Transport Aérien

« Si l’on ne fait rien, il n’y aura plus de compagnies aériennes françaises dans 5 ans ». Une nouvelle fois, Alain Battisti, président de la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande tente d’alerter les pouvoirs publics sur la fragilité du pavillon français. Que peut attendre la FNAM de la mission Le Roux ?

La prévision de l’industrie aérienne pour la période de 2014 à 2018 émise par l’Association du transport aérien international (IATA) laisse entrevoir que les volumes de fret aérien international vont augmenter de +4,1 % par an pour les cinq prochaines années. Un retour à la croissance attendu.

La Région Centre mise sur le développement industriel de l’aéroport Marcel Dassault de Châteauroux. Elle lance la construction d’un nouvel hangar de maintenance aéronautique de 10.000 m2 dans le but d’accueillir sur cette vaste plate-forme aéroportuaire de nouvelles entreprises.

En tablant sur une croissance annuelle moyenne du trafic aérien de 4,1%, IATA (International Air Transport Association) affirme que le nombre de passagers aériens doublera au cours des 20 ans à venir. Alors que l’Europe se maintiendrait sensiblement en retrait avec seulement 2,7% de croissance annuelle moyenne, la Chine deviendrait le premier marché mondial, devant les USA.

Les 14 jours de grève des pilotes de ligne SNPL Air France ont fortement pesé sur les résultats des aéroports français en septembre 2014. Les aéroports font leurs comptes. C’est évidemment le trafic national qui a été le plus impacté. Compte tenu de son ampleur, la perte de passagers enregistrée au cours de la deuxième quinzaine du mois aura des répercussions sur le bilan de fin

Indigo ajoute à sa commande initiale de 280 A320, dont 150 « neo », 250 A320neo supplémentaires. La compagnie indienne low cost qui devient à cette occasion l’un des plus gros clients d’Airbus revendique 29% du marché aérien indien. Malgré la confiance accordée par les marchés financiers à Indigo, le naufrage de Kingfisher est présent dans les esprits.

La grève des pilotes du SNPL a coûté 5,7 millions de passagers à Air France, en septembre 2014 qui a vu son trafic plonger de 16,3 %. L’impact du conflit social sur le résultat d’exploitation du troisième trimestre est évalué à ce jour, par la compagnie, entre 320 et 350 millions d’euros.

Contrairement à ce que pourrait laisser penser l’actualité récente, Air France ne pense pas que low cost. La compagnie nationale mise 500 M€ sur le réaménagement des cabines de sa flotte long-courrier. Elle ambitionne non seulement une montée en gamme pour rester compétitive face à ses concurrents du Golfe et du sud-est asiatique, mais elle vise également une optimisation de ses revenus grâce à un système