Transport Aérien

Airbus, British Airways, Heathrow et NATS partenaires dans le cadre du projet « Quieter Flights », une initiative de l’industrie axée sur l’étude des procédures de réduction du bruit.

Au fil des jours qui passent, la colère, l’incompréhension et l’indignation ne cessent de croître : le crash du Boeing 777 de Malaysia Airlines constitue un événement dramatique qui mérite d’être qualifié de scandaleux. Et dont on souhaiterait qu’il suscite des réactions plus fermes de la communauté aéronautique internationale, comme souvent encombrée de bien inutiles précautions oratoires.

C’est un échec cuisant pour Aéroports de Montréal (ADM) et les autorités de l’aviation civile canadiennes : l’immense aérogare passagers de Mirabel va être démolie. L’appel d’offres a été envoyé aux entreprises susceptibles de mener à bien ce travail sans précédent dans l’histoire du transport aérien contemporain.

Alors que le trafic de passagers des aéroports métropolitains a progressé de +2,5 %, en 2013, le nombre des vols contrôlés par la Direction des services de la navigation aérienne (DSNA) a reculé de 0,70%, avec un peu moins de 2,8 millions de vol. Au niveau européen, le trafic est en baisse de 0,8%.

Malgré la grève des contrôleurs aériens français, tous les aéroports français affichent une progression en juin 2014, à l’exception de Beauvais (-12%) fermé plusieurs jours pour cause de travaux. Sur le premier semestre 2014, la tendance est à la hausse, sauf à Lyon dont l’activité demeure en grande partie tributaire du groupe Air France.

La compagnie canadienne WestJet, basée à Toronto (précédemment à Calgary) annonce l’achat de quatre gros porteurs long-courriers, de type non précisé, et l’ouverture de lignes internationales dans les deux ans à venir. L’Europe constitue son objectif prioritaire et implique l’apparition d’une rivalité directe avec Air Canada, Rouge et Air Transat.

Au cours du premier semestre de cette année, Boeing a vendu sensiblement plus d’avions commerciaux qu’Airbus, une situation qui suscite des commentaires marqués d’inquiétude que rien ne justifie. Les deux rivaux restent grosso modo à égalité, tout au moins quand on prend la peine de raisonner dans le long terme. Ce que ne font pas toujours analyses et commentateurs de tous bords.