire ont, pour beaucoup, férocement éliminé tous leurs concurrents pour parvenir à cette position de décideur.
        Il me semble légitime qu’on leur demande des comptes…
        Et cette comparaison entre les « décideurs de terrain » et ceux de Paris est tout à fait comparable à celle qu’on peut faire entre les médecins épuisés par deux mois de travail ininterrompu et les « grands pontes parisiens » qui ont fait les « grandes écoles » et qui nous bassinent tous les soirs à la télé pour nous expliquer que telle ou telle action d’un médecin (fût-il Marseillais et de renom) est contraire à l’éthique scientifique !
        …Et les décideurs Parisiens écoutent béatement les sommités Parisiennes pour décider !
        Je dois reconnaitre à Macron qu’il a eu, au moins, la curiosité de chercher à en savoir un peu plus, mais trop tard, hélas !

        Répondre
  • Bonjour Gil,
    Je ne jugerai pas votre goût pour la beauté des traînées de condensation. Personnellement j’aime le ciel bleu et les petits nuages en moutons.
    Je m’inquiète plus en revanche de l’effet de ces traînées de condensation sur le réchauffement climatique en ce qu’elles finissent par former des nuages. Si tous les efforts se concentrent sur le dioxyde de carbone, les autres émissions des aéronefs contribuent également pour une mesure quasiment égale à celle du CO2 au changement climatique alors qu’elles sont encore laissées de côté.
    Bon confinement, soyez prudent et à bientôt certainement.

    Répondre
    • par Jean-Baptiste Berger

      Dominique,
      Bernard Bacquié (que je salue au passage) vous explique dans sa jolie histoire de curé Breton que les trainées des avions n’ont rien à voir avec des quelconques rejets, c’est juste de l’eau…et il vous explique aussi comment Saint Exupéry, comme le font tous les pilotes de chasse de la planète, évitait d’en produire en changeant d’altitude…
      Ceci dit, vous avez raison, les nuages qui finissent par se créer participent au réchauffement par emprisonnement de l’air sous leur couverture.
      Mais le phénomène est vraiment insignifiant en comparaison des rejets humains (bien tangibles, ceux-ci) qui ne cessent d’augmenter proportionnellement à la démographie !
      Ne nous trompons pas de combat !
      Bon dimanche à vous.

      Répondre
      • Jean-Baptiste,
        Non, non… la présence artificielle de nuages en altitude, pouvant perdurer longtemps selon les conditions atmosphérique est loin d’être anodine. Et la pollution des oxydes de soufre issus de la combustion du kérosène, directement en haute altitude, a aussi un impact qui n’est pas négligeable vu la régularité et le volume produit – hors temps de Covid cela va de soi. Nous ne nous trompons pas de combat, car il faudrait faire des efforts significatifs dans tous les domaines d’activité humaine pour éviter une catastrophe humaine causée par le changement climatique….
        Bien à vous

        Répondre
  • Je ne te savais pas poète, Gil. Elle me plaît cette parabole des traînées dans le ciel. Et j’en partage la glaçante beauté quand elles avancent en lignes serrées, s’appropriant le ciel… pour mieux faire trembler la terre. Déjà, avant les jets, durant la seconde guerre mondiale, les bombardiers, allégés de quelques milliers de kilos de carburant, signaient leur forfait à venir en pénétrant dans les couches sursaturées.
    Comme tous les autres pilotes de reconnaissance, Saint-Ex devait surveiller dans son rétroviseur le moment où son Lightning F-5 atteignait ces couches où l’air pur, froid et humide attend des impuretés pour les transformer en noyaux de condensation. Alors, sachant qu’il allait être repéré, il devait redescendre un peu afin que ses traînées de condensation disparaissent…
    Mais il me vient une histoire plus drôle, que conta un auteur dont le nom s’échappe dans mes pipes vieillissantes. Elle se passait en Bretagne, à la fin des années 50. Le curé – et Dieu sait qu’il y en avait autant que de marins dans cette contrée à l’époque ! -, le curé d’un village donc avait pour habitude d’amener ses ouailles le dimanche en grande promenade pour jouir de la nature que le Créateur avait donnée à l’Homme. Apercevant pour la première fois un flèche blanche avançant vers l’Ouest, il l’interpréta comme un signe divin. Il pressa son troupeau, lui berger élu pour cette destinée que d’aller vers où le Seigneur lui faisait signe. Le miracle s’évanouissant, il en concluait logiquement que sa foi n’avait pas été assez forte pour lui donner plus de jambes. C’est alors qu’une autre flèche se manifesta, ravivant ses espoirs. Mais curieusement il lui indiquait l’Est…
    Ils rentrèrent tous fourbus d’avoir ainsi couru après ces chimères éphémères. Le lendemain, le journal annonçait qu’avaient eu lieu la veille les premiers vols des 707 d’Air France et Panam entre Paris et New-York…

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  • Bonjour.
    Il ne nous reste plus qu’à nous contenter d’admirer la trainée lumineuse des 60 satellites de STARLINK comme nous avons pu le faire hier soir vers 22h10 dans le ciel Français. Joli spectacle !

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    • Bonjour.
      Starlink est une véritable pollution, une pollution lumineuse pour les observations de l’espace depuis la terre. Dans peu de temps, les traits de lumière que laisseront ces satellites rendront cette observation impossible, car toute photo sera couverte d’un fond de traits de lumière, rendant invisible la moindre étoile.

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      • Merci Gil pour ton article.

        Tout à fait d’accord avec patrick LEZE. Personne ne peut se réjouir de l’augmentation du nombre de satellites dans le ciel (sauf ceux qui les lancent et comptent en tirer profit).
        C’est même hallucinant que des entreprises privées soient autorisées à lancer autant de satellites, sachant le problème des débris spatiaux depuis plusieurs années.
        Pollution lumineuse pour les observations de l’espace (à la fois pour les amateurs et les professionnels, ou bien simplement pour les observateurs de météorites).
        Pollution tout simplement pour pouvoir les lancer dans l’espace.
        Et donc aussi, objets supplémentaire à répertorier et à surveiller, en plus des débris générés par leurs lanceurs respectifs (malgré les désirs de réutilisation des étages des lanceurs), qui mettent en danger les humains de l’ISS et également l’ensemble des activités humaines basés sur les satellites, c’est à dire presque toutes les activités, puisque l’on s’amuse à dépendre d’eux de plus en plus. La gestion des collisions est un énorme problème et ça sera exponentiel : une collision provoquant des milliers de débris, qui eux-mêmes… Oups, mon GPS ne fonctionne plus. Pas grave, je passe sur Galileo (jusqu’à ce que…).

        Elon Musk est certainement passionné d’espace. C’est hallucinant qu’il s’amuse à souiller lui-même l’objet de sa passion.

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      • L’espace est libre !

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      • Entièrement d’accord avec vous, Starlink est un véritable scandale et une plaie pour les générations futures !
        Incroyable que le « génial » Elon Musk ait eu cette idée folle qui à terme compromettra peut-être ses propres lancements de fusées Falcon. C’est à n’y rien comprendre, si ce n’est l’appât du gain…
        A lire, un article très intéressant d’un connaisseur : https://www.lemonde.fr/blog/autourduciel/2020/02/06/le-projet-starlink-delon-musk-menace-la-recherche-astronomique/

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      • par Jean-Pierre BOURGEOIS

        Concernant Musk la réponse est simple, c’est un enfant milliardaire immature qui veut faire croire qu’on ira coloniser Mars dans sa boite en fer blanc, évidemment les autres enfants immatures qui vont de 7 à 77 ans le prennent comme héros des temps moderne. Une bien curieuse époque.

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  • Chaque semaine je lis avec attention, votre éditorial, cher Gil Roy… Bon, mon commentaire va, peut être, faire un peu « cire-pompes », mais j’apprécie énormément la ferveur avec laquelle vous défendez, avec laquelle vous aimez le monde de l’Air… et vous écrivez magnifiquement bien!
    C.S.

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