Accueil » Dépose minute » Bonus réparation

Bonus réparation

© Vincent / Aerobuzz.fr

J’ai la solution ! Elle coche toutes les cases. Transition énergétique, recyclage, circuit court et, cerise sur le gâteau, réindustrialisation. Elle est tellement bonne, que je ne comprends pas que personne ne l’ait eu avant moi. 

Fin décembre dernier, Robin Aircraft a été liquidé. Un choc sentimental pour des générations de pilotes qui ont appris...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

12 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Dans notre monde moderne, il y a ceux qui parlent beaucoup et n’ont donc pas le temps de faire, et ceux qui travaillent beaucoup et n’ont donc pas le temps de parler … depuis toujours, on préfère se ranger dans le camp des seconds.
    Mais un peu de patience, dès que la soupe qui mijote à feux doux sera prête, nous vous inviterons à passer à table !
    Gilles, mécano à Nogaro … qui repart en cuisine.

    Répondre
  • Pour moi c’est encore l’éternel combat des anciens et des modernes et en toile de fond le combat des fabricants d’ULM (qui n’ont plus rien d’ultra-légers) et des constructeurs d’avions en CDN

    Répondre
  • Robin Déboires !

    Répondre
  • On ne peut que regretter la probable et triste fin des avions Robin . . .
    Mais force est de constater qu’exposer une cellule de DR400 dans les jardins de l’Elysée, de  »récupérer » 1,5 millions d’euros et de demander à la suite une procédure de sauvegarde, puis cesser son activité est une trajectoire plus que douteuse.
    Nous n’avons pas remarqué ces dernières années de volonté de faire évoluer la cellule DR400 vers des concepts plus contemporains.
    D’autres avionneurs ont mis en œuvre avec énergie, intelligence et passion de nouveaux concepts.
    Et notamment en France la société Elixir Aircraft démontre que c’est possible.
    Nous n’oublierons pas nos beaux vols sur ces avions ‘’bois et toile’’ comme nos vols sur les planeurs Bijave. Mais après on a aussi volé sur les Pégase !
    Alors nous volerons sur des Elixir !

    Répondre
  • Donc, pour faire court, in English version : Rotaxed and garminised Robin wood ! On pourrait appeler les DR-400 rétrofités les ROROGAR !

    Répondre
  • Mouais…

    Le mécano de Nogaro ne sait pas « emballer la solution ». Propos légèrement excessif pour quelqu’un qui a son carnet de commande plein pour les 2, voire 3 prochaines années… L’emballage n’a même pas besoin d’être bon avec un tel carnet de commande. La minorité de gens ayant compris l’inexorabilité du temps qui passe suffit à le faire vivre et travailler pendant de longues années…

    Le problème vient surtout des aéroclubs, empêtrés depuis 20 ans dans un immobilisme acharné, voire militant, et refusant de comprendre que leur flotte se périme petit à petit. Combien de fois on entend les phrases du type « on n’a pas le recul » ou critiquant carrément les moteurs Rotax dans les aéroclubs? Ceux-ci existent depuis fort longtemps maintenant et sont certifiés depuis presque 20 ans…

    Quand à l’évolution de la flotte, entre les DR400 et les avions électriques cités dans l’article, il y a un intermédiaire, qui existe déjà (APM, Aquila, Elixir, etc…), le composite se répare aussi bien que le bois et est beaucoup plus léger… Le vol à voile l’a compris il y a bien longtemps. Les machines en composite sont désormais en majorité dans les clubs…

    Enfin, cet avion est en proie à des CN à répétition pour toujours les mêmes histoires de qualité de fabrication. Avant de les remotoriser, il faudrait résoudre une fois pour toutes ces problèmes. Probable que ce soit plus rentable de carrément remplacer les avions concernés plutôt que de les réparer et de les remotoriser…

    Cet état d’esprit nostalgique est relativement nouveau dans l’aviation et il est spécifique aux aéroclubs. Pas sûr que la disparition des Stampe et Rallye ait déclenché les mêmes torrents de larmes saturés de nostalgie. Les gens étaient alors plus occupés à regarder l’avenir certainement, ce qui a amené à d’autres excès (on rencontrera toujours un « ancien » parlant de fuselages de Stampe brulés sans remord derrière les hangars dans les années 60 pour « faire de la place »…)

    Bref, cette usine où nos vénérables DR400 seraient convertis à la chaîne me parait une illusion. La raison principale est que la quasi-totalité des clubs ne sont pas prêts et refusent tout changement. La deuxième raison (exposée dans une autre réponse) est la rapacerie de la famille Pelissier… La troisième raison est que trop de cellules sont impactées par ces fichues CN. Mieux vaut regarder l’avenir et se tourner vers d’excellentes productions actuelles et encourager les quelques constructeurs français s’étant lancés dans cette voie…

    Répondre
    • par Florent Chenevier

      « le composite se répare aussi bien que le bois et est beaucoup plus léger… Le vol à voile l’a compris il y a bien longtemps. Les machines en composite sont désormais en majorité dans les clubs… »

      En fait, les planeurs en composite sont sensiblement plus lourds que les planeurs bois et toile, mais contrairement à une idée reçue, le poids n’est pas un problème majeur pour les planeurs (la preuve : on met des ballasts pour les alourdir en compétition…). Si le composite a remplacé le bois et toile, c’est pour pour sa simplicité de maintenance et surtout pour sa capacité à faire des ailes beaucoup plus fines (aérodynamiquement) avec tous les gains en performance induits (finesse aérodynamique, vitesse max, « aplatissement » des polaires, etc.)

      Répondre
      • Je cite : « contrairement à une idée reçue, le poids n’est pas un problème majeur pour les planeurs ».OK, dans ce cas là pourquoi avoir généralisé l’emploi de la fibre de carbone à la place de la fibre de verre dans leur construction ?

        Répondre
      • par Florent Chenevier

        Très bonne question, et j’avoue que je n’avais pas la réponse, alors j’ai jeté un oeil à wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Schempp-Hirth), qui cite comme raisons :
        – l’augmentation de la durée de vie (3000 => 6000 h de vol)
        – la capacité à faire des profils d’aile très mince

        Je suis vélivole mais pas du tout spécialiste des matériaux, donc je manque de compétence pour discuter sur la validité de ces raisons, mais elles me paraissent plausibles (notamment les profils d’aile, puisque le carbone est arrivé avec les planeurs de compétition).

        PS: j’ai adoré vos articles sur Boeing : super-intéressants ! j’imagine qu’il y a beaucoup de travail derrière…

        Répondre
  • par Christine Grandguillaume

    Le seul « hic » c’est la famille Pelissier…..
    ils ne lâcheront rien, préféreront refaire une faillite dans quelques années…
    Tout projet est tributaire d’eux….

    Répondre
  • C’est vrai un tel projet cocherait toutes les cases sauf une peut être, la case « com ». Un « influenceur » devrait faire l’affaire

    Répondre
  • « Ah ! qu’en termes galants ces choses-là sont mises ! » 👌😉

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.