Transport Aérien

Au-delà de la première que constitue l’entrée d’investisseurs chinois dans le capital d’Aéroport Toulouse-Blagnac, un mouvement de fond se dessine en régions. La baisse de l’influence d’Air France, la montée en puissance des low cost et les ambitions de nouveaux transporteurs du Golfe et d’Asie stimulent les ambitions des aéroports régionaux français qui contestent, plus que jamais, l’hégémonie d’Aéroports de Paris, et remettent en question une

Dans le prolongement de la redistribution de son réseau moyen courrier (création de Hop ! Air France), Air France repense son offre « Business » pour regagner des parts de marché sur le moyen-courrier au départ ou à l’arrivée à Paris-Charles de Gaulle. La compagnie nationale mise sur la qualité du service et l’optimisation du confort à bord pour faire revenir les passagers à haute contribution.

Lion Group porte sa commande d’ATR 72-600 au record historique de 100 avions fermes. En signant une nouvelle commande portant sur 40 exemplaires exemplaires (valeur 1 Md$), le transporteur indonésien affiche ses ambitions et renforce son poids sur le constructeur franco-italien.

Delta Air Lines a passé une commande ferme d’une valeur de 14 milliards de dollars, portant sur 50 nouveaux gros-porteurs d’Airbus, dont 25 A350-900 et 25 A330-900neo. Pour Airbus, il s’agit d’une importante victoire commerciale remportée face à Boeing, sur le terrain de son concurrent. C’est aussi la confirmation du succès du nouveau programme A330neo.

Après un mois de septembre catastrophique, la plupart des aéroports renouent avec la croissance en octobre 2014. Le trafic d’Aéroports de Paris est en hausse de + 4,4 % par rapport au mois d’octobre 2013 (8,2 millions de passagers). Nice progresse de +1,7%, Toulouse de +1,9%. Bordeaux, comme Bale-Mulhouse, aborde le troisième trimestre sur la même dynamique que le premier semestre avec un nouveau bond de

Volerons nous vraiment un jour à l’électricité ? L’enthousiasme médiatique pour cette énergie de substitution rend inaudible les réserves technologiques des ingénieurs. Au risque d’apparaître politiquement décalé, la question mérite d’être posée.