L’examen du site et de l’épave montre que l’ULM est entré en collision avec le sol avec
une très forte assiette à piquer (entre 45° et 90°) et une vitesse importante. © BEA
Cet accident a couté la vie au pilote de l’ULM de type Shark et à sa passagère, lors d’un vol à titre onéreux. Pour le Bureau d’enquêtes et d’analyse de la sécurité aérienne (BEA) il est une nouvelle illustration de deux causes récurrentes qui se sont conjuguées, ce 23 juin 2024, du côté de Saint-Pol-de-Léon (29) : la perte des références visuelles extérieures et la poursuite d’un objectif destination.
Le 23 juin 2024, le pilote décolle de la piste 29 de l’aérodrome de Lannion (22) à 11 h 45 pour survoler l’île d’Ouessant distante d’environ 120 km. Il est dirigeant de la société Tregor ULM (Air Tregor), propriétaire du Shark, et dont les activités principales étaient d’effectuer des baptêmes de l’air et de la photographie aérienne. A bord de son ULM Shark 600F, il est accompagné d’une cliente, le vol étant payant.
2 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
-
Au risque d’être désagréable et pas dans le sens actuel, les wingly et autres vols à titre onéreux sont une bêtise, alors que l’on emer….les pilotes faisant des « vols découvertes » ou baptêmes de l’air avec un nombre d’heures minimum par an, plus visites médicales etc…ici rien de tout cela, un pilote venant d’avoir sa licence peut faire des voyages à titre onéreux, on marche sur le tête.
⮑ Répondre
Laisser un commentaire
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.
J’approuve ce commentaire. En payant les passagers ont droit aux avantages du transport public. Équipage, aéronefs et maintenance, réglementation, support des services. Pour les baptêmes de l’air en club des règles précises limitent les vols et contraignent les équipages à un petit minimum. Les vols dits « découverte » vendus par les plateformes, sont du transport public déguisé avec l’aval de Patrick Ky ex patron de l’EASA, qui a contraint la DGAC à valider ces vols qu’elle n’approuvait pas. La FFA ayant embrayé ! On sait donc où sont les responsables et les coupables. 🥶🤬