Défense

En cette année des 80 ans de l’Armée de l’Air, Les Escadrons de Transport 01/064 Béarn (Rami) et 02/064 Anjou (Castor) ont commémoré, le 27 juin leur 70 ans, en réunissant, sur la Base Aérienne 105 d’Evreux-Fauville « Commandant Viot », les avions qui ont marqué leur histoire : Transall, Noratlas, C-47 et même Ju-52

Pour ses 80 ans, l’armée de l’Air a mis les petits plats dans les grands offrant sans doute le plus beau spectacle aéronautique de l’année sur la base de Cazaux, en Gironde. Beaucoup de choses à voir et à entendre, avec ci-dessous un échantillonnage totalement personnel.

La Belgique a besoin de 35 à 55 avions de combat pour remplacer son parc de F-16. Quatre modèles sont en concurrence : F-35A Joint Strike Fighter, Eurofighter/Typhoon, Boeing F/A-18F Super Hornet et Saab Gripen. Le choix s’annonce politique.

Le dernier rapport du Sénat français sur les forces spéciales vient une fois plus de le rappeler : il manque aux militaires français des hélicoptères de transport lourd. La plupart de nos voisins européens en ont, mais pas nous. C’est d’autant plus regrettable que ceux qui font la guerre au Sahel par 40°C à l’ombre (ou plus), et qui auraient bien besoin de ces bêtes de

Ce 3 juin 2014, au centre d’essais des Landes (Biscarrosse), un hélicoptère Tigre HAD a placé une roquette de 68mm à guidage laser dans une cible hémisphérique de 3 m de haut qui flottait sur l’Atlantique. Ce nouvel essai concluant devrait encourager la France à équiper ses hélicoptères de combat de roquettes à précision métrique.

Avec près de 200 exemplaires livrés et plus de 50.000 heures de vol, le programme NHI d’hélicoptère européen, concurrent du Blackhawk de Sikorsky, monte en puissance. A l’occasion du salon ILA qui a fermé ses portes hier à Berlin, le constructeur européen a levé un coin de voile sur le NH « Sea Lion », la future version destinée à l’Allemagne.

L’Europe de la Défense tarde singulièrement à devenir réalité, les efforts en termes de programmes industriels sont trop dispersés, l’efficacité n’est pas au rendez-vous : tel est le credo de Thomas Enders, président exécutif de l’Airbus Group, ex-EADS. Et il le dit haut et clair.