Culture Aéro

Au cœur de l’œuvre monumentale de William Faulkner (1897-1962), on trouve « Pylône », écrit en 1934. L’intrigue s’appuie sur l’existence précaire d’aviateurs désoeuvrés qui, à la recherche de sensations fortes et de quelques dollars, s’engagent dans les courses de vitesse spectaculaires qui attiraient alors des foules considérables lors des meetings aériens. Gérard Maoui lit un extrait de ce bref roman d’une grande intensité. Commander en ligne :

Un pilote-instructeur expérimenté, à la retraite, effectue, en tant que passager la rotation Paris-Nouméa-Paris à bord de « l’avion du Pacifique ». Le commandant de bord, un de ses anciens élèves, lui fait l’honneur d’une invitation permanente dans le cockpit. Depuis ce poste d’observation privilégié il raconte, en connaisseur du sujet, la vie d’un équipage, les escales et les impondérables de l’aviation commerciale au long cours au temps

Le poète René Char, alias Capitaine Alexandre dans la Résistance, a écrit ses « Feuillets d’Hypnos », au cœur même de l’action, entre 1943 et 1944, dans le maquis de Céreste.Gérard Maoui lit un extrait de cet assemblage poétique de notes et d’aphorismes que René Char a dédié à son ami Albert Camus.

Moins connu que ses amis Mermoz et Saint-Exupéry qui ont loué et raconté sa compétence et son héroïsme, Henri Guillaumet reste l’une des grandes figures de l’épopée aéropostale. On en sait plus sur cet homme discret et courageux grâce à la biographie que Marcel Migeo lui a consacrée. Gérard Maoui en lit un extrait.

Madeleine Charnaux était une sculptrice talentueuse, élève de Bourdelle. Mais chez elle, l’attrait du ciel était plus fort que tout. Alors elle apprit à piloter, acheta un avion, fit des raids et battit des records. Son livre de souvenirs « La passion du ciel » dont Gérard Maoui lit un extrait nous entraîne dans l’ambiance de l’aviation légère et sportive des années 1930.

En 1933, Charles et Anne Lindbergh effectuent un tour complet de l’Atlantique nord à bord de leur hydravion Lockheed Sirius pour étudier, à la demande de la Pan Am et de son visionnaire président, Juan Trippe, les futures routes possibles sur cet axe prometteur. Partis en juillet 1933 de Long Island (New York), ils y revinrent en décembre de la même année après avoir visité le