Transport Aérien

En 2015, en France, Paris-Orly arrive en tête du trafic low cost avec près de 10 millions de passagers. La plus forte croissance est à mettre au crédit de Nantes-Atlantique (+15,4%). La plus faible est signée par Paris-Charles-de-Gaulle (+7%) et Nice-Côte d’Azur (+6,9%).

Avec pas moins de 15 avions basés à Paris-Charles de Gaulle (9) et Orly (6) où elle a totalisé 4,8 millions de passagers en 2015, easyJet est devenu, pour Aéroports de Paris, un client avec lequel il faut compter. N’en déplaise à Air France qui voit ses clients nationaux lui échapper. L’appétit de l’anglaise ne facilite pas la prise de la greffe Transavia.

Air France – KLM est au diapason du transport aérien mondial qui a enregistré, en 2015, des résultats historiques. Pour sa part, la compagnie franco-néerlandaise affiche un chiffre d’affaires de plus de 26 Md€ en hausse de +4,6% et surtout un bénéfice d’exploitation de 816 M€. Après sept années consécutives de pertes, même si c’est une bonne nouvelle, il convient de la relativiser…

L’Association du transport aérien international comptabilise 136 décès dans des accidents aériens pour plus de 3,5 milliards de passagers transportés. IATA n’intègre évidemment pas dans ses statistiques le suicide du pilote de Germanwings et l’attentat contre le vol 9268 de Metrojet en Egypte qui ont entrainé 374 morts.

Etonnant retournement de situation. Début 2016, les recruteurs de British Airways sont passés par Dubaï, Abu Dhabi et Doha pour proposer aux pilotes d’Emirates, d’Etihad et de Qatar Airways de venir travailler à Londres. British Airways recherche pour la seule année en cours pas moins de 350 pilotes qualifiés sur gros porteurs (787, 777 ou A380). Les pilotes de Golfe ont la cote.

Alors que l’Association du transport aérien international (IATA) évalue la croissance du transport aérien mondial à 6,5% pour 2015, la France doit se contenter d’une hausse de son trafic de seulement 3,5%. Elle est plombée par la faiblesse de son marché national et le repli du pavillon français.

Le ralentissement de l’économie mondiale a fortement pesé sur les volumes de fret aérien en 2015. Les compagnies aériennes affichent les plus mauvais taux de remplissage depuis longtemps.